HISTORIQUE
En 1970, on trouvait encore à cet emplacement :
n° 23, un immeuble qui avait remplacé au 19e s. une maison avec cour et jardin qui appartenait en 1720 à Jacques Chalenda ;
n° 25, une maison ancienne qui appartenait en 1720 aux héritiers Langlois ; la façade d'origine avait une niche dont la statue avait disparu en 1932 ;
n° 27, une maison ancienne appellée au 17e s. La Lune, appartenant à Bernard. Maison très étroite et s'étirant en profondeur : un corps de bâtiment sur rue, une première cour, un immeuble en fond de cour, une 2e cour à l'arrière, et un dernier bâtiment donnant sur une impasse. Dans une des cour, il y avait un puits avec ume pompe. En 1853, c'était une auberge tenue par Baquelier ;
n° 29, une maison ancienne appartenant en 1720 à Drouard, maison avec cour et écurie, accessible par l'impasse. La cour était dallée de pierre, l'escalier demi-hors-oeuvre dans une petite tour sur la cour ; au fond de la cour se trouvait une petite maison datant du 18e s. qui accédait à l'impasse par un passage ;
n° 31, une maison dite A l'Image Saint-Louis, citée dans les terriers Vivier en 1674. Le 26 juillet 1689, elle est acquise par Louis Alard de Pierre, Maurice et Benoît Cayère ; en 1720, dite avec cour et écurie, elle appartenait encore aux héritiers Alard. En 1839, Jean Bellobre y tient un cabaret ;
n° 33, maison dite A la Garde de Dieu, citée dans les terriers Vivier en 1674. En 1720, dite avec cour et écurie, elle appartenait à Benoît Vial. En 1970, elle présentait une façade d'une travée, avec une boutique en rez-de-chaussée, un étage carré et une lucarne interrompant le versant, semblable à la maison n° X (cf. Rive Gauche, n° 34) ; elle conservait son enseigne gravée dans la pierre à la hauteur du 1er étage, au-dessus de l'entrée. La cour était dallée de pierres, la façade postérieure percée de croisées précédées d'un balcon (galerie ?) soutenu par des consoles de pierre ; plafond à solives apparentes dans les parties communes ;
n° 35-37, maison dite Rivollet, du nom de son propriétaire du 17e s., faisant l'angle avec la rue Louis-Dansard. En 1867, elle est occupée par le café Vacher. En 1963, la Société d'Etude d'Histoire de Lyon Rive gauche du Rhône fait apposer sur la façade rue Louis-Dansard la plaque rappelant l'hôpital des passants (BAZIN).
L'inventaire des immeubles de la Grande rue réalisé en 1977 par Blandine Chavanne-Veron et Anne Marie-Pierre Romand donne la description suivante des bâtiments :
n° 23 - Immeuble sur rue de 4 étages, construit en pierres dorées. Le couloir conservait un plafond à caissons. Le rez-de-chaussée était percé d'un passage couvert conduisant à une cour. L'immeuble était desservi par une escalier hors-oeuvre, sur cour.
N° 25 - Immeuble sur rue de 2 étages et 2 travées.
N° 27 - Immeuble sur rue de 2 étages et 2 travées. A l'arrière une première cour comporte un immeuble de 5 étages ; un escalier hors oeuvre dessert les deux immeubles. Dans cette cour, se trouvait un puits sous un abri en pierre, ace une vasque rectangualier conservant une arrivée d'eau en forme de triton. Dans une 2e cour, il y avait un immeuble de 2 étages desservi par un escalier extérieur.
N° 29 - Immeuble sur rue de 3 étages et 4 travées, desservi par un escalier sur cour construit dans une tour, escalier tournant autour d'un noyau abritant les latrines. Le couloir de cet immeuble conservait un plafond à solives apparentes. Dans la cour, il y avait un puits saous un abri en pierre fermé par un vantail en bois. De petites dépendances occupaient le côté est de la cour.
N° 31 - Immeuble sur rue de 3 étages, immeuble sur cour de 4 étages et 3 travées, desservis par un escalier sur cour.
N° 35 - Immeuble sur rue de 2 étages comprenant deux corps de bâtiment, celui de droite d'une travée, celui de gauche percé d'une fenêtre au 1er étage et de 2 au 2e, et conservant une enseigne en pierre : A LA GARDE DE DIEU. Immeuble en cours de démolition.
N° 37 - Immeuble de 2 étages et 1 travée.