Une lettre du 10 juin 1857 adressée à l'intendant de Tarentaise précise qu'une scierie appartenant à Benoit Chardin a été détruite par un incendie (FR.AD073, 5FS515). Le 13 octobre 1860, Benoit Chardin demande le maintien en activité de la scierie et des deux moulins à farine à une paire de meules qu'il possède au bord du Morel. L'autorisation de maintien en activité est accordée par arrêté préfectoral du 23 novembre 1865.
Le site est visible sur le premier cadastre français de 1885 (Section D, feuille 2). A cette date, il comporte trois moulins (parcelles 955, 957 et 960) et une scierie (parcelle 959) exploités par Michel Simille (fils de Pierre). Un moulin en ruine appartenant à Napoléon Murat (fils de Maurice) est visible juste en amont, le long de la même dérivation (parcelle 974). En 1889, la scierie Simille est démolie. En 1901, le moulin de la parcelle 957 est en ruine (FR.AD073, 3P 1805). Celui de la parcelle 955 est démoli en 1926 (FR.AD073, 3P 1153). Actuellement le site n'existe plus.