Dossier d’œuvre architecture IA63002606 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine Michelin
Cité "employés" du Ressort - DOSSIER EN COURS
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermont-Auvergne-Métropole
  • Commune Clermont-Ferrand
  • Dénominations
    cité
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

La cité du Ressort, à proximité de Montferrand, est l'une des deux plus importantes cités Michelin pour employés (ici réservée aux ingénieurs) après celle de la Plaine. Elle est implantée en longueur selon un axe nord-sud, entre l'avenue de la République et la rue du Ressort.

En octobre 1924, un premier projet d'implantation de maisons dans le quartier du Ressort ("en bordure des rues du Ressort et Antoine-Bellet") donne lieu à demande de permis de construire pour 6 maisons à 2 logements (de 4 ou 5 pièces). La mairie n'accorde le permis (le 28/10/1924) que pour les deux maisons de 2 logements chacune, en bordure ouest de la rue Bellet, l'autre partie du projet étant située sur un terrain que la mairie veut réserver à une extension des cours de récréation du groupe scolaire voisin. Les deux maisons autorisées sont réalisées au cours de l'année 1925 (PV d'achèvement des travaux délivré le 26/11/1925).

Parallèlement, en février 1925, Michelin fait une nouvelle demande de permis pour la construction de 23 maisons sur des parcelles un peu plus à l'ouest, à l'écart des deux premières habitations de la rue Antoine-Bellet ; demande une fois encore repoussée par la mairie car ne prenant pas en compte les nouvelles voies projetées par la Ville dans le cadre du projet d'extension. Un autre plan de lotissement est donc soumis à la mairie en mars 1925, comprenant cette fois 15 maisons entre les rues Michelet et du Ressort : il s'agit d'un ensemble comprenant 7 maisons à 2 logements de 5 pièces, 5 maisons à 3 logements de 5 pièces et 3 maisons à 2 logements de 7 pièces. Le 29/04/1925, le permis est accordé par arrêté municipal. L'ensemble sera effectivement réalisé.

Les 7 autres constructions de la cité, implantées entre l'avenue de la République et la rue Michelet, au nord donc des précédentes, ont vraisemblablement été réalisées un peu plus tard, vers 1927. Il s'agit des mêmes types que ceux édifiés en 1925 : 4 maisons à deux logements de 5 pièces et 3 petits immeubles de 3 logements de 5 pièces.

Au total, ce sont donc 56 logements qui ont été réalisés, répartis entre les 2 premières maisons doubles de la rue Antoine-Bellet, 8 petits immeubles collectifs à 3 appartements implantés assez régulièrement du nord au sud de la cité, 11 maisons doubles (au nord et à l'est), et 3 autres maisons doubles, mais d'un modèle un peu différent, au sud-ouest. Les garages individuels semblent avoir été prévus dès la création de la cité.

L'ensemble de ces habitations a été conservé, à l'exception de l'un des petits immeubles collectifs détruit, avec ses garages, entre 1989 et 1991 pour céder la place à de nouveaux immeubles, en bordure de la rue Michelet nouvellement ouverte sur toute sa longueur.

Quelques remaniements ont été apportés à ces habitations depuis les années 1920, dont des agrandissements et très récemment l'isolation extérieure de certaines maisons, en particulier celles situées sur l'avenue de la République.

Les premières constructions de cette cité "employés" datent de 1925 ; d'autres viennent s'y ajouter en 1927. Au total, ce sont 56 logements qui ont été réalisés. L'ensemble de ces habitations a été conservé (avec toutefois quelques remaniements - agrandissements, isolation extérieure, ...), à l'exception de l'un des petits immeuble collectifs détruit entre 1989 et 1991.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1925, daté par source
    • 1927, daté par travaux historiques

Les 8 petits immeubles collectifs comprennent chacun trois appartements (un par étage). Ils sont à rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol semi-enterré, deux étages-carrés et un étage de comble. Les toitures sont à longs-pans et couvertes de tuiles plates mécaniques.

Les 2 premières maisons doubles bâties sur la rue Antoine-Bellet comprennent chacune 2 logements (avec mur mitoyen parallèle au faîtage). Elles sont à rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol semi-enterré et un étage-carré, avec entrée en mur-gouttereau. Leurs murs-pignon sont orientés et ouverts sur la rue. Les toitures sont à longs-pans, couvertes de tuiles mécaniques.

Les 11 autres maisons doubles sont accolées par un de leurs murs-pignon. Elles sont implantées globalement au nord et à l'est de la cité et implantées parallèlement à la rue principale, contrairement aux deux précédentes ; pour certaines, l'ouverture sur rue a été privilégiée au détriment de l'orientation (cas des deux habitations à l'entrée de la cité, sur l'avenue de la République). Toutes possèdent un léger décrochement central formant avant-corps en façade principale. Elles sont à rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol semi-enterré, avec un étage-carré. Les toitures sont à longs-pans et couvertes de tuiles plates mécaniques.

Le modèle d'habitation des 3 autres maisons doubles (au sud-ouest de la cité) est très semblable à celui des 11 maisons-doubles décrites précédemment, mais contrairement à ces dernières, il ne présente pas d'avant-corps central. Pour le reste, ces maisons sont également accolées par un de leurs murs-pignon ; elles sont aussi à rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol semi-enterré, avec un étage-carré mais avec un étage de comble supplémentaire. Leurs toitures sont à longs-pans et couvertes de tuiles mécaniques (creuses pour les deux maisons nord, et plates pour la maison sud).

À l'exception des maisons de la rue Antoine-Bellet (du moins à l'origine), un garage individuel est associé à chaque appartement (soit trois par parcelle pour les immeubles, deux pour les maisons) : ces garages sont souvent implantés par groupes de deux, (voire trois dans le cas de l'immeuble à l'angle de la rue Michelet), ou sont isolés ; couverts de tuiles mécaniques (creuses ou plates), leurs toits sont à deux pans ou en appentis selon leur implantation.

  • Toits
    tuile plate mécanique, tuile creuse mécanique
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, 1 étage de comble, sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à deux pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre

Documents figurés

  • Cité Michelin "employés" du Ressort, Collection Patrimoine Historique Michelin, photographie noir et blanc, s.n., s.d. [années 1930 ?]

    Collection Patrimoine Historique Michelin : 00045902
  • Cité Michelin du Ressort, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/4814, mission n° 94, réf.  C2531-0381_1953_CDP3726_0094 du 19/05/1953.

    IGN : C2531-0381_1953_CDP3726_0094
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel