Mines de Bonvillard et de Bonvillaret : mines fer, de plomb et de plomb argentifère
Origine de la Compagnie de Bonvillard
Vers 1708/1710 M.Rosset (ou Rousset), un homme aisé qui possède des martinets dans les Bauges (à priori la fonderie de Bellevaux, IA73002794) découvre une mine de fer à Bonvillard. La première fosse porte son nom. M.Rosset envoie son minerai à Bellevaux à dos de mulet pour le faire griller et fondre. En faisant des fouilles, il découvre aussi des filons de plomb et de plomb argentifère dans une fosse voisine. La mine emploie 60 mineurs. A la mort de Rosset, à priori vers 1725/1730, ses héritiers contents de la fortune amassée délaissent la mine et les deux fosses s'écroulent. Vers le milieu du XVIIIe siècle, une Cie anglaise (de qui s'agit-il, à priori de G.Savage, voir Petite Pouille et Argentine cuivre) obtient de SM sarde le privilège d'exploiter toutes les mines connues de la Savoie et toutes les nouvelles découvertes à l'exception du fer. Cette société fit valoir les minières de Peisey, de Fourneaux, de Presle et des Hurtières. Elle ne s’intéresse pas à Bonvillard car elle a assez à faire notamment à Peisey. Cette compagnie anglaise est dissoute en 1758 suite à un long procès qui lui enlève ses principaux établissements. Noël Chamay (cordonnier à la Rochette) fut conseillé par un nommé Ruffin qui avait été au service de la Cie anglaise en tant que garde magasin à la minière de Presles de prendre possession de la minière de Bonvillard. 4B520 et C555
Par ailleurs, Chamay découvre au Mas du Chatelet la mine de la Mollière et Aux Ravines une mine de plomb. 4B507
Par lettre patente du 1er septembre 1758 entérine le 3 janvier 1759, sa Majesté autorise François Ruffin (habitant à Bonvillard) et Jean François Laissard (notaire royal, habitant à Sainte-Hélène des Millières), et Noël Charmay à exploiter pendant 30 ans les mines d'argent et de plomb sur le territoire de Bonvillard (c555) Sinon, la patente date du 20 juin 1759 (C553)
Association entre Chamay, François Ruffin (fils de feu Jean Claude, natif d'Arvillard), Jean François Laissard (fils de Jean Pierre, de Chambéry, mentionné comme praticien ou notaire royal), Martin (laboureur), Jean Brois (bourgeois de Montmélian ou cabaretier), Joseph Thiabaud, Joseph Vaillard, Georges Boclier, Joseph Fosseret qui obtiennent de sa majesté la permission d'exploiter la mine pour 30 ans le 25 octobre 1758 (C555 et 4B507). Ils cèdent des actions notamment à Joseph Portier (fils de feu François, de Bonvillard) et à Antoine Chenouiller (Ste Hélène) Voir 4B520.
Ils se font tromper une première fois et finissent pas se tourner vers une Société à Orléans qui finalement se retire aussi. Il font ensuite entrer dans la société Jean Baptiste Monet (orfèvre ou négociant à Lyon) qui s'engage à apporter 20000 livres mais il ne verse que 3000 livres et refuse de verser le reste, ce qui donne lieu à un procès. A cette date Pierre Rebilliere et Me Rose Bodoen font également partie de la Société. Ils abandonnent la mine en 1778. (C555 et 4B507, 4B506).
Un mémoire sur la Cie de Bonvillard commente cette société : "[Cette Société] se trouva composée de gens tous hors d'état d'établir et de poursuivre une pareille entreprise, autant par défaut de faculté, que d'intelligence, cependant par l’appât de la richesse du minerai que présentoit cette minière, ils trouvèrent bientôt quelques personnes aussi peu instruites qui voulurent y prendre intérêt et livrèrent aveuglémnt quelques fonds à ces concessionnaires , qui au lieu de les employer utiliement se hâtèrent d'en jouir, soit en les faisant servir à leur besoin particulier, soit en les dissipant à de vaines dépenses" (suite de la critique dans C555 photo 332 et suivantes).
Quelques années plus tard, une nouvelle société va s’intéresser aux mines de Bonvillard
1782
Le 3 octobre 1782 : Claude Pomel (natif de Morillon en Faucigny) déclare entreprendre l'excavation de la minière abandonnée de Bonvillard lieu dit la Mollière 4B520. En octobre 1782, les mines de la montagne de Bonvillard appartiennent à la Cie de Bonvillard (C555)
3 octobre 1782 : Claude Pomel Duverney prend possession d'une minière. Il est associé à Jean Honoré Jaume de la Valette et Laurent Bernard.
Ils fonderont une première société le 26 novembre 1783 avec Antoine Verniquet. Finalement, Claude Pomel Duverney et Laurent Bernard se désistent. Jean Honoré Jaume de la Valette et Antoine Verniquet cherchent d'autres associés. Ils se tournent vers Joseph Portier qui accepte d'y prendre part si la société prend aussi en charge la fonderie qu'il possède à Sainte Hélène. Ils proposent ensuite à Jean François Hippolyte chevalier Deville, les frères Recamier (négociant à Lyon), Christophe Revel et Jean Baptiste Monet (orfèvre à Lyon) de s'associer à eux. 4B520
1782 : De nouvelles analyses sont effectuées sur des minerais venant des différentes fosses de la montagne de Bonvillard. Il en résulte du plomb, de l'argent et du cuivre. A cette date, les anciens filons sont : celui du Mas du Chatelet (fosse des sarazins), du Mas des Ravines (Cellière) et du mas de la Mollière. Les nouveaux filons découverts sont celui du Grand Tour (sommet de la montagne de Bonvillard), un autre situé dans le bas de la montagne dessous du mas de la Mollère et un troisième sur la commune de Bonvillaret sur la rive du ruisseau de Randens. Les premiers mineurs commencent à travailler. La première année, la Cie souhaite employer 30 mineurs le jour et 30 mineurs la nuit. Elle prévoit de fondre le minerai à Ste Hélène 4B507 et C555
La cie s’intéresse à une forêt située au Pontet que la commune veut vendre 4B506
1783
26 novembre 1783 : formation de la Cie par convention privée entre Pomel Duvernay, Bernard de Mouttier, Jaune de la Valette et Verniquet. Ils décident de travailler à la découverte et l'exploitation des filons de la montagne de Bonvillard.
En décembre suivant Pomel dit à ses associés qu'il va partir à Paris où il avait de grs fonds placés pour en récupérer une partie pour les verser dans l'entreprise mais il ne revint jamais.
1784
9 octobre 1784 : Jean Honoré Jaume de la Valette, Antoine Verniquet, Jean François Hippolyte chevalier Deville, les frères Recamier (négociant à Lyon), Christophe Revel, Joseph Portier, et Jean Baptiste Monet (orfèvre à Lyon) fondent la Cie de Bonvillard.
Le 6 aout 1784, Pommel est déchu de cette prétention dans la société pour n'avoir point fourni sa portion de plomb. 4 jours plus tard, le 10 aout, Bernard se retire de la société. Jaune de la Valette et Verniquet sont sur le point d'arrêter par manque de fonds mais finalement ils poursuivent leurs recherches. 4B520.
9 décembre 1784 : convention de Société
29 décembre 1784 : délibération de la Cie par laquelle le sieur Monet accepte d'aller à Paris pour y vendre les 48 actions de la Cie (4B506)
1785
5 avril 1785 : Rapport d'analyse de minerai des mines de Bonvillard fait par Monsieur Sage, professeur royal de minéralogie docimatique des Académies de Stockolm, de Madrid, de Paris, des académies impérailes et électorales de Mayence, censeur Royal (C555)
Le 21 mai 1785 : Alexandre de Souza et chevalier François Hippolyte de Ville (maréchal des Logis des Gentilhommes archers gardes du corps de SM, fils de noble Louis François Deville comte de la Croix) obtiennent à leur tour de SM la concession des mines de Bonvillard situées au mas du Chatelet, la Melliere et les Ravines à certaines conditions (C555)
Le 30 novembre 1785, ils décident de s'associer au sieur Devile (sénateur), aux frères Récamier de Lyon, à Christophe Revel, Portier (qui apporte sa fabrique de Sainte Hélène) et Monet (qui a fait les découvertes de mines de Bonvillard); 4B520.
9 octobre, convention de société , la masse de l'entreprise est divisée en 96 actions. La moitié fit mise en réserve pour se procurer de nouveaux associés qui apporteraient des fonds, l'autre moitié est divisée entre les associés.
22 décembre la Cie décide d'envoyer des échantillons à Paris pour les faire analyser par le Sieur Sage de l'académie des sciences et trouver de nouveaux associés. Le sieur Monet envoyé à Paris revint avec le docteur Thouvenel qui visitât les mines et fit un rapport avantageux 4B520.
1786
Description de la mine d'après un rapport du 21 septembre 1786 de Charles Joseph Binelli inspecteur général des mines de France qui décrit la manière de mesurer une mine en la comparant à un livre. Autre rapport de 1787 qui précisent que les fosses sont éloignées les unes des autres.
- Fosse du Châtelet qui est le principal filon. Mine de plomb.
- Filon du Fougeret. se trouve à une heure de distance de la Fosse du Chatelet en montant vers le Grand Tour. Mine de fer spathique puis mine de cuivre jaune et grise puis mine de plomb.
- Galerie du Champeney : se trouve à une heure de distance et à quelques toises plus bas que la fosse du Châtelet en allant vers Bonvillaret.
- Galerie au dessus de Bonvillaret : mine de fer
- Galerie pour le charbon de terre : se trouve au dessus des granges appelées le Rafour
3 mines anciennes ne sont pas rétablies : Fosse de la Mollière, le Trou des sarrasins et la galerie de Saint Nicolas
le 11 mai 1786, Don Alexandre de Souza (originaire de Lisbonne) donne procuration au chevalier François Hippolyte de Ville (sénateur au Sénat de Savoie) pour prendre des actions dans la Société des Mines de Bonvillard. 4B520
1er juillet 1786 (4B520 et 4B506) : Le sieur Monet retourne à Paris et signe un compromis avec le Sieur Panchaud le 1er juillet 1786 (4B520 et 4B506) sous réserve que le sieur Binelli vint en Savoie visiter les mines et en reconnaitre l'utilité. Rapport avantageux de Binelli qui est autorisé par M.Panchaud à passer un contrat avec la Cie le 18 novembre pour obtenir des actions; A cette occasion, D'autres actions sont cédées au sieur Avocat Gagnère de Turin, au sieur Deville père et à la dame Cohindier son épouse, au sieurs Blondel de Turinet une au sieur Deswarche Chaumont. La direction de la Cie est confiée à Binelli. Il fait des dépenses considérables sur les fourneaux sans en retirer de bénéfice, c'est pourquoi la Cie le remercia de ses soins et le renvoya vers 1788 ; 4B520
21 septembre 1786 : rapport de Binelli. Visiblement la Cie occupe déjà le fourneau du Bourget en Huile. pour éviter la concurrence notamment pour le bois, la Cie de Bonvillard envisage l'acquisition des ateliers et artifices de Sainte Hélène pour traiter le fer et de se porter acensataire du fourneau et du martinet à fer d'Epierre loué par la communauté. Elle attend une réponse. D'après le rapport de Binelli du 21 septembre, la situation de la fonderie d'Epierre ne convient pas mais obtenir l'acensement permettrait d'éviter la concurence et permettrait éventuellement de construire des fabriques à la Corbière, plus proche des mines de la Cie. Est ce que c'est la Cie qui a construit les nouvelles fabriques d'Epierre ?4B520
19 octobre 1786 : mémoire de M.Monet sur la négociation qu'il a faite à Paris (4B506)
Le 13 novembre 1786 : François Marie de la Grange, marquis du Vuache et de Chaumont donne procuration au chevalier François Hippolyte de Ville (sénateur au Sénat de Savoie) pour gérer ses affaires dans les parts qu'il a pris dans la Société des Mines de Bonvillard. 4B520
18 novembre 1786 : par délibération de la Cie, le sénateur Deville est nommé directeur de la Cie et Jaume de la Valette premier adjoint, le marquis de Chaumont second adjoint. A cette occasion la Cie autorise de sénateur Deville à se rendre à St Jean avec M.Binelli pour miser les fourneaux et fabriques de fer d'Epierre qui doit se dérouler le 21 du courant. 4B678
Le 3 décembre 1786 : Claude François Salomon (fils de feu Claude Louis Amédée) acense pour 20 ans la fonderie d'Epierre alors que sa femme l'a vendu à la communauté. 4B678
1787
1787 : les filons de Bonvillard s'appauvrissent et leur exploitation est très couteuse. la Cie décide de suspendre les travaux de recherches et de s'occuper plus utilement aux fabriques d'Epierre et de Sainte Hélène (qui font du fer). Elle décide aussi de remonter l'ancien fourneau du Bourget. Pour cela elle travaille avec le marquis de Coudrée afin d'obtenir le droit d'exploiter les mines qui se trouve dans son mandement moyennant une cense annuelle dont il fut passé acte le 17 septembre 1787. L'intention de la Cie étant l'établissement d'une fourneau de fonte, de faire des recherches dans les montagnes des Huilles sur les mines fines : supprimer ce paragraphe qui se répète en dessous
1787 : les filons de Bonvillard s'appauvrissent et leur exploitation est très couteuse. la Cie décide de suspendre les travaux de recherches et de s'occuper plus utilement aux fabriques d'Epierre et de Sainte Hélène (qui font du fer). Elle décide aussi de remonter l'ancien fourneau du Bourget. Pour cela elle travaille avec le marquis de Coudrée afin d'obtenir le droit d'exploiter les mines qui se trouve dans son mandement moyennant une cense annuelle dont il fut passé acte le 17 septembre 1787. L'intention de la Cie étant l'établissement d'une fourneau de fonte, de faire des recherches dans les montagnes des Huilles sur les mines fines. Cette même année, la Cie fait déplacer à ses frais la fonderie d'Epierre au bord du chemin en se remboursant sur la cense. La cie fait des travaux à Arbine où il y a beaucoup de bois et à la Praz. En 1787, elle construit aussi une platinerie à Modane. Tout cela a absorbé les fonds de la Cie qui est obligé de faire un emprunt 4B508
3 février 1787 : la cie donne des instructions à un certain caporal Favier sur la manière de gérer les mineurs (4B506)
En mai 1787, la Cie est en concurrence avec la Compagnie des Mines des Hurtières qui possède la fonderie de Randens (IA73 pour une coupe de bois à Bonvillaret (C555)
5 juillet 1787 : délibération pour nommer Joseph Bertolus (bourgeois de Chambéry) régisseur des fabriques du Bourget - 4b520
12 juillet 1787 : le bureau de la direction des Minières de Bonvillard est à Chambéry dans la maison du seigneur marquis de la Chambre. A cette date, François Hippolyte de Ville (sénateur au Sénat de Savoie) est directeur de la Cie. Adjoints de la direction : Jean Honoré Jaume de la Valette (feu Jacques, natif de Nice) et Claude Picollet baron d'Hermillon (natif de la Rochette, fils de Laurent) et le seigneur de Chamoux. Ils désignent comme procureur de la Compagnie Joseph Portier. 4B520
29 mai 1787 : la communauté d'Epierre acencent comme procureur de la Compagnie Joseph Portier. 4B520
Le 29 mai 1787, acensement de la fonderie d'Epierre en présence de François Louis Deville (marquis de Travernay (directeur de la Cie) et Charles Joseph Binelly (fils Charles, natif de Turin et domicilié à Grenoble). 4B678
En 1787 : la Cie utilise les fonderies de Ste Hélène, d'Epierre et du Bourget-en-Huile
1788
Aprés le 14 aout 1788 : renvoi de Binelli (4B520), ce renvoi se fait après car à cette date Binelly écrit encore des rapports
En 1788 : renvoi de Binelli (4B520). Peu de temps après se présente le sieur Mougenet (de Renaucour) des fonderies de la Praz qui propose à la Cie de s'engager avec lui. La Cie se renseigne sur les références de Renaucourt (liste des personnes avec qui il a travaillé dans 4B506). Le père de Renaucourt acense depuis 22 ans les forge de Vauvillers (département de la Haute-Saône) appartenant au duc de Clermont Tonerre. (4B506)
Février 1788 : la Cie envisage d'acquérir la papeterie du bout du monde appartenant à Montgolfier. Le contact avec ce dernier se fait par le biais de M.Récamier. Mais Montgolfier répond qu'il préfère donner l'avantage à son fermier. 4B508
11 juin : M.Binelli fait des observations sur la mine du Sieur Lachenal (4B508)
17 juillet 1788 : François Hipolythe Deville est toujours directeur de la Cie. Il passe une convention avec Bertolus qui s'occupe des affaires de la Cie au Bourget en Huile. Par cette convention la Cie s'engage à vendre à Bertolus (bourgeois, demeurant à Presle) toute la gueuse qui sera fondu dans l'année au Bourget. (4B508)
7 aout 1788 : Louis Tellier acense les forges d'Arbine à la Cie de Bonvillard (4B651).
août 1788, la communauté d'Epierre, la Compagnie de Bonvillard et Louise Thérèse de la comtesse de Chateauneuf propriétaire du haut-fourneau d'Argentine adressent un courrier au duc de Savoie pour obtenir du bois pour leurs fonderie (FR.AD073, C555).
1789
Le 21 janvier 1789 : l'actionnaire parisien M.Panchaud vend ses actions à M.Mouneron (4B513)
1789 : Joseph Portier, procureur de la Cie (4B651)
1789 : la Cie possède un entrepôt à Aiton. Elle emploie des bouviers et des mules pour le transport (4B513)
15 octobre 1789 : visite d'une forêt à Saint-Remy pour faire du charbon pour la Cie (4b506)
Le 30 octobre 1789, la cie acquiert la moitié des fabriques de la Praz appartenant au sieur Mougenet (de Renaucour). Cette association avec le Sieur Mougenet engage la Cie à former un nouvel établissement à Arbine ou elle a acensé le martinet de Louis Telllier en convertissant le martinet en 2 feux de forges à la wallone. Mais cet investissement a couté beaucoup à la fois pour la construction que pour se fournir des ouvriers de Franche Comté et bien loin de donner des bénéfices a causé une perte réelle à moins que le site soit en activité continuelle ce qui n'est pas le cas par manque de charbon et de gueuse pour alimenter les deux feux de forges. Les ouvriers qui ne sont pas occuper continuellement exigent malgré tout leur paye mensuelle 4B520.
1790
François Hippolyte Deville de Ferrière (fils de François Louis), directeur de la Cie
1790 : Laurent Bontron ( de Turin) et actionnaire de la Compagnie des mines de Savoie ne pouvant se rendre à l'Assemblée de la Cie donne procuration à Antoine Verniquet 4B520
Le 13 janvier 1790, convention entre la Cie et François Viviand, André Pitton, Jacques Basin et Dominique Chaboud qui s'engagent à prendre tous les fers qui leurs seront livrés (faits à la manière francomtoise) provennat des fabriques, forges et martinet de la Praz, Arbine et Sainte Hélène. La Cie s'engage à ne pas vendre de fers à d'autres négociants des autres provinces de Savoie ni même à des particuliers (4B520)
1793
En 1793 : la Cie stocke du fer dans des magasins à Chambéry, Annecy, Saint-Pierre (4B513)
17 frimaire de l'An 3 : arrêté qui précise qu'il sera mis à la disposition du directoire du Département du Mont Blanc pour les besoins urgents des forges, usines et fabriques de son département la quantité de 500 quintaux de grains à prendre sur les produits des domaines nationaux des districts où lesdites usines sont situées. (4B520)
17 frimaire de l'An 3 : Vu les différentes pétitions présentées par la Cie de Bonvillard, tendant à obtenir des grains et autres denrées nécessaire à la subsistance des ouvriers attachés aux forges et fabriques d'Arbine, de Sainte Hélène, du Bourget, d'Epierre et de la Praz afin de les maintenir en activité, arrêté pour leur donner la quantité de 50 quintaux chacun. A cette date, Verniquet est directeur de la Cie (4B520)
28 Brumaire de l'an 9 : Antoine Verniquet,agent de la Cie de Bonvillard, s'oppose à la demande de concession d'une mine de plomb et d'étain située à claire Fontaine (commune de NOtre-Dame des Millières) faite par les Sieurs Daiguier, Brunet, Thomasset et Girogne en exposant que la dite mine a été découverte par le sieur Jean Baptiste Monier, un associé de la Cie, en 1784. 4B520
Le 8 Germinal de l'an 11, la Cie via Antoine Verniquet s'associe à Joseph Antoine Balmain (rentier habitant à Epierre) pour les coulées de gueuse de la fonderie d'Epierre. Balmain doit fournir le tiers des dépenses nécéssaires à chaque coulée et prendra en échange le tiers de la gueuse que la coulée fournira. Il s'engage à faire jouir la Cie de la forêt de Saint Alpban d'Hurtière qu'il lui a été adjugée le 23 brumaire dernier (FR.AD073, 4B678)
Procès contre des négociants de Chambéry
Le 13 janvier 1791, la Cie passe des conventions avec des négociants de Chambéry qui s'engagent à prendre pendant 9 ans tous les fers fournis par la Cie (François Viviaud, André Pithon, Jacques Bazin et Dominique Chaboud); Mais les négociants ne tiennent pas leurs engagements et la Cie se pourvoit en justice (4B513)
En 1793 : parmi les clients qui achètent du fer à la Cie : la fabrique d'armes de Chambéry, celle de Saint-Etienne, les transports de l'armée, les équipage d'artillerie de l'armée, 4B506
1807 : Antoine Verniquet, agent général de la Cie à Chambéry (4B656).
Messidor an IV : Verniquet directeur de la Cie (4B651)
Pluviose An VIII : Verniquet, secrétaire général Cie
La compagnie anglaise de Pesey fit aussi des recherches à Bonvillard, où existent plusieurs filons de plomb argentit‘ère découverts au commencement du xvme siècle. Le 20 juin 4759, Noël Chamay et compagnie obtin»rent de Charles-Emmanuel III la concession de ces filons (2); et, en 4775, une autre compagnie du pays reprit ces recherches. Elle fit travailler cinq ans, et établit à l'Échére une petite usine composée de bocard, laverie et fourneau. GÉOLOGIEETMINERALOGIEDE LA SAVOIE' PARGABBIEL DE MORTILLET