• enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Présentation de l'étude des emprises industrielles de la commune de Vénissieux
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Métropole de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Vénissieux
  • Commune Vénissieux
  • Adresse
  • Cadastre
  • Dénominations
    ville, ensemble industriel
  • Parties constituantes non étudiées
    maison du peuple

A l'origine Vénissieux est un territoire agricole (maraîchage) assez isolé. A partir de la fin du XIXe siècle de nombreuses industries vont s'implanter à proximité de la voie ferrée. En 1888, est actée la séparation avec la commune de Saint-Fons à la demande de cette dernière. Dans la foulée un ensemble de cités ouvrières sont construites, ce qui va générer une extension urbaine sous forme de poches monofonctionnelles.

La guerre de 1914-1918 donne le signal d'une industrialisation à grande échelle de la rive gauche du Rhône. Vénissieux voit son développement industriel exploser entre 1917 et 1920 (Ph Videlier - thèse de 1982, p. 112) entraînant une grande concentration de main d’œuvre et d'outillage.

Dans les années 1920, on dénombre 8 050 vénissians. En dix ans, la population a presque doublé. Vénissieux et Saint-Fons forment déjà la plus grosse concentration industrielle de toute la région lyonnaise. Autour des grandes usines vont s'élever alors les premières cités ouvrières. La construction de la Maison du peuple fut décidée en 1929 par le conseil municipal, alors présidé par le socialiste Eugène Peloux. La Maison du peuple et de la prévoyance sociale, des arts et des œuvres sociales, puisqu’elle fut appelée ainsi, fut inaugurée le 3 juin 1934. Une belle architecture art déco, réalisée par l’architecte vénissian Louis Weckerlin.

La commune va se développer autour de trois zones : le Bourg, Parilly et le Moulin à Vent. Puis, La ZUP des Minguettes est construite en 1963 sous le mandat de Marcel Houël, Maire de Vénissieux. De 1965 à 1973, 9 200 logements sont construits dans le cadre d'une zone à urbaniser en priorité (ZUP) de 270 hectares, créée par arrêté du 6 janvier 1960.

En 1973, à la suite d'un symposium de sculpture organisé par Madeleine Lambert, alors conseillère artistique de la ville de Vénissieux, les élus décidèrent de doter leur commune d'un patrimoine artistique urbain qui marque la volonté municipale d'appliquer la loi du 1% artistique. Le Centre d’art Madeleine-Lambert est installé depuis 1991 dans l’ancienne salle de bal de la Maison du Peuple. Il organise 4 expositions par an, et constitue la partie visible d’un réseau d’actions en faveur de l’art qui se développe sur tout le territoire : enseignement artistique pour enfants, jeunes et adultes aux Ateliers Henri-Matisse, résidences d’artistes, diffusion de la collection municipale d’art moderne et contemporain, participation à des projets urbains.

(sources) : Histoire & Patrimoine / Vénissieux / Ma ville / Ville de Vénissieux (ville-venissieux.fr)

Pour information : A Vénissieux, le lycée Hélène Boucher, construit en 1962 sous la direction de René Bornarel, architecte-conseil de la ville de Vénissieux, a bénéficié d’une étude, ainsi que le 1% artistique dû à Georges Salendre également en 1962. De même, les lycées Marcel Sembat et Marc-Seguin, actuellement cité scolaire Sembat-Seguin, aux Minguettes datant de 1972 sont dus à l’architecte parisien Jacques Chauliat (1916-1994).

Développement dans le temps de cités ouvrières (SNCF, Gillet et autres) jusqu'aux grands ensembles (les Minguettes).

  • Typologies
    architecture industrielle
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    chapelle
  • Protections

  • Précisions sur la protection

    La chapelle de semaine de l'église Epiphanie : Labellisé Architecture contemporaine remarquable en 2020 (réf notice MH (base Mérimée/POP : ACR0000155)

La chapelle de semaine de l'église Epiphanie : Labellisé Architecture contemporaine remarquable en 2020 (réf notice MH (base Mérimée/POP : ACR0000155)

Bibliographie

  • Videlier Philippe, Banlieue Sud : Vénissieux entre les deux guerres, thèse de doctorat, université Lyon 2, 1982.

  • Ohanian Rajak, Notes vénissiannes : Vénissieux, 25 octobre-31 décembre 1983, Hôtel de ville, [exposition organisée par le] Service culturel municipal, Vénissieux : la Mairie, 1983

    B.M.L. : 6900 Z VEN

    BM Lyon : B.M.L. : 6900 Z VEN
  • Vénissieux art dans la ville, guide 2011, Ed. la Passe du Vent, Ville de Vénissieux.

    AP
  • Au fil des œuvres, parcours artistiques à Vénissieux, Ville de Vénissieux, centre d'art Madeleine Lambert, 2024. Topo guide

Annexes

  • Maison du peuple de Vénissieux
  • Centre d’art Madeleine Lambert : Collection – Fonds municipal d’art moderne et contemporain
  • Chapelle de semaine de l'église Epiphanie Vénissieux
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon
Articulation des dossiers
Contient
Fait partie de