Dossier d’œuvre architecture IA73004079 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
Moulin à farine des Fabriques d'Argentine dit le Grand moulin ou moulin d'en Bas actuellement vestiges
Œuvre recensée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Conseil Savoie Mont Blanc

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Savoie - Saint-Pierre-d'Albigny
  • Hydrographies Torrent de la Roche ; bassin-versant de l'Arc inférieur
  • Commune Argentine
  • Lieu-dit Gemilly Au Coudret
  • Cadastre 2017 A 1000
  • Dénominations
    moulin à farine
  • Parties constituantes non étudiées
    château

Ce moulin fait partie d'un ensemble de sites hydrauliques liés aux fonderies d'Argentine (IA73008087 et IA73004133). Ce moulin est parfois mentionné dans les documents d'archives sous le nom "Moulin d'en Bas" pour le distinguer d'un autre moulin situé en amont sur la même dérivation (IA73004086). Sur une carte réalisée en 1781-1782, il est aussi désigné sous le nom "Le Grand Moulin" (FR.AD073, C499).

Le moulin est évoqué dans un acte du 31 mai 1731 qui précise qu'il a fait l'objet de réparations (FR.AD073, 2C2123). Le bâtiment est représenté sur la mappe sarde de 1733 (parcelle 326), juste en face du château Castagneri (IA73004129). A cette date il appartient à Charles Joseph Castagneri, baron de Chateauneuf (fils de Jean Baptiste).

Le 6 juillet 1731, le moulin est acensé à Jean Louis Pommier (feu Pierre), natif de Montsapey (FR.AD073, 2C2124).

Le 8 juillet 1737, il est à nouveau acensé à Jean Louis Pommier (FR.AD073, 2C2134).

Le 23 avril 1744, Charles Joseph Castagneri acense le moulin à Claudine Charpin (feu Claude, originaire de la Table), la veuve de Jean Louis Pommier et à Pierre Fournier (feu Antoine), (FR.AD073, 2C2142).

Le 9 juin 1750, Pierre Antoine Castagneri acence le moulin à Claude Pommier, fils de Gaspard (FR.AD073, 2C2148).

Le moulin est toujours en place sur le cadastre napoléonien réalisé entre 1808 et 1812. A cette date, il appartient à Joseph Antoine Castagneri (section A, feuille 1, parcelle 1026).

En 1856, le baron Réné Victor Castagneri vend la fonderie d'Argentine et tous les artifices qui en dépendent, dont le moulin d'en Bas, à François Barjaud (ancien notaire demeurant à Paris). Celui-ci est exproprié sur les instances du comte Janus de Regard de Clermont de Vars qui devient adjudicataire du site. Le 20 septembre, la propriété est vendue à William Berthod (ancien banquier demeurant à Paris), (FR.AD0734, 4Q8956). Le 3 octobre 1867 elle est revendue à François Barjaud (FR.AD0734, 4Q8956).

D'après un plan de 1877, le moulin d'en Bas toujours en activité à cette date (FR.AD073, 84S4). Par la suite, il appartient à Humbert Grange qui exploite la fonderie d'Argentine. En 1908, il appartient à Charles Grange et à ses neveux (FR.AD073, 3P1945).

Le bâtiment est toujours en place sur le premier cadastre français de 1940 mais il n'est plus mentionné comme moulin (section A, feuille 9, parcelle 1000). Il appartient alors à la Société Grange et Cie. Actuellement, il est en ruine.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 18e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1731, daté par source

L'ancien moulin se trouve sur une dérivation du torrent de la Roche appelé aussi ruisseau de Bas-Mont. Des vestiges de murs de pierre et une meule de pierre sont toujours visibles à son emplacement. Le passage voûté du canal est identifiable dans le mur sud du bâtiment.

  • Murs
    • pierre
  • Énergies
    • énergie hydraulique produite sur place
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Les vestiges du moulin se trouvent le long de la route qui longe le mur d'enceinte ouest du château Castagneri. Ce moulin faisait partie d'une succession de sites hydrauliques utilisant une dérivation du torrent de la Roche qui se jetait dans l'Arc. Cette dérivation très ancienne qui prenait naissance à la sortie des gorges n'est plus en eau mais son tracé est encore visible sur certains tronçons. Elle alimentait de nombreux sites liés à la métallurgie.

Image non consultable

Documents d'archives

  • FR.AD073, 2C2123, Bureaux du tabellion : répertoires et registres de l'insinuation des actes de notaires, par ressort des bureaux. Bureau du tabellion d'Aiguebelle 1697-1797, Registres d'insinuation, 06/01/1731-15/06/1731.

    AD Savoie : 2C2123
    Folios 240-261.
  • FR.AD073, 2C2124, Bureaux du tabellion : répertoires et registres de l'insinuation des actes de notaires, par ressort des bureaux. Bureau du tabellion d'Aiguebelle 1697-1797, Registres d'insinuation, 27/05/1731-17/12/1731.

    AD Savoie : 2C2124
    Folios 356-357.
  • FR.AD073, C2027, Cadastre de 1728, Argentine, 562, Vue 9, 1733.

    AD Savoie : C2027
  • FR.AD073, 2C2134, Bureaux du tabellion : répertoires et registres de l'insinuation des actes de notaires, par ressort des bureaux, Bureau du tabellion d'Aiguebelle 1697-1797, Registres d'insinuation, 20/01/1737-31/12/1737.

    AD Savoie : 2C2134
    Folio 287.
  • FR.AD073, 2C2142, Bureaux du tabellion : répertoires et registres de l'insinuation des actes de notaires, par ressort des bureaux, Bureau du tabellion d'Aiguebelle 1697-1797, Registres d'insinuation, 09/01/1744-21/12/1744.

    AD Savoie : 2C2142
    Folios 173,181-190.
  • FR.AD073, 2C2148, Bureaux du tabellion : répertoires et registres de l'insinuation des actes de notaires, par ressort des bureaux. Bureau du tabellion d'Aiguebelle, Registres d'insinuation. 12/01/1750-31/12/1750.

    AD Savoie : 2C2148
    Folio 297.
  • FR.AD073, C499, Route de Chambéry à Turin par le Mont-Cenis. Carte topographique coloriée et très détaillée de la grande route de Chambéry à Saint-Jean de Maurienne et des lieux qu'elle traverse ; en 23 grandes feuilles, avec un tableau d'assemblage très réduit de toutes les feuilles ; dressée sur le terrain par Marchetti, ingénieur topographe de Sa Majesté, 1781-1782.

    AD Savoie : C499
  • FR.AD073, L1010, Cadastre napoléonien, Argentine, section A, feuille 1, 1808-1812.

    AD Savoie : L1010
  • FR.AD073, 84S4, Service hydraulique, Argentine. Usines : fonderie de plomb argentifère Domingo (1861-1863), scieries Girod (1864), Grange (ruisseau de la Roche, 1878-1880) martinet Cordel (ruisseau de Montartier, 1879), huilerie Pommier-Berthier (ruisseau de Montartier, 1881) et moulin Badin (1896), usine de produits électro-métallurgiques Grange (la Roche, 1905-1909), usine Mizgier (ruisseau de Montartier, 1908-1954), etc. (1949), 1861-1954.

    AD Savoie : 84S4
  • FR.AD073, 4Q8956, Conservation des Hypothèques de Saint-Jean-de-Maurienne, Transcription d'actes, Registre de transcription des actes translatifs de propriété d'immeubles, Volume 60, 30 juillet-12 octobre 1867.

    AD Savoie : 4Q8956
    Article 102.
  • FR.AD073, 42SPC1, Ponts et chaussées, service hydraulique, Argentine : usine Mizgier (ruisseau de Montartier, 1907-1911) ; scierie de la Compagnie des Mines et Hauts Fourneaux de la Maurienne (ruisseau de Basmont, 1864) ; Martinet Cordel (ruisseau de Montartier, 1877-1880) ; scierie Grange (ruisseau de la Hoche, 1880) ; huilerie Berthier (ruisseau de Montartier, 1880-1881) ; moulin Badin (ruisseau de Montartier, 1896) ; usine électro métallurgique Grange Charles et François (ruisseau de la Hoche, 1905-1909) ; société des fonderies et aciéries électriques, 1864-1926.

    AD Savoie : 42SPC1
  • FR.AD073, 3P1944, Matrice cadastrale des propriétés bâties, Argentine, 1882.

    AD Savoie : 3P1944
  • FR.AD073, 3P1945, Matrice cadastrale des propriétés bâties, Argentine, 1911-1945.

    AD Savoie : 3P1945
  • FR.AD073, 3P 7395, Premier cadastre français, Argentine, Section A, feuille 9, 1940.

    AD Savoie : 3P 7395

Bibliographie

  • Le Journal de la Savoie, 23 avril 1869.

Annexes

  • Le Journal de la Savoie, 23 avril 1869.
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil Savoie Mont Blanc