Dossier d’œuvre architecture IA42003827 | Réalisé par
Renaud-Morand Bénédicte (Contributeur)
Renaud-Morand Bénédicte

Conservatrice du patrimoine, chercheure de 1994 à 2023 au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Clermont-Ferrand).

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  • enquête thématique régionale, Patrimoine des lycées
École professionnelle, dite collège d'enseignement technique, actuellement lycée professionnel hôtelier
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Auvergne-Rhône-Alpes - Saint-Chamond
  • Commune Saint-Chamond
  • Adresse 7 rue de la Sabotte
  • Cadastre 2017 AI 70 à 73 ; 76 à 78

Si l'on devait énoncer les principales caractéristiques urbaines du LEP hôtelier de Saint-Chamond, au sein d'un corpus de 85 autres établissements publics (situés dans les quatre départements de l'Auvergne auxquels a été ajouté le département de la Loire), elles seraient : la discrétion (dans le paysage urbain) et la situation en lisière, combinaison qu'il partage avec neuf autres lycées1.

Il tire sa discrétion du fait d'avoir été implanté loin de tout axe routier important, étant simplement relié à la rue François-Gillet par un diverticule perpendiculaire qui ne se développe que jusqu'à la partie basse d'une parcelle en forte pente alors que le bâtiment principal est situé dans sa partie haute. La zone urbaine (UCb) dite "à vocation principale d'habitats isolés ou groupés"2 dans laquelle le site d'implantation avait été sélectionné imposait une hauteur maximale de sept mètres. Même si une dérogation a pu être accordée au titre d'équipement communal, l'encastrement dans la pente ne lui avait pas fait gagner en visibilité. Cette dernière caractéristique ne semblait pas recherchée : cela correspond à un état d'esprit typique des années 1970, début des années 1980. Par exemple, le lycée professionnel de Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme), presque contemporain (construit en 1981-1983), répond à cette même catégorie d'injonctions : discrétion, lisière urbaine. De plus il est lui aussi installé sur les hauteurs de la ville, en belvédère, bénéficiant d'une relation visuelle avec la ville (et, on peut le supposer, bénéficiant également d'un air sain), plutôt donc qu'affirmant un caractère dominateur3. On pourrait le comparer à un lycée d'une époque antérieure, le lycée Emile-Duclaux d'Aurillac : construit en 1887 sur une pente, il joue de son emplacement afin, au contraire de Saint-Eloy et de Saint-Chamond, d'accentuer sa monumentalité. Ce type d'implantation a aussi pour effet d'imposer une ascension à ses usagers, qui se devait d'être intimidante au XIXe siècle, et que les architectes ont cherché à estomper à Saint-Chamond grâce à un cheminement irrégulier animé de sculptures à l'aspect de concrétions, le contraire d'un ordonnancement strict. A Saint-Eloy-les-Mines, l'entrée se faisant au sommet du versant, on descend même vers les bâtiments du lycée, encastrés eux aussi.

Il faut alors prendre en compte ce que des sondages avaient révélé à Saint-Chamond : seule la partie haute du terrain offrait de bonnes possibilités de fondations4. Et c'est pour la même raison, celle de la nature du substratum et de la configuration du terrain, que l'établissement devait être traité en un volume compact (à l'exclusion des logements de fonction, dans un bâtiment isolé, en partie basse), alors que la mode était plutôt celle des plots isolés (en fonction de considérations pédagogiques -il valait mieux "ne pas faire lycée"5, et de considérations liées à la sécurité en cas d'incendie).

Comme à Saint-Eloy-les-Mines, la construction est industrialisée et les architectes en ayant eu la charge sont des architectes de renom, à l'époque. Joseph Belmont et Pierre Sirvin sont en outre des architectes en chef des Bâtiments civils et des palais nationaux. Ils choisissent tous les deux de profiter de la commande du 1% artistique pour animer et aménager l'entrée des établissements : l'oeuvre fait ainsi corps avec l'architecture plutôt qu'elle ne se présente comme un objet à admirer.

Reproduction d'une photographie (anonyme) prise avant les travaux de restructuration : depuis le fond de la cour-jardin, vers le nord-est. Au premier plan, des éléments sculptés dans le béton teinté couleur terre de Sienne du cheminement conçu dans le cadre de la commande de l'oeuvre du 1% artistique par Gérard Singer, démolis. (CDI du lycée professionnel hôtelier de Saint-Chamond, album photos.)Reproduction d'une photographie (anonyme) prise avant les travaux de restructuration : depuis le fond de la cour-jardin, vers le nord-est. Au premier plan, des éléments sculptés dans le béton teinté couleur terre de Sienne du cheminement conçu dans le cadre de la commande de l'oeuvre du 1% artistique par Gérard Singer, démolis. (CDI du lycée professionnel hôtelier de Saint-Chamond, album photos.)

En revanche, contrairement à Saint-Eloy-les-Mines, Joseph Belmont avait eu à élaborer une relation avec un édifice existant (le restaurant d'application). Cette relation est certes ténue mais la réutilisation de la demeure d'un riche industriel dans le programme a contribué à ancrer l'établissement dans cette vallée où coule le Gier le long duquel ont prospéré les industries.

1Dans sa configuration actuelle, le lycée professionnel hôtelier de Saint-Chamond, depuis sa restructuration en 2016-2019, a gagné en volume et en un peu plus de visibilité.2Dans ce type de zone, les "équipements communaux, commerces et artisanats, bureaux et activités non nuisantes peuvent également faire l'objet d'une autorisation d'urbanisme". L'ex-CET devenu lycée professionnel peut être qualifié d'équipement communal, de même que le complexe sportif ajouté à proximité du lycée et en lien avec lui.3Il en est de même pour le lycée Charles et Adrien DUPUY, au Puy-en-Velay, dont la construction a commencé en 1971, ou du lycée hôtelier de Chamalières, dans le Puy-de-Dôme, construit entre 1977 et 1980.4Voir, en Annexe du présent dossier, la transcription de l'avant-projet sommaire des architectes.5Voir dossier IA63002719.

L'établissement est composé d'une part d'un ensemble de bâtiments construits entre 1976 et 1978, d'autre part, d'une demeure qui aurait été construite entre 1886 et 1892, désignée comme une partie constituante de l'établissement, aménagée et agrandie en 1975-1976, de façon à accueillir un restaurant d'application. A l'origine, il s'agissait d'un CET (collège d'enseignement technique).

Pour les bâtiments du XXe siècle qui nous intéressent dans ce dossier, il s'agit d'une construction industrialisée. Le procédé choisi est celui de la société SAE, mis en oeuvre par la SNES, entreprise stéphanoise de proximité. Les architectes d'adaptation sont Joseph Belmont et Danielle Cler, les architectes d'opération sont installés à Saint-Etienne, il s'agit de l'association de Henri et Yves Gouyon et Jean-Pierre Clément. Joseph Belmont était architecte des Bâtiments civils et palais nationaux depuis 1956. Il avait notamment étudié la question de séries d'édifices industrialisés avec Jean Prouvé (pour une église, à Mazamet), jusqu'à élaborer des prototypes d'établissements scolaires industrialisés à étages.

La première tranche des travaux, engagée en 1975, concernait la réaffectation de la demeure ancienne et on ne sait pas dans quelle mesure exacte Joseph Belmont y a participé. Quant aux bâtiments neufs, ils ont fait l'objet des deux tranches suivantes de travaux (1976 pour la partie externat et 1977 pour l'internat), qui ont abouti à une ouverture de l'établissement à la rentrée 1978. Entre temps, le CET dit du Langonand (du nom de la rue où il était établi, plus centrale) fonctionnait.

Sur les plans, la ville de Saint-Chamond apparaît comme maître d'ouvrage de la demeure ancienne quand le ministère de l'Education nationale (direction chargée des équipements, division des constructions industrialisées) est affiché comme celui des bâtiments neufs.

On note aussi qu'au détour d'un compte-rendu d'une réunion tenue le 23 décembre 1975, l'inspecteur de l'enseignement technique faisait remarquer que les prescriptions du ministère de l'Education nationale ne respectaient pas les normes d'isolation thermique imposées aux constructions à caractère collectif (suivant un décret du 14 avril 1974), concluant : "nous nous acheminons vers des gouffres financiers pour le chauffage".

Joseph Belmont était associé à Danielle Cler sur ce projet et il semblerait que ce soit Danielle Cler qui se soit le plus souvent déplacée de Paris à Saint-Chamond, et sur certains plans, c'est son nom qui précède celui de J. Belmont. Si un ensemble conséquent de plans sont conservés dans les archives du lycée (essentiellement datés de février 1975, pour certains modifiés jusqu'à mai 1977), il serait intéressant de vérifier que les documents liés à un "CET non identifié" conservés au Centre des archives de l'architecture contemporaine (sous la cote BELJO-C-ND-06, boîte à rouleaux n°115-5) ne correspondent pas à celui-ci et apporteraient des informations complémentaires. Le dossier d'avant-projet sommaire daté du 15 novembre 1975 et de février 1976 est très éclairant quant aux intentions des architectes, aux partis adoptés et rend compte d'éléments et configurations qui ont disparu (il est transcrit en annexe de ce dossier).

En 1980 des problèmes d'étanchéité sont à signaler (au niveau de la terrasse qui surmonte le CDI et l'administration) : dans le cadre de la garantie décennale, le groupe Cimaise est sollicité puisque Yves Gouyon et J-P Clément travaillent désormais sous le nom de cette agence. Des problèmes liés au "ciment rouge" sont également évoqués.

Ce "ciment rouge" renvoie au "béton teinté couleur terre de Sienne" qu'a utilisé Gérard Singer pour sculpter des éléments de cheminement et décoratifs au titre de la commande du 1% artistique. Des clichés anonymes rangés dans un classeur conservé au CDI du lycée en donnent une idée. Cet aménagement était encore représenté schématiquement, semble-t-il, sur les plans du domaine datés de 2006 que l'architecte Philipe Jambresic avait produit dans le cadre d'un diagnostic de la demeure-restaurant d'application. En revanche sur les vidéos du déroulement du chantier, datées entre 2017 et 2020 et mises en ligne par l'agence Chabal architectes chargée des travaux de restructuration, des matériaux entreposés et des engins garés à l'endroit de la cour-jardin témoignent de la disparition de l'aménagement de G. Singer.

Avant même la consultation des archives régionales (qui indiqueraient précisément la nature des travaux entrepris par Chabal architectes), la comparaison des plans initiaux avec la réalité de 2022, ainsi que la vision des vidéos signalées permettent d'avancer qu'entre 2016 et 2020, c'est la partie internat et administration, située à l'ouest qui a essentiellement été agrandie, qu'un bâtiment a été ajouté à l'est de manière à fermer le préau couvert et la cour-jardin. Ainsi, le bloc externat et les façades du bloc ateliers semblent avoir conservé leur aspect initial.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 20e siècle , daté par source , (incertitude)
    • Secondaire : 1er quart 21e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1976, daté par source
    • 2016, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Belmont Joseph
      Belmont Joseph

      Domicilié à Paris.

      Architecte DPLG en 1952, BCPN en 1956, architecte en chef des résidences présidentielles en 1958 [...], premier directeur de l'Architecture (1978-1981), président de la Mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques de 1988 à 1994 (Source : fiche descriptive de la Cité de l'architecture et du patrimoine, en ligne : Archiwebture — Objet BELJO-A-1. Documents biographiques (citedelarchitecture.fr)).

      "Pour ses premiers projets, il élabore, à partir de prototypes, des séries d'édifices mettant en oeuvre des éléments industrialisés, notamment l'église de Bonnecousse, à Mazamet, avec Jean Prouvé (1959) [...], et des prototypes d'établissements scolaires industrialisés à étages." (Source : fiche descriptive de la CIAP, en ligne).

      Auteur d'un ouvrage, et d'un article notamment, qui témoignent de l'intérêt qu'il portait aux relations entre architecture et espace urbain :

      - BELMONT, Joseph. De l'architecture à la ville, Paris : éditions du Moniteur, 1989.

      - BELMONT, Joseph. "La ville éclatée", dans Technique et architecture, n°307, 1976, p. 108-109.

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      architecte des Bâtiments civils attribution par source
    • Auteur :
      Cler Danielle
      Cler Danielle

      Architecte DESA (diplômée de l'école spécial d'architecture de Paris). Domiciliée à Paris.

      Associée à Joseph Belmont pour la construction du CET de Saint-Chamond (42) devenu lycée hôtelier. (Dans un premier temps, notamment pour la description de l'avant-projet et sur un premier jeu de plans, le nom de Joseph Belmont est suivi de celui de D. Cler. Sur une série de plans datés du 18/11/1975, son nom précède celui de J. Belmont, apparaît sur la ligne "coordination" et c'est elle qui a fait le déplacement pour la réunion décisive du 23 décembre 1975.)

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Stribick
      Stribick

      Entreprise de travaux publics installée dans la Loire (42)

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    • Auteur :
      Singer Gérard
      Singer Gérard

      Source : journal Le Monde, 7 février 2007 (nécrologie)

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    • Auteur :
      Chabal architectes
      Chabal architectes

      Agence d'architecture domiciliée à Grenoble.

      Autrice de la restructuration de la partie moderne du lycée professionnel hôtelier de Saint-Chamond, entre 2016 et 2019. Information donnée par l'intendant du lycée (confirmation sur le site de l'agence Chabal architectes).

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      agence d'architecture attribution par source
    • Auteur :
      SAE (Société auxiliaire d'entreprise)
      SAE (Société auxiliaire d'entreprise)

      SAE. Constructions scolaires industrialisées. Domiciliée à Paris, avenue de New-York en 1975.

      Procédé de construction adopté pour le CET hôtelier de Saint-Chamond (42), mis en oeuvre par la SNES (Saint-Etienne, 42).

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      entrepreneur attribution par source

[Notre étude ne concernant que les établissements construits avant 1988, une place importante est faite ci-après à l'avant-projet sommaire présenté par les architectes Joseph Belmont et Danielle Cler, puisque le bâtiment a été restructuré et agrandi entre 2016 et 2020, masquant une grande partie du bâtiment d'origine que l'on s'efforcera de restituer ; voir le dossier de présentation de l'opération.]

L'avant-projet sommaire des architectes offre l'avantage de compléter clairement l'analyse des plans, coupes et élévations. Les clichés anonymes retrouvés dans des classeurs conservés au CDI du lycée (centre de documentation et d'information) illustrent les propos. En voici des extraits (il est transcrit in extenso en annexe du dossier) :

"[...] L'ensemble des bâtiments est composé de telle sorte que les secteurs soient bien différenciés tout en gardant un volume compact, orientés face à la vue vers l'est, et répartis autour d'un espace central nommé PATIO. [...] Ce jardin fera l'objet d'un soin particulier tant par ses plantations, que par ses traitements de sol : sa vocation en effet sera d'être un lien entre les divers corps de bâtiment, et de servir de lieu de rencontre. Des gradins y seront construits. Le traitement de ce patio permettra notamment d'y intégrer une oeuvre dans le cadre du 1%. [...]"

Suit une description détaillée du plan et des différentes destinations des espaces et blocs.

"L'un des niveaux en terrasse, nommé N.438,6 sera partiellement accessible et contribuera à faciliter la liaison entre l'internat et les différents secteurs d'activité.

Une circulation couverte y est prévue sous forme d'auvents de toile. Ce niveau, qui donne sur le patio et qui lui est relié par un escalier extérieur, devrait être un lieu d'animation et de rencontre complémentaire au jardin intérieur. [...] Cette organisation en plan est traduite en volumes par des décrochements de 3,60 ou 7,20 m, les façades étant tramées sur 3,60 m. Ces dispositions permettent de bien différencier l'architecture du CET -espaces de travail-, du CET -espaces logements-. [...] La conception d'ensemble est basée sur la trame de 7,20 m x 7,20 m et ses sous-trames à l'exception de la salle polyvalente dont la portée est de 14,40 m."

Toutes ces données peuvent être vérifiées in situ ou, pour ce qui concerne le 1% artistique surtout, via les clichés qu'on doit pouvoir dater des années 1980. Il manque néanmoins à cette couverture photographique une vue des auvents dont on sait par un témoignage oral d'un usager qu'ils ont existé, qu'ils étaient de couleur orange. Techniquement, ils étaient décrits comme devant être en "toile plastifiée à structure métallique", "de fabrication allemande (Stromeyer) ou française (Saint-Frères), [sont] fixes et faciles à déposer et à manipuler. [Ils sont] conçus pour résister aux vents et à l'eau de pluie."

Ainsi, grosso modo, le bâtiment est passé d'un plan en U, ouvert, à un plan à cour intérieure. Il a perdu, dans un premier temps, ses auvents, puis son aménagement décoratif en béton teinté terre de Sienne (voir la description de l'oeuvre, transcrite en annexe), de même que la cage d'escalier métallique ouverte permettant de passer de la cour-jardin intérieure à la terrasse. La cour a été réaménagée, la terrasse n'est plus accessible. Les corps de bâtiments situés en partie haute de la parcelle, à l'ouest, ont été enveloppés et agrandis, mais les façades est et sud du bloc de l'externat et les façades nord et est du bloc des ateliers attestent de l'aspect primitif de l'ensemble : des éléments préfabriqués en béton, avec baies, forment des travées, interrompues aux angles par des pans de mur en béton strié, et interrompues pour la façade des ateliers par la saillie d'un escalier demi-hors-oeuvre.

La prospection intérieure n'a pas été menée de façon assez systématique pour évaluer les modifications par rapport au projet de 1975-1976.

  • Murs
    • béton pan de béton armé
  • Toits
    béton en couverture (incertitude)
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
    • dalle de béton, en béton armé
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour suspendu
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour suspendu
  • Statut de la propriété
    propriété de la région

Dossier ponctuel : d'opportunité (présence d'archives au sein du lycée et intérêt manifesté par ses usagers pour l'histoire de l'établissement).

Nota bene : les archives communales n'ont pas été consultées, les intérieurs très peu visités, eu égard à la problématique de l'étude qui porte sur l'inscription des lycées en espace urbain. Les clichés qui illustrent le dossier ne sont pas celles d'un photographe professionnel.

Documents d'archives

  • Archives du lycée hôtelier de Saint-Chamond. Dossiers CET : construction de bâtiments neufs et aménagement d'un bâtiment existant. Boîtes et dossiers non cotés, conservés dans le bureau de l'intendant ou dans le local d'archives, 1974-2001.

    Contenant principalement :

    -CET hôtelier, plans, J. Belmont, D. Cler, H. + Y. Gouyon, J-P. Clément,1975

    -CET hôtelier, plans et cahier des prescriptions spéciales pour l'aménagement du bâtiment existant, H. + Y. Gouyon, J-P. Clément,1975, dossier de consultation

    -Dossier d'avant-projet sommaire, 15/11/1975-février 1976

    -courriers : de l'inspecteur principal de l'enseignement technique, 1976

    -Comptes-rendus des réunions de chantier ; plans d'entreprises, 1976

    -plaquettes de présentation de l'établissement, non datées

    -dossier de réfection des toitures, 2001

    -dossier de réfection des façades du "château", 2008

    (-plans du centre d'apprentissage féminin de Saint-Chamond, par Jean Bernard, architecte en chef du département de la Loire, 24/7/1951)

    A Lycée professionnel hôtelier Saint-Chamond
  • Archives départementales de la Loire. 1186 W 225. CET hôtelier Saint-Chamond, 1975-1985.

    Documents portant essentiellement sur la commande des deux oeuvres du 1% artistique.

    AD Loire : 1186 W 225

Annexes

  • Dossier d'avant-projet sommaire, par J. Belmont et D. Cler, architectes, 15/11/1975 ; février 1976
  • Mission donnée à Gérard Singer pour l'aménagement paysager réalisé au titre du 1% artistique, 1978
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2022
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Renaud-Morand Bénédicte
Renaud-Morand Bénédicte

Conservatrice du patrimoine, chercheure de 1994 à 2023 au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Clermont-Ferrand).

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