D'après une date gravée à l'intérieur du bâtiment, le moulin pourrait dater de 1860. L'édifice est représenté sur le premier cadastre français de 1886 (section N, feuille 2, parcelle 1172). A cette date, il appartient à Antoine Court. En 1910, le moulin appartient Augustin Court (feu Laurent) puis en 1912 à Joseph Court (fils d'Augustin), meunier à la Perrière. Il est mentionné dans les tableaux des recensements des moulins menés par la Préfecture de la Savoie en 1917, 1923 et 1924 qui précise qu'il fonctionne à façon pour les cultivateurs. La colonne "observations" du document précise : "Les propriétaires ne sauraient dire le nombre de quintaux de blé pouvant être écrasés par jour, vu que les moulins ne travaillent pas constamment mais moulent de temps en temps un sac de blé que les particuliers apportent. Le meunier met l'eau au moulin et va travailler ses champs quand le sac est moulu, l'eau se dévie automatiquement. Donc aucun stock en magasin attenant au moulin". La colonne "Nature, force motrice, eau, électricité, vapeur" indique "Impossible à nous de compléter, manquant de données techniques nécessaire pour évaluer une force-motrice en chevaux-vapeur. La quantité d'eau est très variable, nos montagnes ne possédant pas de glaciers. Quantité d'eau maximum en mai, déficitaire en aout-septembre. Hasarder un nombre quelconque de chevaux, ce serait tromper l'administration" (FR.AD073, 284 R 1, FR.AD073, 284 R 2, FR.AD073, 284 R 3).
Le moulin est acheté par la mairie en 2019. Actuellement, il est toujours en place.