Le 7 janvier 1861, le comte Hippolyte de Gerbais de Sonnaz (ou Gerbaix de Sonnaz), général à la retraite, demande l'autorisation de maintenir en activité la scierie et le pressoir à huile qu'il possède à Chamoux. A cette date, la scierie existe depuis plus de 35 ans. La visite des lieux se fait en présence d’Étienne Tronchet, fermier du comte. Le site est équipé de trois roues extérieures verticales par dessus : deux grandes de 3,20 mètres de diamètre et une petite de 1,60 mètre. L'une des roues est doublée en épaisseur et peut fonctionner dans un sens ou dans l'autre (FR.AD073, 47SPC3).
L'autorisation est accordée par arrêté préfectoral du 4 juillet 1864. Le pressoir à huile et la scierie sont visibles sur le premier cadastre français de 1882 ainsi qu'un battoir (section B, feuille 7, parcelle 419 et 420). A cette date, ils appartiennent au comte Victor de Sonnaz. Le pressoir et la scierie de Sonnaz sont mentionnés dans le tableau des Ponts et chaussées sur l'utilisation agricole et artisanale des cours d'eau de 1889 (FR.AD073, 35SPC7). D’après le cadastre rénové de 1957, le bâtiment du moulin à huile n'a pas été modifié mais la scierie a été agrandie. En 1960, le site est acheté par M.Berthollet qui le rénove et le fait fonctionner jusque dans les années 2010. Actuellement, les bâtiments sont toujours visibles mais sans affectation.