En 1793, un moulin est construit par le sieur Santiquet au lieu-dit le Darbay ou le Darbelay (FR.AD073, 82S31). En 1836, le site comporte un moulin et un battoir-foulon appartenant à Joseph Marie Roche et à Jean Claude Santiquet. Par acte passé chez maître Mugnier le 13 décembre 1836, Jean Claude Santiquet (feu Louis) vend les parts du moulin qu'il possède à Jean Claude Guillot (feu Antoine) et à son épouse Marguerite Billat (FR.AD073, 6E2964). Le 17 mars 1851, Jean Claude Guillot (feu Antoine) revend le bâtiment à Jean Claude Santiquet (feu Louis). Par acte du 25 mars 1855, Santiquet autorise Guillot à utiliser le moulin deux jours sur douze. Par sentence du 12 septembre 1858, Jean Claude Santiquet est condamné à détruire le barrage et à payer une amende de 720 livres pour avoir détourné les eaux du canal du Jubilé sans autorisation (FR.AD073, 82S31).
Le moulin et le battoir sont toujours visibles sur le premier cadastre français de 1874 (Section B, feuille 3, moulin : parcelle 633, battoir : parcelle 636). A cette date, ils appartiennent aux associés Fillion et Santiquet. Le 15 mars 1890, les propriétaires du moulin (Joseph Santiquet, Marcellin Tétaz et Joseph Avrillier) demandent l'autorisation de le reconstruire sur un autre cours d'eau. Malgré l'autorisation de transfert du 16 juillet 1890, le bâtiment n'est pas déplacé. D'après la matrice cadastrale des propriétés bâties, l'ancien moulin est démoli en 1881 et le battoir en 1891. Les deux bâtiments sont en ruine sur le cadastre rénové de 1964. Actuellement le moulin n'existe plus mais des vestiges du battoir sont toujours visibles.