Par acte d’albergement du 4 février 1721, le comte de la Val d'Isère cède une scierie à Charles Portier en échange de la fourniture annuelle de 150 planches pour le château. Le bâtiment est visible sur la mappe sarde de 1728 (parcelle 88). Le 11 janvier 1735, la scierie est déclarée comme bien féodal par Joseph François de Duin (ou Duyn), baron de Sainte-Hélène (FR.AD073, C4857).
La scie appartenant à Charles Portier est visible sur le cadastre napoléonien de 1809 (Section C, feuille unique, parcelle 224). Elle appartient ensuite à Jean Baptiste Brison (héritier de la famille Portier par sa mère Agathe). La scierie est achetée le 27 novembre 1858, par les époux Berthet. Ceux-ci ont vendus en mars 1858 un martinet plus en amont sur le nant Bruyant (IA73003489) et souhaitent en établir un nouveau. Le 30 décembre 1860, François Berthet (maréchal-taillandier) demande donc l'autorisation d'établir un martinet dans le même bâtiment que la scierie. Le 10 janvier 1861, il demande Le maintien en activité de la scierie (FR.AD073, 49SPC13). Il est autorisé par arrêté préfectoral du 7 avril 1866. Une scierie, une forge et un pressoir sont visibles sur le premier cadastre français de 1870 au nom de "Forges à Berthet" (section C, feuille 1, parcelle 73, 74, 75). Le site est mentionné dans le tableau des ponts et chaussées sur l'utilisation agricole et industrielle des cours d'eau de 1901 (FR.AD073, 35SPC7). Il est équipé d'une roue à auget. Par la suite, il appartient à la famille Pernet (Jean Pernet). Actuellement, la configuration du site a évolué mais il est toujours visible.