Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon
- patrimoine industriel, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Savoie - Grésy-sur-Aix
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Hydrographies
Ruisseau de la Monderesse
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Commune
Saint-Ours
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Lieu-dit
Bassa
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Adresse
-
Cadastre
1732
7
;
1906
B6
578, 579, 580
;
2007
B6
390, 392, 393
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Dénominationsscierie
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication
En 1878, Louis Millioz (ou Milloz) demande l'autorisation de construire une scierie alimentée par les eaux de la Monderesse (AD Savoie, 81S 67). Dix ans plus tard, en 1888, la construction d'une nouvelle scierie lui est accordée par arrêté préfectoral à Louis Milloz ; elle est construite sur le site d'une ancienne masure, à la jonction de la Monderesse et du ruisseau des Eaux noires, qui aurait été un ancien moulin à farine (oral) et qui correspond au n°7, déjà qualifié de "masure" et appartenant à François Dagand, de la mappe sarde (vers 1732). Lors de l'établissement du plan du 1er cadastre français, en 1906, ces deux bâtiments sont toujours propriété de Louis Milloz. Le premier a été agrandi : à la scierie (1906 B6 601) a été adjointe une maison (1906 B6 600) ; le second, la scierie 1906 B6 579, avec son canal (n°578) et sa zone de chantier (n°580), correspond à l'édifice étudié.
Dès les années 1900, la scierie a des difficultés d'approvisionnement en eau liées aux captages réalisés par la Compagnie des Eaux d’Aix-les-Bains pour alimenter la ville en eau potable. En effet, si "au début le travail ne cessait que quand la saison battait son plein à Aix" (AC, délibérations du conseil municipal, 28 novembre 1897 et 15 février 1907), le manque d'eau a ensuite contraint les moulins et scieries alimentés par la Monderesse à trouver d'autres sources d'énergie : un moteur diesel est ainsi installé à la scierie Milloz pour assurer le fonctionnement de la scie. Après l'électrification de la commune, dans les années 1930, il est remplacé par un moteur électrique, et une scie circulaire vient suppléer la scie battante dans les années 1940. La roue à aubes verticale, en bois, a disparu dans les années 1960 (oral). La grue provient de la gare de Rumilly (oral).
Cette scierie est exploitée par la même famille jusque dans les années 1970 et fonctionne occasionnellement depuis. L'autre scierie a disparu dès le début du 20e siècle et a été transformée en habitation.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1888, daté par source
Le bâtiment est de plan rectangulaire, sur deux niveau. Au rez-de-chaussée se trouve la partie dévolue au sciage, abritée sous un pan de toit, avec sur l'arrière le dépôt de bois, dans une partie édifiée en charpente et bardage de planches, et un atelier dans une partie maçonnée à l'angle sud-est. Au sous-sol, situé sous l'atelier, se trouve la machinerie nécessaire à l'entraînement des lames, autrefois reliée à une roue verticale, en bois, qui était située contre le mur oriental. Le toit est à longs pans, en tuile mécanique au sud et en matériau synthétique au nord.
La scierie était actionnée par les eaux du ruisseau de la Monderesse via une dérivation et une réserve d'eau. Ces deux éléments ont été détruits pour le réaménagement du terrain, sauf la fin du canal, en pierre maçonnée. La scierie dispose encore de ses équipements : une scie circulaire, une scie battante et divers matériels dont une grue. la force motrice de la scierie servait également à entraîner une meuleuse et une broyeuse à pommes.
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Murs
- pierre
- essentage de planches
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Toitsmatériau synthétique en couverture, tuile mécanique
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Étagesrez-de-chaussée, sous-sol
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie hydraulique
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
La scierie se trouve au bord de la route départementale 211 à proximité du pont traversant le ruisseau de la Monderesse. Cet artifice est le premier équipement hydraulique du ruisseau.
Les documents donnent deux orthographes pour le nom patronymique du fondateur de la scierie : Milloz (état civil, listes nominatives des recensements), qui est la forme toujours employée actuellement, ou Millioz (état de section, certains documents de la série 81S : Affaires hydrauliques, arrondissement de Chambéry).
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Documents d'archives
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FR.AD073, 81S 67, Service hydraulique. Saint-Ours (1871-1933) : Moulin Buttin (1871), scierie Milloz (Monderesse, 1874-1888), divers 1891, moulin Nantet (1921-1933).
Scierie Milloz, 1874-1888
Bibliographie
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PAILLARD, Philippe (dir.), Histoire des communes savoyardes. Tome 2 : Aix-les-Bains et ses environs. Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian, Roanne, Le Coteau : éditions Horvath, 1984.
p. 108
Documents figurés
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Premier cadastre français, 1906-1907 (tableau d'assemblage) (AD Savoie. 3P : 7262).
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Cadastre rénové, 1955 (AD Savoie. 3P : 7263).
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Plan du nouveau bâtiment de la scierie de Louis Milloz, 1878 / 1 dess. : encre et lavis colorés sur calque. 17 juin 1878 (AD Savoie. 81S : 67).
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Plan du nouveau bâtiment et de la prise d'eau de la scierie de Louis Millioz, 1888 / 1 dess. : encre et lavis colorés sur papier ou sur calque (AD Savoie. 81S : 67).
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Plan du nouveau bâtiment et de la prise d'eau de la scierie de Louis Milloz, 1888 / 1 dess. : encre et lavis colorés sur papier ou sur calque (AD Savoie. 81S : 67).
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Cadastre actuel, consulté en 2007 (Accès internet : <URL : https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/rechercherPlan.do#)
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )