Chercheuse au service de l'Inventaire
- enquête thématique régionale, Eglises paroissiales du 20e siècle
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Lyon
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lyon
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Commune
Lyon 9e
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Lieu-dit
Saint-Rambert-le-Haut
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Adresse
6 place Bernard-Schönberg
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Cadastre
1998
CS
23
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-François-d'Assise
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Parties constituantes non étudiéespresbytère, salle paroissiale
Eglise Saint-François-d´Assise
Historique
Afin de comprendre les enjeux de la construction de l´église Saint-François d´Assise, il faut revenir à ses origines. Elle est érigée le 3 mai 1958 (Semaine religieuse du diocèse de Lyon, n° 26, 9 mai 1958), à la suite de la construction de la cité des Trois Gouttes (172 logements).
Les moyens sont d´abord rudimentaires, et la célébration du culte est difficile. Ainsi, la messe de Noël 1957 est célébrée dans une tente prêtée par le service de santé des armées.
Un terrain est acheté, rue Ernest Fabrègue, sur lequel on édifie la chapelle des Trois Gouttes, en 1958. Il s´agit d´un simple bâtiment en moellon couvert d´une charpente et d´une toiture métallique.
A la suite du rattachement de Saint-Rambert-l´Île Barbe par décret du 1er août 1963, la ville de Lyon envisage sur le plateau la création d´une Zone d´Aménagement Concertée (ZAC), afin de créer de nouveaux logements pour pallier le problème de l´exode rural massif. En effet, dans le contexte d´urbanisation rapide des années 1960-1970, le plateau de Saint Rambert constitue une réserve de terrain non encore exploité, intéressante par sa superficie et sa proximité du centre ville. La question de la construction d´un nouveau lieu de culte se pose alors.
Plusieurs projets vont se succéder, du début des années 1970 jusqu´en 1977, avant que la taille du futur quartier ne soit validée par tous.
En effet, les premières propositions voient une levée de boucliers de la part des associations d´habitants, qui refusent de voir s´implanter sur le site des tours de 25 étages. Celles-ci seront donc supprimées, mais la deuxième mouture est elle aussi rejetée du fait de la hauteur des immeubles (8 à 10 étages) et de l´ampleur du programme de construction. La troisième proposition sera adoptée, le programme de construction sera réduit, de même que la taille des immeubles.
On imagine au centre du nouveau quartier une sorte de petit village, un centre regroupant les services les plus importants qui permette de disposer de ses propres structures sans dépendre de Saint Rambert, situé en contrebas. Au milieu d´une salle de sport, d´une garderie, d´une bibliothèque et d´un groupe scolaire, les architectes prévoient également la présence d´un ensemble religieux. La condition posée par la Société d´Equipement du Rhône et de Lyon (SERL) est que les nouvelles constructions s´intègrent parfaitement dans l´environnement boisé du plateau.
Durant la mise au point du projet de la ZAC, l´Office Diocésain des Paroisses Nouvelles (ODPN) va lancer la réflexion sur la nouvelle église, puisque l´ancienne chapelle des Trois Gouttes n´est plus adaptée. En effet, elle est trop petite face à l´augmentation du nombre d´habitants, et donc de croyants, qui vont venir peupler le quartier. De plus, elle se situe en périphérie des nouvelles constructions, ce qui pose le problème de sa fréquentation puisqu´elle sera trop éloignée pour certaines personnes. Enfin, la SERL prévoit, sur une partie du terrain, de faire passer une route ce qui va occasionner la destruction d´une partie de l´édifice.
Dès 1971, le Père Fortune alors en place à Saint-François d´Assise propose de céder le terrain en possession de la paroisse à la SERL, pour en acquérir un équivalent mais mieux situé, au centre du nouveau quartier.
Les premiers projets de l´ODPN placent l´église dans le centre commercial, comme cela apparaît lors de la réunion du 12 avril 1976 : « la commission est d´avis qu´il est préférable que l´église soit installée dans ce centre commercial et social ». Cette position est une nouvelle fois affirmée le 19 avril 1977, « son installation dans le futur centre commercial semble raisonnable » (A. diocésaines, Lyon, fonds de l´ODPN, non classé, comptes rendus de réunions de la commission des biens immobiliers).
La même année, les constructions sont entreprises sur la route de Saint-Cyr-au-Mont-d´Or, ainsi que sur le chemin de Montpellas. L´aménagement du centre, lui, est prévu pour l´année 1980. Il est à noter que des immeubles ont déjà été édifiés sur les hauteurs de Vaise et du côté de Collonges-au-Mont-d´Or.
Au début de l´année 1979, une réunion a lieu entre la SERL et l´ODPN pour savoir quelles sont les attentes de ce dernier. Il demande 1 000 m² dans le centre commercial, la construction d´une église de 350/400 m², avec des annexes et le logement du prêtre au premier étage.
Le choix définitif de l´architecte paraît se faire lors de la réunion du 21 mars 1979, lors de laquelle la SERL présente le projet de centre commercial. L´église de la Sauvegarde ayant satisfait tous les protagonistes (« M. Tolot, qui a construit la Sauvegarde, dont la réussite est incontestable », A. diocésaines, Lyon, fonds de l´ODPN, non classé, dossiers Saint-François-d´Assise), c´est naturellement qu´il est choisi pour la nouvelle église.
Le 16 juin de la même année, les représentants de la paroisse de Saint François d´Assise se rendent à la chapelle de la Sauvegarde avec l'architecte Charles Tolot, le père Pernet (directeur de l´ODPN), le père Fressenon (curé de la paroisse Saint-François-d´Assise), M. Callard (membre de l´ODPN) et le père Payen (curé de la paroisse Notre-Dame du Monde Entier). Au cours de la visite, la simplicité et la fonctionnalité plaisent particulièrement aux intéressés, et l´on fixe une ébauche de programme pour la future église. Elle doit comprendre « une chapelle de 250 places, un petit oratoire de 20 places servant de chapelle d´hiver et recueilli en permanence, et le logement du prêtre en principe proche de l´église (soit bâtiment à part, soit plutôt au dessus des salles), A. diocésaines, Lyon, fonds de l´ODPN, non classé, dossiers Saint-François-d´Assise) ».
Le 13 décembre 1979, un compromis de vente est signé entre la SERL et l´ODPN à l´étude de Me Brun, notaire à Lyon, quant à la vente de l´ancienne chapelle des Trois Gouttes et de son terrain, soit une parcelle de 1 893 m², pour la somme de 1 080 000 fr. Cette somme doit être réutilisée pour l´acquisition d´un nouveau terrain et la construction de la nouvelle église.
Toutefois, la vente n´étant pas réalisée au cours de l´année, l´accord est revu à la hausse (environ 20%) à la suite du retard pris par les travaux et de la hausse générale des prix.
Charles Tolot est chargé de rendre un avant-projet, chose faite courant septembre 1979. Celui-ci est accepté par la SERL, et communiqué à l´association paroissiale, qui demande des modifications. On propose une église qui puisse se diviser en deux, comme aux Minguettes, mais la solution ne sera pas retenue.
Le programme mis au point comporte :
- Une chapelle de 250 places assises plus 4 salles dans l'esprit de celle de la Sauvegarde, avec des sanitaires plus importants.
- Un petit oratoire 20 places environ.
- Le logement du prêtre, en principe proche de l´église (soit un bâtiment à part, soit plutôt situé au dessus des salles).
Il faut donc un terrain de 500 à 600 m².
5 avant-projets seront réalisés avant de trouver un compromis. Il n´en subsiste que 4, dont l´étude est intéressante car elle permet de comprendre l´évolution des idées.
Dans l´avant-projet n° 1, du 31 mai 1979, l´église est séparée des autres espaces. Elle est de forme octogonale irrégulière (débordement du choeur). Une galerie permet de relier l´église à l´autre aile du bâtiment, où se trouvent la sacristie, les salles de réunion et de catéchisme, ainsi que des chambres pour le prêtre et le gardien.
L´avant-projet n° 2, daté du 2 août 1979, relie les deux espaces auparavant séparés par un grand narthex. L´église, toujours de forme octogonale, présente toujours une galerie ainsi que des tribunes. Le plan reste irrégulier, avec la présence d´une sacristie, et d´un oratoire qui sont rejetés en dehors de l´octogone. Le logement du prêtre se trouve à l'étage, au dessus des salles annexes.
L´avant-projet n° 3, réalisé le 19 septembre 1979, plus massé, propose un travail sur les élévations. L´église, demeurant de forme octogonale, présente une fois encore un porche/déambulatoire, ainsi que des tribunes. L´oratoire reste accessible directement par l´extérieur et se détache du plan d´ensemble, avec sa forme triangulaire. L´ébauche de la façade permet de constater que l´éclairage est prévu par une bande de vitrage placée entre le haut du mur et le toit, tandis qu´un lanterneau apporte une lumière sommitale à l´ensemble.
Le narthex sépare encore le lieu de culte des autres espaces, mais de manière moins nette que dans le projet précédent. Comme dans ce même projet, les salles annexes sont placées au rez-de-chaussée tandis que le logement du prêtre est au premier étage. De plus, le sous-sol accueille également des salles de réunion et de rangement.
L´avant-projet n° 4 se rapproche de ce qui a été construit. L´organisation des espaces reprend l´étude précédente, mais le volume de l´église ressemble à la réalisation finale. Toutefois le second niveau est plus élevé, et la forme de la toiture n´est pas à pans coupés. On peut également noter différentes études sur l´aménagement intérieur de la nef.
C´est le projet n° 5 qui remportera la plus grande adhésion, et qui va donc servir de base pour l´établissement des plans.
Celui-ci comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée et un étage. Le sous-sol comprend les locaux techniques (chaufferie), de rangement ainsi que la chapelle mortuaire voulue par le cardinal Renard lors de la réunion du 19 janvier 1980. Cependant, le financement de la nouvelle construction reste problématique. En effet, la vente du terrain de l´ancienne chapelle des Trois Gouttes ne suffit pas pour payer le nouveau bâtiment. Les ressources de la paroisse sont faibles et elle ne peut rembourser que 20 000 fr. par an. Mgr Delorme insiste néanmoins pour qu´elle participe afin de montrer son implication.
Lors de la même réunion, la question du transfert de l´autel du Château (à la Duchère) est évoquée. L´église, qui ne sert presque plus, doit être vendue à la ville de Lyon, et le Diocèse cherche des solutions pour remployer le mobilier. Toutefois, cette idée est abandonnée et c´est l´architecte qui est chargé de le dessiner.
Le rez-de-chaussée réunit tous les espaces nécessaires à la paroisse. Au sud-ouest, on trouve l´église, de forme octogonale, avec son auvent. On y accède soit par la place Schönberg au sud, soit par le chemin de Montpellas à l´ouest. Les annexes s´étendent au nord-est de l´église. On trouve l´oratoire, auquel on peut accéder directement depuis la place, deux salles de catéchisme, une sacristie et un bureau. Le premier étage, quant à lui, accueille le presbytère.
Cette organisation sépare nettement les fonctions, entre les espaces liés au culte et à la paroisse et ceux dédiés au logement du prêtre.
Une réunion se tient à l´archevêché pour validation du plan, en présence du cardinal Renard le 19 janvier 1980. Celui-ci l´accepte, ajoutant qu´il aimerait la présence d´un clocher et d´une chapelle mortuaire.
Le permis de construire est donc déposé le 23 juin 1980, avec avis favorable de la SERL, mais il ne sera finalement pas accordé. Les élus du quartier s´opposent au projet car l´étage paraît, à leurs yeux, trop important au regard de l´environnement dans lequel se trouve le nouvel édifice. Cela paraît « gênant pour l´ensemble des bâtiments ».
Le 30 septembre, une réunion se tient à la SERL afin de trouver une solution. La construction du logement du prêtre de plein pied nécessite un surplus de 100 m² de terrain (l´emprise au sol passe de 619 m² à 700 m²), et l´augmentation de la dépense est fixée par l´architecte à 400 000 fr. Une lettre est donc envoyée au maire de Lyon, Francisque Collomb, en date du 31 octobre 1980 afin de demander l´annulation de la suspension du permis de construire. Elle restera sans réponse.
L´ODPN n´étant pas disposé à payer cette somme, il demande une aide de la part de la mairie ou de la SERL, qui lui est refusée. Le projet est ballotté et l´on envisage même de l´annuler et de conserver la chapelle des Trois Gouttes. Un accord est finalement trouvé le 18 mars 1981, la SERL acceptant de participer aux travaux d´infrastructure, sous-sol et abords, au moyen des équipes sur place (fouilles, terrassement, aménagement des abords, etc.).
A la suite de la réunion du 10 décembre 1980 avec la SERL, puis de celle du 8 janvier 1981, les nouveaux plans de Charles Tolot sont acceptés par l´architecte de la Communauté Urbaine de Lyon (COURLY), M. Chappis, et une demande de permis de construire modificative est déposée le 12 février 1981.
Le 2 juillet 1981, le permis de construire est enfin obtenu. Cependant, le prix de vente fixé pour la chapelle rue Ernest Fabrègue et son terrain n´est plus d´actualité. Il est majoré de 20% (1 296 000 fr.), du fait de l´augmentation générale depuis l´évaluation menée par les domaines.
Le 23 juin, devant Me Juteau, notaire à Lyon, l´ODPN acquiert au profit de la SERL la parcelle nécessaire à la construction de la nouvelle église (1 023 m²) pour la somme de 149 0374,37 fr.
Le marché avec l´entreprise générale, la SOFREC, est signé le 19 octobre1981, et les travaux débutent le 4 novembre, date à laquelle a lieu une cérémonie de pose de la première pierre.
A cette date, une partie de la chapelle des Trois Gouttes est détruite pour permettre à la SERL d´installer les canalisations.
En mai 1982, les sous-sols sont presque achevés, et la construction suit son cours. Des dispositions sont prises pour repousser la destruction de la chapelle provisoire, puisqu´il a toujours été entendu qu´elle ne serait pas détruite tant que la nouvelle église ne serait pas terminée. Toutefois la date fixée au 15 septembre 1982 paraît trop juste, et elle est repoussée. En février 1983, les travaux sont presque terminés. Il ne reste plus que quelques finitions ainsi que le déménagement du mobilier. La déclaration d´achèvement des travaux est datée du 23 février 1983.
La messe d´inauguration a lieu le 15 mai 1983, en présence de Mgr Decourtray.
Le clocher est édifié en 1983-1984. Des quatre cloches mises à disposition par le Père Lallemand, directeur des lazaristes, en septembre 1979 (date de leur déposition), il s´avère que seulement deux d´entre elles pourront être réutilisées. Le choix entre la tierce majeure (si et mi bémol) et la tierce mineure (ré bémol et mi) tourne à l´avantage de la seconde, en raison de son poids moindre qui entraîne une structure moins lourde et moins coûteuse pour la construction du clocher. En 1982, elles sont emportées à l´entreprise Paccard (Annecy) où elles sont testées et restaurées (sablage). Les frères lazaristes acceptent de donner les cloches au diocèse de Lyon, à la seule condition que des messes soient dites pour leur ordre chaque année. C´est ce que rappelle le frère Jean-Marie Lallemand, directeur lors de la cession des cloches, depuis parti au monastère d´Izmir, en Turquie (A. diocésaines, Lyon, fonds de l´ODPN, non classé, dossier Saint-François-d´Assise, lettre de 1987).
Il semblerait qu´elles aient été coulées par Gédéon Morel, ancien contremaître d´Antoine Paccard ayant monté sa propre entreprise à Lyon en 1833, au 6-8 quai Saint Vincent. Cédées par la suite par Marie-Pauline Jaricot (fondatrice de l´oeuvre de la propagation de la foi) aux lazaristes, entre 1836 et 1839, elles sont utilisées jusqu´à leur déposition.
Enfin, il faut noter que la couverture, défectueuse, a fait l´objet de longs travaux de remise en état jusqu´à la fin des années 1980, de même que le logement du prêtre (en particulier les plâtres).
Description
Situation générale
L´église Saint-François d´Assise se trouve au n° 7, place Schönberg, à Saint-Rambert le Haut. Elle est située dans le centre du quartier à proximité du gymnase, de la bibliothèque et du groupe scolaire. Du côté nord-est, elle est bordée par un parc boisé.
Elle s´intègre bien dans l´environnement urbain, que ce soit à l'échelle de la place où les bâtiments sont de faible hauteur ou sur à une échelle plus large, entourée d'immeubles de grand gabarit.
Composition d´ensemble
L´église, de plan octogonal, s´ouvre à l´ouest sur la place Schönberg. Elle est flanquée d´un corps de bâtiment rectangulaire au nord ouest (oratoire, salle de catéchisme) et, au nord est, d´un autre ensemble comprenant une autre salle de catéchisme, la sacristie, l´ancienne chapelle mortuaire et le presbytère.
Elévation
L´ensemble est conçu sur plusieurs niveaux. L´église est placée le plus en hauteur possible, afin de souligner son importance. Le premier niveau, aveugle, est souligné par la présence de l´auvent tandis que le second reçoit des baies triangulaires en polyester à la base du toit, afin d´éclairer la nef.
Les salles annexes ainsi que le presbytère sont traités de manière plus simple. Au sud, l´oratoire est souligné à l´extérieur par deux vitraux en polyester, l´un rectangulaire et l´autre circulaire. Les autres espaces reçoivent des ouvertures rectangulaires, en fonction de leurs besoins.
Matériaux et couverture
Le matériau utilisé pour le gros oeuvre est le béton armé. Il est recouvert d´un parement de briques rouges au niveau de l´église (qui se retrouve derrière le choeur, sur 2,50 m de hauteur), tandis qu´il est protégé par un crépi pour ce qui est des salles annexes et du presbytère.
Les toitures marquent également cette différenciation des espaces. Celle de l´église est à pans coupés, recouverte de cuivre tandis que les autres espaces sont traités avec des toitures terrasses, où l´on retrouve des skydômes (hublots de plafond) pour l´éclairage des salles au centre du bâtiment.
Distribution intérieure
Il s´agit d´un ensemble composé d´une église avec ses annexes et d´un presbytère. L'ensemble est de faible hauteur (deux niveaux pour l´église, un seul pour les annexes et le presbytère) et s´intègre dans un environnement boisé (végétation et parc à proximité) et urbanisé (présence d´immeubles et de bâtiments de service : gymnase, bibliothèque, école), à différentes échelles. Dans l´environnement immédiat du bâtiment, les édifices sont de faible hauteur (un, deux voire trois niveaux) tandis que sur un plan plus large, on peut voir des immeubles de plusieurs étages (6 en moyenne).
Le quartier, à l´origine habité par des personnes modestes ainsi que par des grands propriétaires, accueille aujourd´hui majoritairement des classes moyennes.
L´église est placée du côté de la place, tandis que le presbytère est rejeté au nord est de la parcelle.
Le bâtiment comporte deux niveaux. Le rez-de-chaussée est aveugle, et matérialisé par un portique qui permet de faire le tour de l´église. Il est bâti en poutres assemblées en lamellé-collé, et couvert de cuivre. Le mur, en béton, reçoit un parement de briques rouges, en référence à Assise, à la pauvreté et à la simplicité du bâtiment.
Au second niveau, l´église accueille des baies triangulaires en polyester, destinées à l´éclairage de la nef.
Le bâtiment est couvert par une toiture à pans coupés en cuivre, matériau choisi à la fois pour sa longévité et dans un souci d´harmonie avec l´ensemble des bâtiments de la place Schönberg.
Les annexes et le presbytère sont beaucoup plus simples ; par les matériaux, ils expriment la différence de fonction d´avec le lieu de culte. L´élévation en béton enduit contraste avec le lieu de culte. Les ouvertures sont peu nombreuses, et l´éclairage des salles centrales se fait grâce à l´utilisation de skydômes. L´ensemble est couvert par des toitures terrasse, à l´aide d´un tissu bitumé recouvert de graviers pour le drainage des eaux pluviales.
Synthèse
Bien que le projet de l´édification d´une église pour le quartier du plateau de Saint Rambert remonte à 1971, l´église est vraiment caractéristique des années 1980.
Toutefois, on peut remarquer que lors de la mise en place du projet de la ZAC, on projette d´acquérir un emplacement dans le centre commercial. Ce mode d´implantation est, quant à lui, typique des années 1970. Il s´agissait de porter l´église à la rencontre de l´individu, de la placer dans les lieux qu´il fréquentait le plus, à la portée de tous.
Sur le plan architectural, une telle installation ne nécessite aucun signe distinctif, ce qui en fait également un projet représentatif de la manière de voir le bâtiment église durant cette période.
A partir de la fin des années 1970, ce modèle est très sérieusement remis en question, tout le monde s´accordant à dire qu´il avait été un échec retentissant non seulement chez les chrétiens, qui ne comprenaient pas la nouvelle forme de l´église, mais aussi pour toute une population, croyante ou non, pour qui l´église était un bâtiment repère et qui l´avait vu disparaître du paysage.
L´église Saint-François d´Assise manifeste le renouveau de la réflexion de l´Eglise.
Si quelques formes architecturales des années précédentes sont reprises dans les avant-projets, en particulier le n° 3 où le bâtiment présente une élévation peu identifiable de celle d´une église, et où l´on constate l´utilisation du lanterneau, forme typique des années 1960-1970, le projet qui sera finalement élu montre l´ampleur de la remise en question.
Cette nouvelle manière de voir l´église se constate tout d´abord dans la terminologie employée. On ne parle plus de « centre paroissial » ou d´ « annexe paroissiale », mais d´ « église » et de « chapelle ». Ces dénominations sont loin d´être anodines, car avec le retour des mots, c´est le rôle traditionnel du bâtiment que l´on évoque, son importance dans l´espace, sa monumentalité, sa centralité.
Cette centralité justement est le premier argument évoqué lors du projet de la ZAC. Alors qu´on se pose la question de conserver ou non la chapelle des Trois Gouttes, on constate rapidement qu´elle va être trop excentrée. C´est cette situation qui va entraîner l´Office Diocésain des Paroisses Nouvelles (ODPN) à rechercher un nouvel emplacement. Le terrain en question se trouve au coeur du nouveau quartier, à proximité du gymnase, de la bibliothèque, du groupe scolaire et non loin du centre commercial. Cette situation illustre la volonté de l´Eglise de s´affirmer, comme il est dit lors de la réunion sur la construction le 19 janvier 1980 : « il a semblé [...] qu´elle devait être au milieu de la ZAC afin de bien marquer la présence de l´église dans ce quartier » (A. diocésaines, Lyon, fonds de l´ODPN, non classé, dossiers Saint-François-d´Assise, compte rendu de la réunion du 19 janvier 1980).
La monumentalité du bâtiment, et le recours à une architecture significative sont d´autres caractéristiques du bâtiment et de la période dans laquelle il s´intègre. Si le projet n° 5 a été choisi, c´est sans doute parce qu´il présentait une église différente, nouvelle, visible.
Après les déboires de la décennie 1970, on tend à retrouver cette importance du bâtiment que l´on avait voulu gommer. Dans cette optique, l´église Saint-François-d´Assise présente une architecture typée, de qualité. Elle affirme l´église dans le paysage, lui donnant un style qui lui est propre. Ainsi, la forme devient signifiante, elle signale la présence du sacré dans l´environnement, elle est perceptible au premier coup d´oeil. Cette dimension est bien illustrée par le Père Pernet, directeur de l´ODPN : « tout en restant très simple, il faut cependant une véritable église » (réunion du 19 janvier 1980).
La monumentalité est mise en scène par l´emplacement du bâtiment. L´architecte a pensé son église en fonction de son environnement, et la présence de la place Schönberg qui permet un dégagement important est aussi significative de la nouvelle manière dont l´édifice est mis en scène.
Cette valeur de monument signe est soulignée par le renouveau du clocher, abandonné depuis les années 1960-1970, et, ce qui est moins courant, l´utilisation des cloches. Cette volonté de montrer l´église est soulignée par le cardinal Renard dans le compte rendu de la réunion du 19 janvier 1980 à l´évêché : « il est heureux que la croix marque bien la présence de l´église, et il souhaite que l´on installe des cloches si cela n´est pas trop cher, et puisqu´il y en aurait de disponibles chez les lazaristes ; utilisées à bon escient et aux grandes fêtes dans la journée, cela rend les gens heureux » (A. diocésaines, Lyon, fonds de l´ODPN, non classé, dossiers Saint-François-d´Assise, compte rendu de la réunion du 19 janvier 1980).
Cependant la manière de concevoir le clocher est tout à fait différente de celle qui prévalait dans les années 1950, lorsqu´il était l´image d´une église triomphante, dominatrice et puissante. Celui de Saint-François-d´Assise a pour seul et unique but d´être un repère, et une fois de plus, de marquer la présence de l´Eglise dans le quartier. Dans cette optique, sa structure est très fine pour ne pas donner l´impression d´une institution qui affirme son emprise. La présence des cloches est moins courante sur les bâtiments de cette période, car on a tendance à les considérer comme un facteur de nuisances, et elles ne sont plus que rarement utilisées. Leur installation représente par conséquent un signe fort.
Saint-François-d´Assise présente donc toutes les caractéristiques des églises construites après les années 1970, où l´on essaye de trouver une synthèse entre toutes les innovations des décennies précédentes, tout en réaffirmant le rôle central de l´église, comme un signe structurant la trame urbaine.
Cette volonté de renouer avec la forme de l´église se retrouve dans le plan. En effet, celui-ci est inspiré de celui de la basilique San Vitale, à Ravenne, dont il reprend le plan centré octogonal.
L´élévation et la couverture du bâtiment, rappellent, quant à eux, ceux de la chapelle palatine, à Aix-la-Chapelle. Ces références marquent le changement d´optique depuis les années précédentes, où l´on ne cherche plus simplement une construction pratique et modulable, mais où l´on veut affirmer l´église et montrer, par des citations, son attachement à l´histoire et à la tradition.
On retrouve également cette idée avec la proposition de l´architecte de placer des tribunes, afin d´augmenter la capacité de la nef, proposition qui ne sera pas retenue, ainsi qu´avec la construction du portique, qui fait tout le tour de l´édifice et qui n´est pas sans rappeler la forme du déambulatoire.
Après la désacralisation des lieux de culte dans les années 1970, Saint-François-d´Assise représente une vague de réintroduction du sacré jusque dans la forme même de l´église. Autant de motifs architecturaux qui rattachent l´église à l´histoire, et aux différentes formes qu´elle a su créer et développer au cours des siècles.
Toutefois, les principes de modulation de l´espace et de pluralité des utilisations acquis lors des deux décennies précédentes restent d´actualité. Ainsi le narthex est pensé comme le prolongement de la nef lors des grands événements. La question se pose de séparer les deux salles de catéchisme par un mur coulissant, mais il ne sera pas réalisé.
La construction présente également un espace digne d´intérêt, voulu directement par le cardinal Renard, la chapelle mortuaire. Cet espace spécifique se distingue par sa rareté dans les églises lyonnaises de la deuxième moitié du XXe siècle.
La première mention d'un projet pour la construction d'une église (pour remplacer la chapelle provisoire des Trois Gouttes) apparaît en 1971. A partir de 1978, l'Office Diocésain des Paroisses Nouvelles (ODPN) projette la future église dans le centre commercial, à la place de la chapelle provisoire des Trois Gouttes dont une partie doit être détruite pour des opérations de voirie. La construction d'un nouvel édifice, plus central et réfléchi en fonction des besoins du quartier, est donc décidée en accord avec la Société d'Equipement du Rhône et de Lyon (SERL) qui se porte acquéreur du terrain des Trois Gouttes et qui propose de céder un nouveau terrain dans le centre commercial. Cependant, ce n'est qu'en 1979 que la paroisse établit un programme complet, précisant ses besoins et ses attentes. Il va connaître plusieurs évolutions, jusqu'à la forme que nous connaissons actuellement. C'est Charles Tolot qui est chargé de la construction (attribution par sources), choisi pour le travail qu'il a réalisé à Notre-Dame de la Sauvegarde. Après plusieurs propositions présentées au cours de l'année 1979, c'est le projet n° 5 qui l'emporte, et qui est présenté au cardinal Renard pour approbation en 1980. Celui-ci formule l'idée d'une chapelle mortuaire qui est rajoutée au plan initial. Mais, alors que le permis de construire est déposé, les élus de Saint-Rambert décident de stopper la construction sous prétexte qu'elle s'étend sur deux niveaux et que cela nuit à son intégration dans le paysage. A la suite de ce retard, l'église n'est terminée qu'en 1983 (1984 pour le clocher).
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Période(s)
- Principale : 4e quart 20e siècle
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1981, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
Murs en béton, parement extérieur en brique, église à plan octogonal centré, charpente en lamellé-collé et couverture en cuivre à pans coupés avec noues.
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Murs
- béton
- brique
- mur-rideau
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Toitscuivre en couverture
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Plansplan centré
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Étages1 vaisseau, sous-sol, rez-de-chaussée
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- terrasse
- toit à plusieurs pans brisés
- noue
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en équerre en maçonnerie
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété d'une association diocésaine
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Lyon
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Documents d'archives
-
Arch. mun. Lyon. 3 CP 134. (Construction ZAC Saint Rambert]
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. Entretien avec M. Vandalet de la S.E.R.L., 11 juin 1971
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Lettre de la part de la paroisse Saint-François-d'Assise au comité des églises nouvelles], 20 janvier 1973
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Compte rendu de réunion entre l'O.D.P.N. Et la S.E.R.L.], 23 janvier 1979
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. Réunion à la Sauvegarde du 16 juin, commission programme en vue de la nouvelle construction, 16 juin 1979
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Compte rendu de réunion de la commission des biens immobiliers], 18 septembre 1979
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Lettre de l'Association d'Education populaire de la paroisse Saint-François-d'Assise à l'O.D.P.N.], 21 octobre 1979
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Compte rendu de réunion de la commission des biens immobiliers], 8 janvier 1980
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. Réunion à l'archevêché du 19 janvier 1980 de la commission programme en vue de l'étude du nouveau projet, 19 janvier 1980
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Dépôt de permis de construire], 23 juin 1980
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Compte rendu de réunion de la commission des biens immobiliers], 18 septembre 1980
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Compte rendu de réunion entre la S.E.R.L. Et Charles Tolot], 30 septembre 1980
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Lettre de l'O.D.P.N. Au maire de Lyon], 31 octobre 1980
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Compte rendu de réunion de la commission des biens immobiliers] ; 6 janvier 1981
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Compte rendu de réunion de la commisssion des bien simmobiliers], 27 avril 1981
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Obtention du permis de construire], 24 juin 1981
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Compte rendu de réunion de la commission des biens immobiliers], 26 octobre 1981
-
A Evêché Lyon. [Archives de l'O.D.P.N.]. Non classées. [Vente du terrain de l'ancienne chapelle des Trois Gouttes], 23 juin 1982
Bibliographie
-
DEBIE, Franck, VEROT, Pierre.Urbanisme et art sacré, une aventure du XXe siècle. Paris : Critérion, 1991. 411 p.
-
JACQUEMIN Louis.Histoire des églises de Lyon, Villeurbanne, Vaux-en-Velin, Bron Vénissieux, Saint-Fons, Lyon. Lyon : Bellier, 1983. 363 p
p. 147-148
Documents figurés
-
S.E.R.L., C.O.U.R.L.Y, ville de Lyon (9e), quartier neuf de Saint Rambert, plan de masse . M. Goirand, M. Tarlier, M. Chuzet, octobre 1979. 69,5x146,5 cm ; 1/500e (A Evêché Lyon. Archives de l'O.D.P.N. Non classées)
-
Saint-François d'Assise, Lyon, Avant-Projet n°1 , Charles Tolot, 31 mai 1979. 48,5x84 cm (A Evêché Lyon. Archives de l'O.D.P.N. Non classées)
-
Saint-François d'Assise, Lyon, Saint Rambert, Avant-Projet n°2 , Charles Tolot, 2 août 1979. 48,5x84 cm (A Evêché Lyon. Archives de l'O.D.P.N. Non classées)
-
Saint-François d'Assise, Lyon, Saint Rambert, Avant-Projet n°3 , Charles Tolot, 19 novembre 1979. 68,5x88,5 cm (A Evêché Lyon. Archives de l'O.D.P.N. Non classées)
-
Saint-François d'Assise, Lyon, Saint Rambert, capacité d'accueil, étude n°1 , Charles Tolot, 19 novembre 1979. 80x106 cm, 1/50e (A Evêché Lyon. Archives de l'O.D.P.N. Non classées)
-
Saint-François d'Assise, Lyon, Saint Rambert, E4 , Charles Tolot, 11 décembre 1979. 55,5x89 cm (A Evêché Lyon. Archives de l'O.D.P.N. Non classées)
-
Saint-François-d'Assise, Lyon, Saint Rambert, ensemble, Charles Tolot, janvier 1980. 68,5x95 cm, 1/500e (A Evêché Lyon. Fonds de l'O.D.P.N. Non classé. Dossiers Saint-François-d'Assise)
-
ODPN Lyon, paroisse Saint-François-d'Assise, clocher, étude d'ensemble, Charles Tolot, février 1980. 64,5x88 cm, 1/200e (A Evêché Lyon. Fonds de l'O.D.P.N. Non classé. Dossiers Saint-François-d'Assise)
-
Saint-François-d'Assise, Lyon, Saint Rambert, plans, sous-sol, rez-de-chaussée, étage, Charles Tolot, mai 1980. 80x105,5 cm, 1/100e (A Evêché Lyon. Fonds de l'O.D.P.N. Non classé. Dossiers Saint-François-d'Assise)
-
Saint-François-d'Assise, Lyon, Saint Rambert, coupes, Charles Tolot, mai 1980. 80x105,5 cm, 1/100e (A Evêché Lyon. Fonds de l'O.D.P.N. Non classé. Dossiers Saint-François-d'Assise)
-
Saint-François-d'Assise, Lyon, Saint Rambert, façades, Charles Tolot, 9 janvier 1981. 80x106 cm, 1/100e (A Evêché Lyon. Fonds de l'O.D.P.N. Non classé. Dossiers Saint-François-d'Assise)
-
Saint-François-d'Assise, Lyon, Saint Rambert, coupes, Charles Tolot, 9 janvier 1981, 80x105,5. 1/100e (A Evêché Lyon. Fonds de l'O.D.P.N. Non classé. Dossiers Saint-François-d'Assise)
-
Saint-François-d'Assise, Lyon, Saint Rambert, façades, Charles Tolot, mai 1980. 80x105,5 cm, 1/100e (A Evêché Lyon. Fonds de l'O.D.P.N. Non classé. Dossiers Saint-François-d'Assise)
Chercheuse au service de l'Inventaire
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