Deux moulins et une maison appartenant au meunier Claude Perroud (roturier) sont représentés sur la mappe sarde de 1732 (parcelles 2308 et 2310). Le livre du géomètre précise que le site moud du seigle et de l'avoine mais pas de froment. Par ailleurs, il ne fonctionne pas toute l'année en raison du manque d'eau (FR.AD073, C1973).
Les deux moulins sont toujours visibles sur le cadastre napoléonien de 1809 (parcelles 1160 et 1164). A cette date, ils sont exploités par Joseph Riccand. En 1854, le site qui appartient à Jean Baptiste Gabardin est vendu (La Gazette de Savoie, 15 juillet 1854). La mention du moulin sur la carte d'état-major de 1860 montre qu'il s'agissait d'un établissement d'une certaine importance. En 1861, le propriétaire, Pierre Arnaud demande le maintien en activité de la scierie qui a été construite à proximité des moulins (FR.AD073, 82S4). Les deux moulins (parcelles 1402 et 1406) et la scierie (parcelle 1413) sont toujours en place sur le premier cadastre français de 1873 (section B, feuille 5), au lieu-dit "Chez Riccand". Les trois bâtiments appartiennent alors au meunier Pierre François Arnaud. Un article Patriote savoisien indique que le moulin est détruit par un incendie le 4 février 1891. A cette date, il appartenait à Laurence Messiez. Il n'est probablement pas reconstruit car il n'apparaît pas dans les recensements des moulins de 1917 (FR.AD073, 284 R1). Actuellement, le site est à l'état de vestiges.