Un moulin appartenant à François Favier, baron du Noyer apparaît sur la mappe sarde de 1732 au bord du ruisseau du Gargot (parcelle 6628). Sur le cadastre napoléonien de 1809, un moulin appartenant à François Armand est visible (Section A, feuille 1, parcelle 1242). Le bâtiment est légèrement éloigné du cours d'eau alors que sur la mappe sarde il se trouvait au bord. A cette date, le site dispose d'une petite réserve d'eau (Section A, feuille 1, parcelle 1241). En 1871, Joseph Noël Mareschal est propriétaire du moulin (FR.AD073, 81S68). Par la suite, il appartient à M.Janin. Le moulin Janin est mentionné dans le tableau des Ponts et chaussées sur l'utilisation agricole et artisanale des cours d'eau de 1889 (FR.AD073, 35SPC7). Ce document précise que le moulin était équipé de deux paires de meules animées par une roue par-dessus. Le moulin est toujours visible sur le premier cadastre français de 1890 (Section E, feuille 2, parcelle 282) mais il appartient à la veuve et aux héritiers de Joseph Janin. Le bâtiment a été agrandi et il comporte à cette date un moulin à farine et un pressoir à huile. La réserve d'eau a été remplacée par un lavoir. La famille Janin possédait également des abattoirs situés à proximité (parcelle 282 bis). Actuellement, la partie basse du moulin a été percée pour faire passer une rue. La partie haute est occupée par un logement.