Un moulin appartenant à Vincent Fresat est visible sur la mappe sarde de 1733 au hameau du Crozat (parcelle 1627).
En 1860, le moulin appartient à Jean Jacques Frezat. Il est équipé de deux paires de meules. Une scierie a été édifiée à proximité. Elle appartient à Vincent Thomas (cultivateur). Le 20 décembre 1860, Maître Richard (notaire) demande le maintien en activité des sites hydrauliques du Crozat au nom de deux propriétaires du hameau : Vincent Thomas et Jean Marie Frezat qui possède un autre site hydraulique (IA73003676). Après le décès de Vincent Thomas en 1865, la scierie appartient à Jean Marie Thomas et consorts. Le maintien des sites hydrauliques du Crozat est autorisé par arrêté préfectoral du 11 avril 1866.
Le moulin Frezat et la scierie Thomas sont mentionnés dans L'État statistique des irrigations et des usines sur les cours d'eau non flottables et non navigables de 1879 (FR.AD073, 35SPC7).
Le site est visible sur le premier cadastre français de 1885 (section A, feuille 2). A cette date, le moulin (parcelle 411) et la scierie appartiennent toujours à Jean Marie Thomas (parcelle 410). En 1923, le site devient la propriété d'Ephise Thomas (fils de Jean Marie). En 1951, le moulin et la scierie sont toujours en activité (FR.AD073, 83S9). Ils sont exploités par Jean Thomas (fils d'Ephise). Actuellement, le bâtiment est toujours en place mais il est sans affectation.