Un moulin et un battoir appartenant à Louis Gandy apparaissent sur le premier cadastre français de 1868 (section D, feuille 4, parcelle 1042 et 1043). Ils utilisent pour fonctionner une dérivation du ruisseau du Glandon.
En 1907, la commune des Marches achète le moulin aux époux Joseph et Marie Caroline Callet (née Gandy), domiciliés à Thoiry. Le moulin est loué depuis plus de trente ans par Jean Perroux. En 1909, la commune commande du nouveau matériel pour le moulin. Elle fait appel à plusieurs fournisseurs : Renaud, Lévêque et Cie (Pantin) pour le trieur, Charles Fraisse et fils (Grenoble), Dupety, Orsel et Cie (La Ferté-sous-Jouarre), Fontaine et Cie (Chambéry) pour les meules, Ch.Chiron et Cie (Cognin) pour différentes fournitures (FR.AD073, 202Edépôt 202).
En 1909 et 1911, de nouvelles réparations sont effectuées sur le moulin. En 1913, la commune cherche un nouveau locataire. Le 16 février 1913, elle signe un bail de location de trente ans avec Jean Drillat (charpentier) et son gendre F.Lapraz. Ceux-ci transforment le moulin en scierie.
Le moulin est mentionné dans le recensement des moulins de 1917 mené par la préfecture de la Savoie. Ce document précise qu'il dispose d'une force de 10 chevaux mais qu'il ne produit plus de farine depuis 1913. Le moulin est en mauvais état et le Conseil municipal a renoncé à son exploitation. Le nouveau locataire utilise la force motrice pour actionner la scierie. D’après les recensements de 1923 et 1924, le moulin est toujours utilisé comme scierie.
En 1945, la scierie est toujours en activité. Elle est exploitée par M.Lapraz.
Les bâtiments sont toujours présents sur le cadastre rénové de 1957. Actuellement le site est toujours en place. Il est utilisé comme logement.