Dossier d’aire d’étude IA00141303 | Réalisé par
Dandel Elisabeth
Dandel Elisabeth

Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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Guégan Catherine
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel d'Auvergne-Rhône-Alpes (2006-...)

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Renaud-Morand Bénédicte (Rédacteur)
Renaud-Morand Bénédicte

Conservatrice du patrimoine, chercheure de 1994 à 2023 au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Clermont-Ferrand).

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  • enquête thématique régionale, Patrimoine des lycées
Présentation de l'aire d'étude des lycées publics de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Auvergne-Rhône-Alpes

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a en charge 273 lycées publics dont la répartition sur le territoire est étroitement liée à sa géographie et à sa démographie. Ils se concentrent essentiellement autour des grandes zones urbaines et dans les bassins d'emploi. En zone rurale ou de montagne, ils sont moins nombreux et plus dispersés. La spécificité des enseignements dispensés dans les établissements à orientation professionnelle, technique ou agricole, est en outre liée au contexte économique du territoire sur lequel ils sont implantés. Leur implantation est également liée à des données d'ordre historique et politique. Les premiers établissements d'enseignements supérieurs apparaissent dès le 16e siècle, avec les collèges de Tournon (Tournon-sur-Rhône, Ardèche, 1538) ou de la Trinité (Lyon, 1527). Essentiellement tenus par des ordres religieux (jésuites ou oratoriens), ils se multiplient au 17e siècle, à la suite de la Contre-Réforme ; leur nombre reste à peu près stable jusqu'à la Révolution. La répartition géographique de ces anciens collèges, dont un grand nombre sont aujourd'hui des lycées, obéit peu ou prou aux mêmes critères :  une densité très inégale, avec une concentration particulière dans la vallée du Rhône et dans celle de ses affluents (Ardèche, Isère), ou sur des axes de circulation importants, toutes zones de forte activité économique. Ailleurs, ils apparaissent plus dispersés, notamment en Auvergne où le relief montagneux et les difficultés de communication jouent un rôle non négligeable. La création des lycées par la loi du 1er mai 1802 (11 floréal an X) va entraîner une croissance notable des constructions, qui prendront un nouvel essor sous la IIIe République. Les municipalités vont jouer un rôle prépondérant dans cet essor, avec lequel va se mettre en place un certain nombre de principes constructifs qui domineront l'architecture scolaire jusqu'à l'apparition du mouvement moderne.

Les modalités d’inscription urbaine  des lycées (ou de leurs équivalents depuis 1802) et celles de leurs choix d’emplacement, sont les mêmes d’un bout à l’autre de la Région. Les instructions ministérielles prévalent sur tout le territoire national et dominent d’éventuelles inclinations locales. Pour l’exposé de ces modalités, voir les dossiers de synthèse « Lycées publics (1802-1988) en espace urbain » et « Les collèges jésuites d’Ancien Régime (1556-1763) dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes».

Il semblerait que la disparité soit plutôt du côté des registres public et privé. Vincent Flauraud l’a noté à l’échelle de l’Auvergne, du Velay et du Bourbonnais : les lycées privés investissent plus fréquemment les lieux centraux que les lycées publics que l’on trouve plutôt dans les extensions de villes et les périphéries, participant en cela de l’évolution du phénomène urbain remarqué des géographes qui observent l’importance croissante des « réseaux le long desquels des services, des unités de production, des centres de décision s’installent à leur tour »1.

1CORBOZ, André, MORRISSET, Lucie K. De la ville au phénomène urbain. Québec : Presses de l’université du Québec, 2009, p. 251.
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2010, 2016, 2022
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dandel Elisabeth
Dandel Elisabeth

Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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Guégan Catherine
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Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel d'Auvergne-Rhône-Alpes (2006-...)

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Renaud-Morand Bénédicte
Renaud-Morand Bénédicte

Conservatrice du patrimoine, chercheure de 1994 à 2023 au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Clermont-Ferrand).

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