Dossier d’œuvre architecture IA63002600 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine Michelin
Cité "employés" des Neuf-Soleils - DOSSIER EN COURS
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermont-Auvergne-Métropole
  • Commune Clermont-Ferrand
  • Dénominations
    cité
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

L'élément fondateur de la cité des Neuf-Soleils - devenue une cité pour les ingénieurs - est vraisemblablement la clinique Michelin, dite aussi clinique des Neuf-Soleils, créée et implantée sur ce site entre 1924 et 1926 à destination des ouvriers et employés de la Manufacture Michelin : l'emplacement a été choisi pour son caractère aéré, "à l'abri des bruits et des fumées de la ville et des usines". La clinique accueillait en particulier, dans quelque 65 chambres, un service de chirurgie et une maternité - totalement autonome et qui comprenait aussi une crèche. Dès l'origine vraisemblablement, un pavillon avec jardin pour le médecin-chef (au nord sur la rue) et une maison pour le concierge, y avaient été adjoints ; un deuxième pavillon sera bâti à côté du premier entre 1947 et 1953. Agrandie entre 1965 et 1968, la clinique a finalement été démolie en 1987-1988, après une réduction progressive de ses services dès 1978. L'habitation du concierge est détruite en même temps que les bâtiments de la clinique. Le pavillon du médecin-chef, lui, disparaît entre 2004 et 2006, tout comme le deuxième pavillon voisin.

Les premières habitations de la cité à proprement parler, destinées à l'origine semble-t-il aux infirmières et sages-femmes, datent des années 1929-1930 ; elles étaient implantées au nord-ouest de la clinique à proximité du carrefour entre les actuelles rues Marivaux et du Docteur-Chibret. Une première demande d'autorisation de construire 4 maisons rue du Docteur-Chibret (et de part et d'autre d'une nouvelle rue à créer, la rue Marivaux) est faite en juin 1929, puis le projet est réduit à 3 maisons dès août 1929 (le permis de construire est accordé le 08/08/1929). Mais en décembre 1929, l'autorisation pour l'édification d'une autre maison de 12 pièces, comme "dépendance" de la clinique-maternité est à nouveau sollicitée, et obtenue début janvier 1930. Et de fait, ce sont bien 4 maisons (de deux logements chacune) qui ont été réalisées.

Tous ces logements du tournant des années 1920-1930 ont été détruits progressivement. Les deux premières habitations (les plus au sud, le long de la rue Marivaux) sont démolies en 1987-1988; Sont ensuite démolies, d'abord la maison la plus au nord-ouest entre 1991 et 1994, puis une habitation similaire (au nord, à l'angle des deux rues) entre 1999 et 2000.

Parallèlement, de nouvelles constructions ont été réalisées entre 1951 et 1953, à l'est des bâtiments d'origine : une demande de permis de construire 11 logements rue du Docteur-Chibret est déposée en octobre 1951 et acceptée le 04/12/1951. Pour la réalisation de ce petit lotissement (destiné aux jeunes ménages avec trois enfants), la rue Chibret est prolongée vers le nord-est et raccordée à la rue d'Albon. Ces 11 nouveaux logements étaient répartis entre 3 maisons individuelles et 4 maisons doubles. L'une des maisons individuelles (la plus au nord-est) est encore en place en 2020 et représente le seul vestige de la cité des Neuf-Soleils (elle a cependant été agrandie latéralement entre 1965 et 1968). Toutes les autres constructions de cet ensemble des années 1950 ont été démolies en plusieurs temps, de 2004 à 2009.

Les premières habitations de cette cité pour employés (ingénieurs), créée à proximité de la clinique Michelin, ou "clinique des Neuf-Soleils" implantée entre 1924 et 1926, datent des années 1929-1930. Tous ces logements ont été détruits progressivement : en 1987-1988 ; puis entre 1991 et 1994 ; entre 1999 et 2000, et enfin entre 2004 et 2006.

De nouvelles constructions ont été réalisées entre 1951 et 1953 mais parmi elles, une seule maison individuelle est encore en place en 2020 (tous les autres bâtiments ont été démolis entre 2004 et 2009).

Quant à la clinique, agrandie entre 1964 et 1969, elle a finalement été démolie en 1987-1988.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source, daté par travaux historiques
    • Principale : 3e quart 20e siècle , daté par source, daté par travaux historiques
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle

La presque totalité des habitations de la cité a disparu, à une exception près.

Parmi les premières maisons de la cité, on trouvait quatre habitations doubles, de deux types légèrement différents a priori, alors que les plans joints à la demande de permis de construire étaient tous du même modèle.

Les deux bâtiments les plus au sud correspondaient à un modèle à deux logements accolés par un de leurs murs-pignon, avec rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol semi-enterré, et un étage-carré. Les entrées principales se faisaient en mur-gouttereau. Les toits à longs-pans étaient couverts de tuile mécanique.

es deux autres habitations pourraient être à rapprocher d'une variante de type A, mais à 2 logements, vraisemblablement en rez-de-chaussée, avec un toit à longs-pans couvert de tuiles mécaniques ; deux appentis, disposés latéralement de part et d'autre de la maison en léger retrait de la façade, étaient couverts, eux, d'un toit à croupe avec tuiles mécaniques également.

Les 11 logements des années 1950 étaient répartis dans 7 habitations de type AA. Le type AA existe sous deux formes, en pavillon individuel ou en maison double (ici 3 habitations simples et 4 doubles). Chaque maison (avec cuisine et 3 pièces) était en rez-de-chaussée légèrement surélevé. Les toits à deux pans étaient couverts de tuiles mécaniques.

La clinique "des Neuf-Soleils" était un bâtiment tout en longueur avec une aile perpendiculaire partant du centre et un petit bâtiment parallèle à l'avant. Des toits à longs-pans et noues couvraient les deux premiers et un toit terrasse le troisième. L'agrandissement, côté sud-est à l'arrière de la clinique, avait également un toit terrasse.

Documents figurés

  • Maison individuelle de la cité Michelin des Neuf-Soleils, photographie noir et blanc, Collection Patrimoine Historique Michelin, n° catalogue 00024904, s.n., s.d. [début des années 1930 ?].

    Collection Patrimoine Historique Michelin : 00024904
  • Cité Michelin des Neuf-Soleils, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/7226, mission n° 45, réf. C2531-0251_1947_CDP2345_0045 du 10/01/1947.

    IGN : C2531-0251_1947_CDP2345_0045
  • Cité Michelin des Neuf-Soleils, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/4750, mission n° 30, réf. C2531-0381_1953_CDP3726_0030 du 19/05/1953.

    IGN : C2531-0381_1953_CDP3726_0030
  • Clinique privée Michelin des Neuf-Soleils, photographie noir et blanc, Collection Patrimoine Historique Michelin, n° catalogue 00025535, s.n., s.d. [entre 1926 et 1987].

    Collection Patrimoine Historique Michelin : 00025535
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel