Dossier d’œuvre architecture IA42003659 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Domaine du Moulin
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison - Montbrison
  • Hydrographies dérivation de rivière la Mare
  • Commune L'Hôpital-le-Grand
  • Lieu-dit Basse-Cour
  • Cadastre 1808 A 130  ; 1988 A2 202 à 207

Le domaine du moulin est donné à l’hospice de Montbrison par Jean-Baptiste Poncet, clerc tonsuré au diocèse de Lyon, décédé à Montbrison le 25 février 1790, aux termes de son testament en date du 25 juin 1778. Le domaine est mis en fermage, en principe, tous les 6 ans, dès 1791.

Le 14 août 1847, la ferme du moulin est adjugée aux époux Alexandre Combarel et Marie Grangier demeurant à Montbrison, un état des objets existant dans les moulins est rédigé : Le moulin à seigle ne fonctionne plus, le moulin à froment fonctionne assez mal. Le battoir à chanvre fonctionne, il est situé à l’extérieur, à l’ouest du bâtiment qui renferme les moulins à grains, sous un vaste chapis (hangar) où se trouvent également les deux roues hydrauliques qui font mouvoir les moulins à grains. Les moulins se composent : d’un bâtiment à froment, d’un battoir à chanvre, de bâtiments, écurie, fenières et habitation, jardin, prés, pacquiers, le tout contigu et attenant aux dits moulins. En 1849 de gros travaux sont opérés au moulin : le béal (ou bief) est curé et redressé, le moulin est remis à neuf, et la grande roue restaurée. Au fil des années, plusieurs vannes sont placées pour parer d’éventuelles inondations, la prise d’eau est aménagée régulièrement à cause des élévations du lit de la rivière de la Mare.

En 1863 la maison d’habitation, avec son four, sont refaits à neuf (5300 F) aux frais de l’hospice.

A l’origine l’eau menée au moulin repartait immédiatement à la rivière, c’est son raccordement, dans les années 60 au bief alimentant en aval un autre moulin, situé sur la commune de Boisset-lès-Montrond, qui prive les habitants de la commune ce cette ressource en eau qui était rejetée par le premier moulin. M. Favrot avait été nommé expert pour le raccordement.

Le rapport final des dépenses du barrage du moulin s’élèvent, en décembre 1867 à plus de 15000 F ; M. Mattray François entrepreneur à Saint-Just-sur-Loire, adjudicataire des travaux. Suivi des travaux par M. Chavant, conducteur

des ponts et chaussées. Dessin, avant métré, détail estimatif, dressés par l’ingénieur ordinaire Feverstein le 30 avril 1864 à Saint-Etienne.

En juillet 1884, M. Laveille, meunier de l’Hôpital-le-Grand nous apprend qu’il est victime d’une concurrence par suite de la construction d’un nouveau moulin à proximité de chez lui.

Dans la séance du 3 septembre 1883, les hospices approuvent la proposition de M. Sardin, meunier du Boisset, qui décide d’établir une vanne mobile sur la levée pour pouvoir, en pratiquant des chasses en temps opportun, débarrasser le lit de la rivière des sables qui en s’accumulant encombrent le bief. Du 23 juin au 19 juillet, le barrage est construit en pierre de taille et en béton hydraulique. Conduite des travaux par Berger A., conducteur des ponts et chaussées. Penot Claude, entrepreneur, tailleur de pierre à Sury-le-Comtal. Blanc Jean-Baptiste, serrurier à Sury-le-Comtal pour la vanne du barrage en 1885. G. Guérin, tailleur de pierre à Moingt.

Le 17 septembre 1890, M. Sardin consent à résilier son bail en faveur de M. Mognier Louis, propriétaire à Saint-Marcellin. Il ferait à ses frais la roue de pêche et la bluterie mais le bois proviendra de l’exploitation, et il souhaite un bail de 12 ans. Il demande la réfection de la toiture et en même temps l’élévation des murs à la hauteur de la maison d’habitation.

Le 30 mai 1904, un procès-verbal d’estimation, pour la vente du moulin par la commission des hospices, dresse un descriptif sommaire des bâtiments : les dits immeubles, section A et parcelles 127, 129, 130, 131, 132, 133… La hauteur de chute est de 1,61 m, le débit du bief varie entre 500 et 800 l/seconde, force d’environ 12 chevaux vapeurs au minimum. Le bâtiment servant de moulin comprend dans le sous-sol un beffroi et son mécanisme de mise en marche, au rez-de-chaussée deux paires de meules, au premier les poches du diviseur et un boisseau à blé propre, au deuxième les bluteries. Le bâtiment d’habitation : au rez-de-chaussée un dépôt, une cuisine et une chambrette avec évier et cave sur le derrière, au premier étage deux chambres et le grenier à farine. L'estimation totale se monte à 8 075 F. Le 1er août 1904, il est décidé que les bâtiments et le terrain d’environ 7,5 ha seront affermés en tant qu'exploitation agricole, en mettant à la charge du fermier le curage du bief ; le 1er novembre de la même année les archives précisent que l’activité du moulin devra cesser, ce qui se fera quelques années plus tard.

En 1905, le coût des travaux exécutés en 1904 au barrage de prise d’eau du bief commun aux deux moulins qui se succèdent, réalisés par M. Arnaud entrepreneur à Montbrison, avenue d’Alsace Lorraine, se monte à la somme de 29 000 F. (Série N 146)

Le 27 janvier 1908, un rapport d’expertise des toits et terrains dépendant du moulin de l’Hôpital est rédigé. Les bâtiments se composent :

1 – d’une maison à usage d’habitation et servant d’annexe au moulin, élevée d’un étage sur rez-de-chaussée, bâtie partie en pierre et partie en pisé de terre, surface de 103,27 m².

2 – d’un bâtiment servant actuellement de moulin à farine, élevé sur rez-de-chaussée avec sous-sol et de deuxième étage construit en pierre et pisé ; plancher et toiture en mauvais état, surface de 76,50 m².

3 – d’un appentis comprenant sous-sol et rez-de-chaussée à usage de débarras adossé au moulin et construit en maçonnerie, surface de 17,50 m².

4 – un hangar monté sur pilastres en briques et 2 murs en maçonnerie et pisé en mauvais état, surface de 108 m².

5 – une petite porcherie à deux cases en maçonnerie, adossée contre l’écurie, surface de 18,60 m².

6 – deux écuries avec fenil au-dessus, pierre et pisé, très mauvais état, surface de 77,52 m².

La valeur de la chute d’eau du bief de 12 chevaux vapeurs, du bief, vannes et ponceaux et aménagements intérieurs du moulin :

1 – moteur : roue hydraulique en fer et en bois est une copie du système « Saybien », les planches des augets seraient à changer.

2 – mécanisme : le mécanisme est en général très lourd et démodé, les engrenages sont d’une force triple à la force nécessaire pour assurer une marche sûre. Les patins de transmission sont primitifs et les arbres mal établis aussi.

3 – meules : les deux paires de meules dont le diamètre est de 1,50 m sont assez bonnes.

4 – bluteries : les deux bluteries hexagonales d’une longueur de 4,50 m et de 3 m de périmètre.

5 – accessoires : 2 vis sans fin dont une située au rez-de-chaussée avec commande pour engrenages d’angle, et une autre placée en dessous d’une des bluteries (3 et 7 m de long) ; élévation et chaîne à godets.

Le 15 février 1909, la vente du moulin de l’Hospice est décidée et sa mise à prix fixée à 4 000 F. La vente s'effectuera par adjudication. Le produit de cette vente sera placé en rente sur l’état Français en attendant la réalisation du projet de reconstruction de l’hôpital.

Le moulin, situé aujourd’hui au lieu-dit Basse-Cour, possède encore une partie de ses bâtiments et la totalité de son bief, y compris sa prise d’eau sur la rivière de la Mare, située au lieu-dit les Vignasses, parcelle A3 334. Le moulin du domaine de la Tour n’existe plus, le bief dessert encore le moulin de Boisset-lès-Montrond qui ne fonctionne plus (longueur du bief de plus de 4 km).

Les bâtiments du moulin encore en place se limitent au corps de bâtiment principal, construction en ligne d’orientation nord-sud, abritant de gauche à droite une remise en mâchefer et ciment, l’habitation du meunier puis le moulin. L’état du logis actuel est celui de 1863. Il comprend trois travées et deux niveaux : un rez-de-chaussée et un étage carré. Le rez-de-chaussée est légèrement surélevé : un escalier extérieur, à double volées droites convergentes en pierre, conduit à la porte centrale qui dessert une salle à manger à gauche et une cuisine à l’opposée, dans laquelle ouvrait un four à pain aujourd’hui détruit. A l’étage se trouvent les chambres. Le soubassement est maçonné, et à hauteur du milieu des baies du rez-de-chaussée, le gros-œuvre est en pisé enduit. L’encadrement des baies est en pierre de taille de granite (marques de tâcherons), le sommet du mur de la façade principale est orné d’une corniche en brique, et le toit à longs pans est couvert de tuiles creuses.

La partie moulin comprend quant à elle deux travées et quatre niveaux : un étage de soubassement abritant une cave, un rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés. Le gros-œuvre est en moellon de granite jusqu’au sommet du premier étage, puis en brique (surélévation en 1890 ?) : les baies du comble à surcroît de l’état initial sont alors agrandies. L’encadrement des baies est en pierre de taille (brique et bois pour le dernier niveau) et la toiture à longs pans est couverte de tuiles creuses. Sur le mur pignon du moulin, à la base, se trouve le départ de l‘axe en bois de la roue à aube verticale.

Sur la façade arrière du logis se trouve une ancienne cave voûtée en brique, rapportée et partiellement ruinée. Un hangar est situé en face du moulin.

Le bief et ses différents canaux et vannes sont encore en place. Le fossé en eau, depuis la Mare, passe sous la route de Saint-Galmier et se dirige vers la base du moulin pour rejoindre en aval le bief qui se poursuit. En amont du moulin, une vanne permet au trop plein d’eau, par le jeu d’une seconde vanne, d’être évacué soit vers la rivière de la Mare, soit vers le bief.

  • Murs
    • calcaire enduit
    • brique
    • résidu industriel en gros oeuvre enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre, en brique
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Énergies
    • énergie hydraulique produite sur place
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Propriété de l'Hospice de Montbrison

Documents d'archives

  • 42 - AC Montbrison. A Hospitalières de Montbrison Série O 159 : Domaine le Moulin (Hôpital-le-Grand) * 08 août 1864 : A l’origine l’eau amenée au moulin repartait immédiatement à la rivière, c’est le raccordement du bief avec l’autre qui a privé par la suite les habitants de l’Hôpital de cette ressource en eau, une portion du bief entièrement neuve arrêtant les eaux à l’extrémité de notre bief et les conduisant à l’autre. M. Favrot était nommé expert pour le raccordement. * En 1864, le barrage entre les parcelles 138 et 153 sert à l’autre moulin Dulac qui est sur la commune de Boisset-lès-Montrond. Les hospices de Montbrison ont demandé l’autorisation de faire construire en pierres la levée établie sur le rivière de la Mare pour amener les eaux destinées à faire jouer leur moulin de l’Hôpital-le-Grand. Cette levée et le canal qui est à la suite, étaient autrefois propriété exclusive des hospices de Montbrison, par suite d’arrangements intervenus entre eux et M. Dulac, ils sont devenus communs entre eux en sorte que les eaux dérivées de la Mare en ce point sont actuellement employées au service des deux moulins. En 1860, après la demande formée par les hospices et par M. Dulac, messieurs les ingénieurs se transportèrent sur les lieux…M. le maire de l’Hôpital s’y rendit également…Le fermier du moulin des hospices n’a pas eu connaissance de l’enquête publique. Le maire et un certain nombre d’habitants de la commune ont demandé qu’il fût installé dans la levée et à une hauteur déterminée une vanne destinée à laisser s’échapper une certaine quantité d’eau pour l’utilité des dits habitants. Cette proposition est contraire à la possession des hospices, il n’existe point de vanne dans la levée actuelle dont la création remonte à plusieurs siècles…l’établissement d’une vanne ne laisserait pas aux fermiers des moulins la possibilité de réduire, par des écluses, les eaux pendant les sècheresses afin d’assurer pendant quelques heures au moins dans la journée le jeu des dits moulins…risque de priver les habitants de l’Hôpital-le-Grand et des communes voisines de la faculté de faire moudre leurs grains à proximité ou les exposerait à de grands déplacements…Les hospices s’opposent donc à cette vanne. Si l’administration allait dans le sens du maire, ils retireraient leur demande de construction neuve et utiliseraient l’actuelle levée en bois. * 04 décembre 1867 : Rapport final des dépenses du barrage du moulin : 15 259,83 F, M. Mattray François entrepreneur à Saint-Just-sur-Loire, adjudicataire des travaux. Suivi des travaux par M. Chavant, conducteur des ponts et chaussées. Dessin, avant métré, détail estimatif, dressés par l’ingénieur ordinaire Feverstein le 30 avril 1864 à Saint-Étienne. * 21 juillet 1884 : courrier de M. Laveille, meunier de l’Hôpital-le-Grand : M. Laveille vient d’être victime d’une concurrence par suite de la construction d’un nouveau moulin à proximité de chez lui, qui lui a pris toutes ses pratiques ; il vient d’être pratiqué à son préjudice une saisie mobilière à la requête des hospices qui le met dans l’impossibilité de continuer son bail, attendu que ce dernier cas a fini d’éteindre sa clientèle. * 04 janvier 1904 : La commission décide la vente du moulin.

    AC Montbrison : Archives hospitalières
  • 42. AC Montbrison. A Hospitalières de Montbrison Hospice des infirmes et indigents. Sommier des baux à ferme et à louer – 1813 à 1854 : Moulin de l’Hôpital-le-grand (baux de 6 ans) - 04 avril 1818, bail à ferme à Claude Plasse et Antoinette Boyer - 25 septembre 1825, Henry Tissot et François Durris - 21 avril 1831, Jean Chomarat et Marguerite Salardon - 09 avril 1836, Claude Menu, propriétaire à Sury - 19 juin 1841, idem - 14 août 1846, mariés Comparel et Grangier - 11 août 1849, Garnier Henri, père et Garnier Benoît, fils - 12 juin 1852, mariés Antoine Tissot.

    AC Montbrison : Archives hospitalières
  • 42. AC Montbrison. A Hospitalières de Montbrison Sommier Fermages et Locations – 1791 à 1819 : Moulin et fonds y réunis, commune de l’Hôpital-le-Grand - 20 mars 1791, bail à ferme du moulin et fonds à Jean Julien, meunier pour 8 ans (de 1792 à 1790) - 27 germinal an VIII, bail à ferme à Antoine Combray, boucher à Montbrison pour 6 ans (an IX à an XV) - 04 mai 1806, bail à ferme à Jean Durrieux, meunier à l’Hôpital pour 6 ans (1806 à 1812).

    AC Montbrison : Archives hospitalières
  • 42. AC Montbrison. A Hospitalières de Montbrison Domaines – Locations – Donations – 1848 à 1903. Ce domaine a été donné à l’hospice des pauvres infirmes de Montbrison par Jean-Baptiste Poncet, clerc tonsuré décédé à Montbrison le 25 février 1790, aux termes de son testament en date du 25 juin 1778. - 1849 : travaux considérables au moulin, après la sortie de Tombares et à l’entrée en jouissance de Garnier. Le béal est curé et redressé, rempellé. Le moulin remis à neuf, grande roue restaurée et câble pour le moulin pesant 20 Kg. - 1851 : la roue faite par le précédent fermier s’est toute disloquée, il a fallu la refaire, on s’est adressé à un nommé Rondel, mécanicien. Plusieurs petits travaux ont été faits autour de la grande roue, au dessous du battoir. - 1852 : le 19 avril 1852, le toit abritant la roue de pêche et la battoir s’est écroulé, peu d’avaries. - 1852 : Tissot fermier entré le 1er novembre premier a fait changer à ses frais, par Tombarel le moulin blanc et l’a mis sur les rouages en fonte. - 1853 : les deux tourillons de la roue de pêche ont été refaits en fonte à Feurs. - 1854 : A cause de l’élévation du lit de la Mare, l’eau se jetait tout entière dans le béal du moulin, il a été nécessaire de resserrer l’entrée avec un épais contrefort du côté du sud-ouest et un éperon en pierre de taille de l’autre côté, le tout destiné à supporter une partie supérieurs en bois de manière à limiter la quantité d’eau. De plus l’eau du béal ayant fait une coupure considérable dans le pâturage, il a fallu le fermer par un fort mur dans lequel a été établi deux vannes pour servir de dégorgeoir (394,15 F) - 1859 : bétonné le saut au devant de la grande roue hydraulique et fait un empellement en tête de béal. Construction d’un hangar, bouché la porte de communication de l’écurie des vaches et celle des chevaux et ouvert une autre extérieure à l’écurie des vaches qui a été pavée. - 1860 : refait à neuf la roue hydraulique, en chêne, par Rondel, mécanicien - 1863 : renouvelé une paire de meules neuves (800 F) leur épaisseur est de 29 cm pour celle du dessus, de 26 cm pour l’autre. - 1863 : refait à neuf la maison d’habitation ainsi que le four (5300 F). refait le plancher du moulin, réparé le mécanisme (1000 F). Refait une bluterie neuve avec sa soie (200 F). un déversoir a été fait par le syndicat de la Mare.

    AC Montbrison : Archives hospitalières
  • 42. AC Montbrison. A Hospitalières de Montbrison Série N 146 - Domaine le Moulin (Hôpital-le-Grand) * 26 juillet 1787 : reconnaissance par M. l’Abbé Poncet au profit de la commanderie de Montbrison du pré dit du bœuf abenevisé le 12 mai 1787, précédemment abenevisé précédemment le 17 juin 1582, Me Peronet notaire, à Claude Henrys Léonard de Bertrand : « Mre Jean-Baptiste Poncet, clerc tonsuré au diocèse de Lyon, résidant en la ville de Montbrison lequel a de gré déclaré reconnu et confessé tenir et posséder en emphytéose perpétuelle de la directe seigneurie et censive et dans la haute moyenne et basse justice d’illustre seigneur Pierre Paul Alexandre de Marspey chevalier de justice de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem commandeur de la commanderie Saint Jean de Montbrison y demeurant icy présent et acceptant l’héritage cy après confiné : à savoir un pré et paquier appelé le pré du bœuf contenant environ 4 metterées situées à l’Hôpital-le-Grand près du moulin dudit sieur Poncet… » [19 août 1748. Requête par Pierre Poncet (frère de J.-B. Poncet) conseiller au baillage du Forez contre le nommé Julien dit Drillard à l’effet d’obtenir des défenses contre lui de mener son bétail boire dans un pêchoir du requérant à l’Hôpital-le-Grand}. * 24 novembre 1812 : traité relatif au bief du moulin et limites entre la commission des hospices de Montbrison et M. Mondon. « …le déversoir du bief du moulin appartient à la commission…joint en bise le paquier qu’il a acquis de la sénatorerie de Lyon, que c’est sur ce même paquier qu’il avait permis à la commission, il y a trois ans d’appuyer un petit pont sur le dit béal. * 20 avril 1831 : la commission des hospices civiles de Montbrison donna à titre de bail à ferme, pour 6 ans, un moulin moyennant la somme annuelle de 935 F (retard de paiement, détournement d’objets mobilier garnissant le moulin, termes impayés et saisie des biens des fermiers * 14 août 1847 : adjudication de la ferme du moulin de l’Hôpital-le-Grand. Une seule commission a été déposée, elle émanait des époux Combarel, mécanicien, et Marie Grangier demeurant ensemble à montbrison. Le minimum de la commission avait été arrêté par elle à 400 F. Les époux Combarel – Grangier ont offert un prix annuel de 460 F mais à la condition que la ferme des dits moulins avec leurs dépendances leur soit concédée pour 12 années au lieu de 6. A cette proposition étaient jointes diverses propositions avec l’annexe d’un plan de travaux à exécuter dans les moulins actuels aujourd’hui hors d’ état de fonctionner, ce plan dressé et signé par Alexandre Combarel évaluait les dépenses des travaux à exécuter à 2000 F. - 1° - Les mariés s’engageraient dans l’intérêt des hospices à rétablir dans un nouveau système et sur un pied désirable, conformément au plan par eux fourni, les deux tournants à moudre le grain ; ils prenaient aussi l’engagement de créer des bluteries, l’une pour le moulin à seigle, l’autre pour celui à froment. - 2° - tous les frais de main-d’œuvre, pour l’exécution des travaux, les métaux pour les engrenages et les soies ou bluteaux pour le tamisage des farines seraient supportés par eux seuls, - 3° - que toutefois les bois nécessaires pour la confession de la roue hydraulique, l’arbre ou grand moteur, et d’autres pièces dont la fabrication exigerait cette matière, seraient pris dans la propriété de l’hospice et abattus par les preneurs, les transports, fabrication et pose restant à leur frais, que les preneurs auraient encore le droit de retenir pour être employés dans la nouvelle construction tous les matériaux de nature, tant bois que fer, autres métaux existant actuellement dans les moulins qui leurs paraîtraient encore propres à cette destination, - 4° - que les soumissionnaires accepteraient à leurs risques et périls le volume de la chute d’eau actuel destiné à imprimer à la roue hydraulique son mouvement de rotation, tel que le tout existe actuellement… - 5° - qu’ils s’obligent d’exécuter et achever dans un délai de 2 ans, à partir du jour de la signature du bail tous les travaux de réparations projetés, - 6° - Enfin qu’à l’expiration de la ferme tous les agencements, constructions, réparations qui auraient été faites par les époux Combarel, ainsi que toutes les moules, rouages, agrés, ou tels et généralement tous instruments servant à la mouture qui auraient été par eux placés et introduits dans les dits moulins seraient propriétés de l’hospice. Acceptation de la commission des hospices. État des objets existant dans les moulins : Moulins : - Le tournant à seigle ne fonctionne plus, il ne reste de ce tournant que les deux meules dont la mouvante, ou celle de dessus a une épaisseur de 20 centimètres dans le milieu et un diamètre de 1,70 mètre. La meule fixante, ou de dessous, est d’une épaisseur sur les bords de 18 centimètres, de 20 centimètres à son centre. Son diamètre est d’ 1,71 mètre. Ces meules sont en très bon état. Leur Beffroi et autres appareils n’existent plus. - Le tournant à froment fonctionne mais assez mal. La meule mouvante a sur les bords 27 centimètres, son diamètre est de 1,74 centimètres. La meule gisante à la même épaisseur et le même diamètre. Ces meules sont en très bon état, comme celles du moulin à seigle ; elles permettent de durer de longues années. Ces dernières sont entourées de leur beffroi et autres appareils en fort mauvais état. - Battoir à Chanvre : Le bachat en pierre de ce battoir est en deux pièces, liées ensemble par deux pattes ou liens en fer. La meule roulante est bonne et paraît devoir durer longtemps. L’arbre en fer de la meule ainsi que son conducteur sont à renouveler. Ce battoir est situé à l’extérieur oriental du bâtiment qui renferme les tournants à grains, sous un vaste chapis, qui abrite également les deux roues hydrauliques qui font mouvoir les deux tournants à grains. Sous ce chapis se trouvent encore 58 pierres de taille, ou 53 m² d’assises, formant les murs de supports des roues hydrauliques, lesquelles pierres, ou assises sont destinées à entrer dans la nouvelle maçonnerie que les adjudicateurs se proposent de faire en remplacement de celle aujourd’hui existante qui sera par eux démolie. - Ustensiles servant dans les moulins : 1 – deux roues hydrauliques en bois, entièrement usées et hors de service, 2 – trois tourillons, 3 – huit frettes pour lier les arbres des roues, 4 – cinquante boulons fermant les roues hydrauliques, 5 – roue en bois du battoir, un tourillon et deux frettes, 6 – deux lanternes en fonte mues par les roues engrenage, 7 – les deux arbres en fer des lanternes, 8 – deux huches hors de service…Le sieur Combarel pourrait, par la suite établir un pressoir à faire l’huile, avec possibilité de récupérer tous les ustensiles, meules, souches et autres agencements effectués par ses soins. - Objets de la ferme : Les moulins se composent : d’un bâtiment à froment, d’un buttoir à chanvre, de bâtiments, écurie, fenières et d’habitation, jardin, prés, pacquiers, le tout contigu et attenant aux dits moulins. * 1849 : M. Combarel se désiste du bail du moulin de l’Hôpital. * 12 mai 1849 : un expert se rend au moulin pour constater les objets qui existaient à l’entrée du sieur Combarel dans le moulin et qu’il a détruits, changés ou endommagés, notamment le plancher de la cuisine, une meule brisée, examiner si la roue de pêche est capable de faire mouvoir les deux meules. * 16 mai 1849 : Benoît Nurolle se plaint de ne pas avoir pu participer à la régie des moulins des hospices conjointement avec Combarel et Jean Tissot, ceux-ci s’y sont opposés malgré l’autorisation donnée par les hospices de régir avec J. Tissot les moulins * 11 août 1849 : bail pour 6 ans donné aux sieurs François Garnier, père et fils (Henri et Benoît), propriétaires cultivateurs. Domaine consistant en moulins composés d’un tournant à froment et d’un tournant à seigle, d’un battoir à chanvre, de bâtiments écuries, fenières, jardin, pré, pacquiers, terres…plus 4 autres terres non contiguës, pour 600 F par an. Entretien de la levée, le béal et la conduite d’eau tous les 3 ans, à cet effet, des pièces de bois seront enfoncées à 100m de distance les uns des autres, lesquels serviront de point de repère. Une double pelle sera établie à l’angle tendant du pré au moulin, dans le cas d’inondation. Le fermier en sera responsable si les pelles ou vannes ne sont pas levées par lui * 06 janvier 1854 : d’après acte du 11 août 1849, F. Garnier est devenu fermier des moulins de l’Hôpital et du domaine de la Basse-Cour. * 1852 : désistement d’Henry et Benoît Garnier frères de la ferme des moulins. * 12 juin 1852 : bail à ferme en faveur des mariés Antoine Tissot et Antoinette Bourgier pour 9 ans…les moulins se composant de deux tournants à seigle et froment et d’un battoir à chanvre… * 23 avril 1858 : dédit du sieur Tissot après 6 ans de fermage du moulin. * 02 mars 1863 : le sieur Thévenon, fermier du moulin a depuis qu’il exploite le moulin a apporté d’importantes améliorations non seulement à l’usine mais aussi aux fonds compris de la ferme, que le prix de la ferme est d’actuellement de 710 F et que son bail expire le 1er novembre 1864, qu’à raison de la reconstruction de la maison d’habitation le prix de la ferme pour l’avenir devra nécessairement être augmentée…passera à 900 F pour les 4 premières années et à 1000 F les 4 dernières (8 ans au total). Prorogation pour 8 ans du bail au sieur Thevenon. * 23 février 1865 : plainte de M. Dulac Émile, propriétaire du moulin de Boisset en fermage, contre le fermier du moulin de l’Hospice qui profite des eaux du béal commun. * Janvier 1886 : les hospices de Montbrison possèdent sur la Mare, un barrage fixe qui dérive les eaux de cette rivière pour faire mouvoir un moulin dépendant de leur domaine…Après le moulin des hospices, le bief continu jusqu’au Boisset où il va faire tourner les roues du moulin de M. Sardin. Dans la séance du 03 septembre 1883, les hospices approuvent la proposition de M. Sardin qui décide d’établir une vanne mobile sur la levée pour pouvoir, en pratiquant des chasses en temps opportun débarrasser le lit de la rivière des sables qui en s’accumulant encombrent le bief. Du 23 juin au 19 juillet, le barrage est coupé en pierre de taille et en béton hydraulique. Conduite des travaux par Berger A., conducteur des ponts et chaussées. Penot Claude, entrepreneur, tailleur de pierre à Sury-le-Comtal. Blanc Jean-Baptiste, serrurier à Sury-le-Comtal pour la vanne du barrage en 1885. G. Guérin, tailleur de pierre à Moingt. * 29 octobre 1887 : bail à Etienne Sardin pour 9 ans, propriétaire meunier demeurant à Boisset-lès-Montrond, au moulin de la Tour. Bail à 900 F / an. Il aura la faculté de sous-louer, à ses risques et périls, les bâtiments d’habitation et d'exploitation. * 17 septembre 1890 : M. Sardin consent à résilier son bail en faveur de M. Mognier Louis, propriétaire à Saint-Marcellin. Il ferait à ses frais la roue de pêche et la bluterie mais le bois proviendra de l’exploitation, et souhaite un bail de 12 ans. Il demande la réfection de la toiture et en même temps l’élévation des murs à la hauteur de la maison d’habitation * 1891/92 : travaux aux courroies, roues et engrenages du moulin par M. Chatain, constructeur mécanicien à Lyon : Un grand engrenage denté dit Hérisson avec son pignon, un rouet cône avec son pignon, arbre et poulie, une courroie avec ses 2 pignons, un arbre vertical avec une courroie cône pour commander deux transmissions, des petits arbres et poulies pour la commande d’un élévateur. Le tout pour le prix de 17692 F. * 24 mai 1891 : adjudication de la ferme du moulin au profit de M. J.-L. Mogier, meunier, demeurant à l’Hôpital-le-Grand, jusqu’au 1er novembre 1904, pour le prix de 900 F. L’adjudicataire sera tenu de monter à ses frais dans l’année qui suit, la roue motrice des moulins et les bluteries, en emplacement de celles qui existent actuellement. * juin 1894 : demande de faire exécuter les travaux et réparations nécessaires pour rendre solide et étanche les berges du bief dérivant les eaux de la rivière de la Mare pour faire mouvoir 2 moulins. * 23 août 1898 : demande d’achat du sieur Louis Mogier, fermier actuel du moulin. * 17 octobre 1898 : proposition du sieur Mogier d’acquérir pour 30 000 F le moulin et certains terrains (compris entre le bief, à partir du barrage de prise d’eau et la rivière la Mare, …) soit 8,5 Ha. Somme insuffisante pour les hospices. 07 novembre 1898, désaccord des deux parties. 17 avril 1899, offre de 35000 F du meunier. 03 juillet 1899, rejet de la proposition des hospices. * 10 novembre 1902 : le moulin de la Tour dont le sieur Sardin Étienne père, débiteur des hospices, possédait la moitié et le clos de Seyre qui appartient en entier à M. Sardin père, ont été acquis par M. Poncet au prix total de 32100 F. Les immeubles indivis entre Étienne Sardin, propriétaire à Boisset, ancien minotier et Georges Sardin, minotier demeurant au lieu de la Tour. * 30 mai 1904 : procès verbal d’estimation. Les dits immeubles A (127, 129, 130, 131, 132, 133)…la hauteur de chute est de 1,61 m, le débit du bief varie entre 500 et 800 l/seconde, force d’environ 12 chevaux vapeurs au minimum. Le bâtiment servant de moulin comprend dans le sous-sol un beffroi et son mécanisme de mise en marche, au rez-de-chaussée deux paires de meules, au premier les poches du diviseur et un boisseau à blé propre, au deuxième les bluteries. Le bâtiment d’habitation : au rez-de-chaussée un dépôt, une cuisine et une chambrette avec évier et cave sur le derrière, au premier étage deux chambres et le grenier à farine. Estimation totale à 8075 F. * 01 août 1904 : avis de M. Dupin avocat sur la suppression du moulin de l’Hôpital. La commission décide la suppression de ce moulin (changement du mécanisme par un neuf, plus perfectionné, dépense évaluée à 25000 F, entretien du moulin, du barrage, des vannes et du bief nécessitent des dépenses très élevées, dont certaines sont à projeter pour très bientôt) à partir du 01 novembre 1904 (date de l’expiration du bail en cours) cette suppression sera dénoncée à M. Poncet, propriétaire du moulin de la Tour, ayant droit de MM Dulac Frères…Décide ainsi que les bâtiments et le terrain d’environ 7,50 Ha seront affermées pour exploitation agricole, en mettant à la charge du fermier le curage du bief. * 14 janvier 1905 : bail à ferme au sieur Mogier J.-Louis, fermier demeurant au domaine de la Nouvelle Pommière (Prétieux) du 07 novembre au 31 octobre 1905. * 1905 : le coût des travaux exécutés en 1904 au barrage de prise d’eau du bief commun a été de 29000 F M. Arnaud entrepreneur à Montbrison, avenue d’Alsace Lorraine. * 23 décembre 1905 : bail cédé à M. Mogier pour deux ans, du 1er novembre 1905 au 31 octobre 1908, affermé que pour l’exploitation agricole, le moulin ne sera pas mis en marche. * 1907 : les 4 prises d’eau que les hospices ont le droit d’établir d’après la transaction du 10 décembre 1861. * 12 mars 1907 : évaluation de la puissance hydraulique du moulin par l’ingénieur des ponts et chaussées : le moulin de l’Hôpital dont les hospices sont propriétaires est alimenté au moyen d’eaux dérivées de la rivière la Mare par un bief commun à ce moulin et à celui dit la Tour à environ 1500 m en aval. Depuis 1902 le service du canal du Forez ne délivre plus d’eau pour le service du moulin de la Tour. * 27 janvier 1908 : estimation du moulin par MM. Barbier et Josserand, les constructions et le terrain arrivent à une valeur totale de 20141,35 F y compris la chute estimée à 4000 F. Projet de mise en vente à l’amiable avec la terre attenante d’une superficie d’environ 85 ares…des affiches seront apposées… * 27 janvier 1908 : rapport d’expertise des toits et terrains dépendant du moulin de l’Hôpital. Les bâtiments à évaluer se composent : 1 – d’une maison à usage d’habitation et servant d’annexe au moulin, élevée d’un étage sur rez-de-chaussée, bâtie partie en pierre et partie en pisé de terre. Mauvais état des planchers, toitures, boiseries, charpente, peintures et vitreries. Surface de 103,27 m². 2 – d’un bâtiment servant actuellement de moulin à farine, élevé sur rez-de-chaussée avec sous-sol et de deuxième étage construit en pierre et pisé ; plancher et toiture en mauvais état. Surface de 76,50 m². 3 – d’un appentis comprenant sous-sol et rez-de-chaussée à usage de débarras adossé au moulin et construit en maçonnerie. Surface de 17,50 m². 4 – un hangar monté sur pilastres en briques et 2 murs en maçonnerie et pisé en mauvais état. Surface de 108 m². 5 – une petite porcherie à deux cases en maçonnerie, adossée contre l’écurie. Surface de 18,60 m². 6 – deux écuries avec fenil au-dessus, pierre et pisé, très mauvais état. Surface de 77,52 m². La valeur de la chute d’eau du bief de 12 chevaux vapeurs, du bief, vannes et ponceaux et aménagements intérieurs du moulin : 1 – moteur : roue hydraulique en fer et en bois est une copie du système « Saybien », les planches des augets seraient à changer. 2 – mécanisme : le mécanisme est en général très lourd et démodé, les engrenages sont d’une force triple à la force nécessaire pour assurer une marche sûre. Les patins de transmission sont primitifs et les arbres mal établis aussi. 3 – meules : les deux paires de meules dont le diamètre est de 1,50 m sont assez bonnes. 4 – Bluteries : les deux bluteries hexagonales d’une longueur de 4,50 m et de 3 m de périmètre. 5 – accessoires : 2 vis sans fin dont une située au rez-de-chaussée avec commande pour engrenages d’angle et une autre placée en dessous d’une des bluteries (3 et 7 m de long) ; élévation et chaîne à godets. * 06 avril 1908 : M. Bidault, fermier du moulin de Boisset-lès-Montrond serait intéressé par cet achat (il doit bientôt quitter le moulin de Boisset). * 05 décembre 1908 : bail de deux ans à J.-Louis Mogier (jusqu’au 31 octobre 1910), fermier au domaine de la Nouvelle Pommière, et y demeurant. * 07 décembre 1908 : bail passé au profit de M. Mogier pour le domaine du Moulin de l’Hôpital. Les bâtiments compris dans le bail ne sont affermés que pour l’exploitation agricole, le preneur ne devra pas mettre le moulin en route, le bief sera curé, l’administration ayant l’intention de vendre tout, ou partie, des immeubles présentement affermés, le présent bail sera résilié de plein droit en fin d’année dans laquelle la vente aura été réalisée. * 15 février 1909 : la vente du moulin de l’Hôpital est décidée et sa mise à prix fixée à 4000 F. Vente par adjudication. Le produit de cette vente sera placé en rente sur l’état Français en attendant la réalisation du projet de reconstruction de l’hôpital. * 21 février 1910 : Le PV de l’adjudication sur surenchère du moulin et du terrain attenant, tranché au profit du sieur Mogier, le 09 janvier 1910, moyennant la somme de 1961 F. * 18 juillet 1910 : location de 6,60 Ha de terrain à l’Hôpital consentie au sieur Mogier pour 10 ans (terrain qui n’avait pas été compris dans la vente) A (132, 134, 131a, 131b, 147, 149, 163, 138…). * 22 mars 1920 : souhait d’un nouveau bail de 12 ans pour J.-L. Mogier, minotier à Châtillon-sur-Chalaronne (Ain)…refus de la commission.

    AC Montbrison : Archives hospitalières - Série N 146 - Domaine le Moulin (Hôpital-le-Grand)
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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