Un foulon appartenant à Vincent Fresat est visible sur la mappe sarde de 1733 au hameau du Crozat (parcelle 1626).
Le 20 décembre 1860, Maître Richard (notaire) demande le maintien en activité des sites hydrauliques du Crozat au nom de deux propriétaires du hameau : Jean Marie Frezat (ou Fressat) et Vincent Thomas (IA73003837). Jean Marie Frezat (ou Fressat) exploite le foulon ainsi qu'une scierie installés dans un même bâtiment équipé de deux roues fonctionnant alternativement. Le maintien des sites hydrauliques du Crozat est autorisé par arrêté préfectoral du 11 avril 1866.
Le foulon et la scierie sont mentionné dans L'État statistique des irrigations et des usines sur les cours d'eau non flottables et non navigables de 1879 au nom de Joseph Frezat (FR.AD073, 35SPC7). Le site est toujours en place sur le premier cadastre français de 1885 (section A, feuille 2). La scierie (parcelle 399) appartient à Joseph Éloi Frezat et le battoir-foulon (parcelle 398) à Jeanne Frezat. La matrice cadastrale des propriétés bâties précise qu'en 1926, la scierie ne fonctionne plus. Actuellement, le bâtiment est occupé par un logement.