Un moulin appartenant à Jean Antoine et Jean François Pellissier apparait sur la mappe sarde de 1731 au lieu-dit "Mas en Manan"au bord de l'Arrondine (parcelle 5313).
Le 3 mai 1904, Pierre Risbourg (demeurant à Flumet) ingénieur-directeur de la Société des Ardoisières Alpines (siège social à Villefranche-sur-Saône) qui exploite des carrières à proximité, demande l’autorisation de rétablir l'ancien barrage du moulin pour alimenter une petite centrale équipée d'une turbine. Les plans de cette époque montrent que le bâtiment se trouve un peu en aval de l'emplacement l'ancien moulin qui n'existe plus. Le directeur de la Société demande également l'autorisation de construire une digue afin d'assainir le terrain envahi par le cours d'eau le terrain envahi en raison du manque d'entretien et de l'abandon de l'ancienne dérivation. Cette demande suscite de nombreuses oppositions des riverains de la rive droite (hameau de Nanchard, commune de Saint-Nicolas-la-Chapelle) qui craignent que ces installations causent des dégâts à leurs propriété. Le 8 décembre 1904, le service des Ponts et chaussées demande à la Société des ardoisières de proposer un nouveau projet de barrage et de détruire la digue qui a été établie sans autorisation (FR.AD073, 82S14). En juillet 1905, la Société renonce au projet de barrage (FR.AD073, 43SPC4). Il n'est pas certain que la centrale ait été construite bien qu'un bâtiment en ruine soit visible sur le premier cadastre français de 1942. Actuellement, cet édifice n'existe plus.