Dossier d’œuvre architecture IA69006724 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Salle de spectacle François Coppée
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Guillotière
  • Commune Lyon 7e
  • Lieu-dit la Guillotière
  • Adresse 8 rue Victorien-Sardou
  • Cadastre 1826 I 42 à 47 partie ; 1999 AH 31b
  • Dénominations
    salle de spectacle
  • Appellations
    François Coppée

En 1920, l'abbé Boisard et ses apprentis construisent la salle François-Coppée (LESTRA, p. 267). Il y avait déjà une installation à moitié faite rue Victorien-Sardou : deux hauts murs parallèles à 20 m de distance formaient les deux côtés de la salle ; le sol de l´immeuble en contre bas permettaient d´établir une salle de plein pied, et un atelier en dessous. Le financement fut en grande partie assuré par des dons : concours gratuit de l´architecte, prix très modique demandé par le maître maçon, dons de matériaux par une tuilerie, un négociant en chaux et ciment, etc. En décembre 1927, la salle est couverte et les travaux d´agencement intérieur commencent. Tous les travaux ont été exécutés par les Ateliers d´apprentissage. En septembre 1928 la salle François-Coppée est achevée. Elle est inaugurée le 11 novembre avec la représentation de la pièce d´Edmond Rostang l´Archange. En 1954, les bâtiments route de Crémieu et rue Victorien-Sardou sont vendus à la société Crémieu-Sardou constituée pour la construction de l'église Sainte-Marie de la Guillotière. En 1958, la partie nord (rue Victorien-Sardou) est vendue à la société V. Bérard et Fils et la partie sud (rue Abbé-Boisard) à l'Association diocésaine. Cette dernière la revend en 1964 à la Société V. Bérard et Fils.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Le bâtiment comprend une salle de 1000 sièges au rez-de-chaussée et une tribune de 300 places, et un atelier de 500 m² pouvant recevoir 25 à 30 apprentis. Trois grandes portes ouvrent sur la rue Victorien-Sardou (n° 8). Elles donnent sur un vaste vestibule en pente douce. Portes, escaliers et nervures métalliques du vestibule et de la salle sont peints en bleu, jaune et rouge. Dans la salle, un Christ en bronze sur croix d´ébène, du XVIIIe s., est accroché à la balustrade de la tribune. Le sol est en "ciment magnésien, dit parquet sans joint" ; la charpente métallique est supportée par des poteaux en fer. La toiture est en tuiles sur briques creuses. Les bois utilisés sont le hêtre ciré et l´acajou. La cabine de cinéma placée derrière la scène projette sur un écran, dit unique en France à l´époque : une glace dépolie des deux côtés de 13 m², suspendue dans un cadre en bois et fer, qui monte au dessus du rideau de scène pendant les représentations théâtrales.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    tuile creuse
  • État de conservation
    détruit

Périodiques

  • La future salle de théâtre. Les futurs ateliers d´apprentissage. Bulletin du patronage et des ateliers d´apprentissage de Notre-Dame de la Guillotière, n° 1, janvier 1927, p. 1- 3, n° 12, décembre 1927, p. 4-6, n° 6, juin 1928, p. 2-6, n° 9-10, septembre-octobre 1928, p. 3-5

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2010
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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