En 1858, Michel Guillot (feu Joseph) demande de construire un moulin à farine et une scierie en amont du village de Necuday, sur la rive gauche du nant. Au moment de la demande, le bâtiment est déjà construit (FR.AD073, 5FS551).
Jean Louis David (IA73003648) et Alexis Frezat (IA73003649) qui sont propriétaires de moulins à Pussy s'opposent à la demande : "L'établissement d'un nouvel établissement de ce genre, surtout à une distance si rapprochée de ceux existants déjà (un quart d'heure environ) loin d'avoir une utilité publique, ne sert qu'à les paralyser tous et à devenir onéreux pour la commune, obligée de fournir les bois nécessaires pour l'entretien de tous. Aussi les exposants qui sont eux mêmes propriétaires d'une scierie et d'un moulin à eau qui datent de plus de cent ans dans la commune de Pussy ont intérêt [...] à former opposition à la demande du Sieur Guillot ; sans quoi ils se verraient réduits ou à ne pouvoir plus retirer de leurs établissements un bénéfice suffisant pour payer les droits des patentes dont ils sont imposés, ou à abandonner ce qui serait injuste après y avoir fait des dépenses importantes pour leur entretien" (FR.AD073, 5FS551).
Le 26 avril 1875, Jean Baptiste Guillot (fils de Michel), Célestin Léger et Jean Baptiste David demandent l'autorisation de construire un autre moulin et une scierie en amont de celui de Michel Guillot. Celle-ci est accordée par arrêté préfectoral du 14 mars 1876 mais à priori ce nouveau bâtiment n'est pas construit car, seul l'ancien moulin est visible sur le premier cadastre français de 1884 (Section E, feuille 1, parcelle 608). A cette date, il appartient à Jean Baptiste David.
Le site est mentionné dans le recensement des moulins de 1917 (FR.AD073, 284 R 1). Le document précise qu'il est géré par cinq exploitants et qu'il ne fonctionne pas en été en raison du manque d'eau. Le moulin est toujours répertorié sur le recensement de 1923 mais pas sur celui de 1924. Actuellement il n'existe plus.