Dossier d’œuvre architecture IA69005420 | Réalisé par ;
Guégan Catherine
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (2006-...)

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Immeuble
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Guillotière
  • Commune Lyon 7e
  • Lieu-dit la Guillotière
  • Adresse 162 grande rue de la Guillotière
  • Cadastre 1825 H 363, 364, 356 ; 1999 AK 61 partie est
  • Dénominations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

Immeuble construit au 16e siècle ou au 17e siècle A cet emplacement, il y avait en 1825, une propriété appartenant à Gabriel Porchet, comprenant une maison sur rue (9 rue d'Ossaris), un grand jardin à l'arrière, et un batiment rural, donnant sur une impasse ouvrant sur l'actuelle rue Tourville. La maison est peut-être alors en mauvais, car elle est signalée comme "terre" sur le plan cadastral, nouvellement imposée en 1828 dans les matrices (AD Rhône. 3P 123/56). La maison (162 place de la Croix) est agrandie en 1863 pour Michel Motte, propriétaire, demeurant à Latigné (AD Rhône. 3P 123/60). En 1886, elle est dite à 3 étages, construite en pierres, avec cour à l'arrière, et au fond de la cour une entrepôt de vin, ouvrant 11 rue Tourville. En 1922, l'ensemble appartient à la veuve Vial, puis en 1938 à Talagrand qui rassemble cette propriété avec la propriété voisine à l'ouest et fait construire une usine avec sheds à l'arrière des bâtiments sur rue. En 1979, Talagrand a étendu son emprise sur les 13 et 15 rue Tourville (et comblé la dent creuse du 11 (AK 59, 22, 51).

Immeuble comprenant un corps de bâtiment sur rue, avec à l'arrière à l'est un dégagement (cour ?) au niveau du 1er étage et à l'ouest un bâtiment d'un étage, dont l'élévation est vers la cour est aveugle, et qui était autrefois accessible par une porte au niveau du repos de l'escalier vers le 2e étage. Escalier en pierre desservant les 1er et 2e étage, avec marques de tâcheron gravées sur les marches ; escalier en bois et terre cuite pour le 3e étage ; escalier en bois pour le 4e. Mur-noyau en pierre plein pour le 1er étage et la 1ère volée du 2e, puis rampe en fer forgé à crossettes. Tous les paliers et repos sont carrelés en terre cuite. L'immeuble conserve des éléments anciens comme les marches d'escalier, gravées de marques de tâcherons ainsi que des éléments relevant de la reconstruction de 1828 (la rampe d'escalier à crossettes, à partir du repos du 2e étage) et de la surélévation du 1853.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Typologies
    immeuble à un corps de bâtiment
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2008
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon
Guégan Catherine
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (2006-...)

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.