• enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Cité ouvrière et bains-douches P.L.M. André Lebon
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Vénissieux
  • Commune Vénissieux
  • Adresse rue André Lebon
  • Cadastre 2020 AT 65  ; 2020 AT 64
  • Dénominations
    cité ouvrière, bains douches
  • Parties constituantes non étudiées
    bains douches

La cité ouvrière PLM André Lebon existe depuis 1936. Elle incluait dans son programme des bains-douches qui ne sont plus en activité aujourd'hui.

La Cité ouvrière André Lebon, située dans la rue éponyme, a été construite en 1936 par la compagnie de chemins de fer P.L.M. à proximité des emprises industrielles, de la gare. Elle est composée de sept immeubles collectifs, de type HBM (Habitat Bon Marché) organisés selon un plan de composition discontinu autour de la rue.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1936, daté par source

La Cité ouvrière André Lebon, située dans la rue éponyme, a été construite en 1936 par la compagnie de chemins de fer P.L.M. à proximité des emprises industrielles, de la gare. Elle est composée de sept immeubles collectifs, de type HBM (Habitat Bon Marché) organisés selon un plan de composition discontinu autour de la rue.

Les immeubles ont une cohérence dans le vocabulaire architectural et des éléments caractéristiques des constructions cheminotes de cette époque. Ils sont remarquables dans le paysage par leurs formes et leur organisation autour de l'espace public. Trois typologies de bâti sont identifiables :

Tout d’abord, les quatre bâtiments aux angles biseautés sont organisés autour d’un square commun. Ensuite, les deux immeubles quadrangulaires situés au sud, couverts d’une toiture à quatre pans, sont implantés perpendiculairement l’un par rapport à l’autre. Enfin,  le bâtiment situé le long de la rue de la Verrerie, au nord, se démarque avec sa toiture à demi-croupe, ses baies en plein cintre jumelées avec un décor d’arc en brique au rez-de-chaussée, son absence de saillie type balcon, bandeau. Cette particularité s’explique par le fait que ce bâtiment abritait des bains-douches au rez-de-chaussée. Les fenêtres étroites en arc plein cintre correspondaient aux cabines de douches. Les façades des autres immeubles sont plus sobres et possèdent des balcons en ferronneries, implantés régulièrement à tous les niveaux. Elles présentent quelques éléments de modénatures : le rez-de-chaussée est marqué par un soubassement en saillie surmonté d’une frise briques et bandeau filant, l’entrée de l’immeuble présente un auvent en bois couvert de tuiles, les fenêtres sont encadrées par des chambranles, la corniche de toiture est en saillie et travaillée en sous-face avec une frise en briques. Les toitures sont couvertes de tuiles rouges. Les cages d’escaliers possèdent des fenêtres mais les immeubles sont dépourvus d’ascenseurs.

Une ancienne habitante nous indique qu’il régnait une très bonne ambiance dans le quartier. Au pied des immeubles, les enfants sortaient jouer et les adolescents discutaient tard le soir dans le square.

Cette cité ouvrière a une valeur mémorielle, urbaine, sociale et d'usage et constitue un patrimoine remarquable et à conserver. Aujourd’hui, les immeubles de la Cité André Lebon ont été rénovés et les abords ont été végétalisés.

 Sources :

- Association Viniciacum et entretiens avec une ancienne habitante de la cité et membre de l'association.

- PLU-H de la Métropole Grand Lyon, Ville de Vénissieux, Règlement - C.3.2 Périmètres d'Intérêt Patrimonial.

  • Typologies
    architecture industrielle
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée, Cette cité ouvrière a une valeur mémorielle, urbaine, sociale et d'usage et constitue un patrimoine remarquable et à conserver. Aujourd’hui, les immeubles de la Cité André Lebon ont été rénovés et les abords ont été végétalisés.
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Cette cité ouvrière a une valeur mémorielle, urbaine, sociale et d'usage et constitue un patrimoine remarquable et à conserver. Aujourd’hui, les immeubles de la Cité André Lebon dont les anciens bains-douches ont été rénovés et les abords ont été végétalisés. A indiquer en EBP sur le PLU.

Bibliographie

  • Videlier Philippe, Banlieue Sud : Vénissieux entre les deux guerres, thèse de doctorat, université Lyon 2, 1982.

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
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