Le 23 mars 1928, Émile Bochet (né le 5 août 1895, fils de Séraphin) demande l'autorisation de construire une centrale hydroélectrique destinée à assurer l'éclairage du hameau de Saint-Thomas. Mutilé de guerre, Émile Bochet est amputé du bras droit. La puissance de la centrale est évaluée à 2363 Kw maximum. L'autorisation de dérivation est accordée par arrêté préfectoral du 23 janvier 1930 pour une période de 30 ans. La date 14/5/1947 inscrite sur une traverse de bois et la date 17/7/51 gravée dans un socle en béton semblent correspondre à des réaménagement du site. Par la suite, la centrale appartient à Paul Lucien Bochet (fils d’Émile). Le bâtiment est visible sur le cadastre rénové de 1963 (Section A, feuille 5, parcelle 844). Au vu des équipements encore en place dans le bâtiment, il semble que le site cumulait plusieurs activités dont la production d'électricité, la meunerie et la saboterie (fabrication de sabots). Actuellement, le bâtiment est sans affectation.
- enquête thématique départementale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
- © Archives départementales de la Savoie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Savoie - Albertville-Sud
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Hydrographies
Ruisseau du Bochet ; bassin-versant Isère moyenne
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Commune
Esserts-Blay
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Lieu-dit
Le Ferlay d'en Haut
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Cadastre
2014
A
844
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Dénominationscentrale hydroélectrique, atelier, moulin à farine
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1928, daté par source
- 1947, porte la date
- 1951, porte la date
La centrale Bochet est implantée en rive gauche du ruisseau du Bochet, en amont de l'atelier Traversier (IA73003622). Le barrage de prise d'eau était constitué en gravier.
Actuellement, le bâtiment de la centrale est sans affectation et menacé par la végétation. De plan rectangulaire sur un niveau, il est construit en pierre et en essentage de planches. Le toit est en tôle ondulée. Une partie du matériel est toujours en place. On note notamment la présence d'une paire de meules.
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Murs
- pierre essentage de planches
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Toitstôle ondulée
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Étagesrez-de-chaussée
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Énergies
- énergie hydraulique produite sur place
- énergie électrique produite sur place
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État de conservationmauvais état
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Statut de la propriétépropriété privée
Le bâtiment se trouve dans une pâture, non loin d'un petit ensemble d'habitations et d'anciens artifices hydrauliques (IA73003621 et IA73003622). Situé sur une propriété privée, il n'est pas visible de la route.
- © Archives départementales de la Savoie
- © Ministère des finances, CIDF, Service du cadastre
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Assemblée des Pays de Savoie
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Assemblée des Pays de Savoie
Documents d'archives
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FR.AD073, 82S13, Service hydraulique. Esserts-Blay : Affaires diverses (1861-1952). Usines : pressoirs Ravier-Garond, Lassiaz, battoir moulin Voisin, scierie Mercier Girod (1861-1866), scierie Blanc (Fouettaz, 1860), turbine Arizzi et scierie Dérobert (1900-1901), usine hydro-électrique Bochet, Société Civile d'Esserts-Blay, Colombier (1928-1929), Traversier (1948-1949), 1861-1952.
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FR.AD073, 3P 1330, Matrice cadastrale des propriétés bâties, Esserts-Blay, 1911-1962.
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FR.AD073, 3P 7427, Cadastre rénové, Esserts-Blay, Section A, feuille 5, 1963.
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FR.AD073, J1706, Inventaire des moulins de Savoie. Association des amis des moulins savoyards. Nicole Gotteland, Louis Crabières, commune Esserts-Blay, 1999.