Construction déjà existante en 1732, sous deux numéros distincts (1638 et 1640). Existait-il déjà deux logements différents et accolés comme aujourd’hui ? De cette période ancienne, et plus encore, peut-être reste-t-il la porte murée dont l’encadrement comporte un linteau à accolade. Le cadastre de 1880 indique un bâtiment de même dimension, toujours divisé en deux parcelles, et sur celui de 1956, la grange-étable actuelle est existante à l’arrière de la construction.
Le bâtiment étudié devait constituer une seule ferme à l’origine, partagé par la suite en deux, avec le maintien, sur la partie de gauche, du logement primitif et la construction au revers, accolé au logis, d’une petite grange-étable ; la partie de droite ayant conservé la grange-étable, crée un logis à l’étage, accessible par un escalier. Puis l’appendice du logis primitif disparaît au profit d’un bâtiment indépendant servant de grange-étable. La partie de gauche de cette dernière construction est modifiée par la suite : la « chappe », espace ouvert et couvert dans lequel on y rangeait le chariot et d’où on chargeait le foin dans le fenil situé à l’étage, est fermé par des murs de pierres maçonnées.
Aujourd’hui le bâtiment principal a subit quelques transformations : l’habitation de gauche a, au rez-de-chaussée, ses deux fenêtres qui ont été agrandies et sa porte primitive murée ; une nouvelle est ouverte dans le mur pignon. A l’étage, une porte permettait de desservir les chambres, l’escalier qui y menait a aujourd’hui disparu, vraisemblablement au profit d’un escalier intérieur. L’habitation de droite a sa partie habitation entièrement rénovée (enduit couvrant, escalier neuf, baies refaites).
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )