Le 24 octobre 1911, Séraphin Lennoz demande l'autorisation de pratiquer une prise d'eau dans le ruisseau de Gubigny pour faire fonctionner une scierie. L'autorisation est accordée par arrêté préfectoral du 14 octobre 1912 (FR.AD073, 82S5). Cette demande suscite l'opposition de Théodule-Ferdinand Mandonnet (lieutenant-colonel en retraite) et de son épouse Jeanne de Valtamiet (domiciliés au Vésinet, Seine-et-Oise) qui possèdent une propriété à proximité. Un procès a lieu entre S.Lennoz et la famille Mandonnet et l'autorisation de dérivation est annulée car la prise d'eau n'est pas conforme à l'arrêté préfectoral. Le 21 mars 1926, Séraphin Lennoz renouvelle sa demande d'autorisation pour réglementer sa scierie. Une nouvelle autorisation est accordée par arrêté préfectoral du 26 novembre 1926 pour une durée de cinquante ans. Dans les années 1930, Séraphin Lennoz et son fils Marius qui exploitent la scierie, sont toujours en conflit avec la famille Mandonnet. La scierie est visible sur le cadastre rénové de 1937. Elle est détruite par un incendie en 1970 (Les Amis du patrimoine de Basse Tarentaise, bulletin n°9, 2006). Actuellement, elle n'existe plus.