Le cimetière est déjà dessiné sur la mappe sarde (1732) : il occupe l'actuelle parcelle 2015 B3 136, au milieu de laquelle se trouvait l'ancienne église (voir dossier de l'église actuelle, IA73004386) ; la croix de cimetière (IA73004392) est érigée approximativement à l'emplacement de son chevet.
Une délibération du 22 octobre 1847 (AC) indique que « la partie réservée à la sépulture des prêtres est la partie du cimetière qui est au levant du clocher, laquelle partie du cimetière est enceinte de murs » ; le reste du cimetière n’était peut-être pas clos, car une délibération du 24 mars 1861 (AC) mentionne la construction du mur et de la porte du cimetière. Ceux-ci sont édifiés dans la suite des travaux de l’église et par le même entrepreneur, Chalansonnex (AD, 2O : 2657, décompte des travaux exécutés pour la construction de l’église). En effet, le déplacement de l'église a dû entraîner un remaniement du plan du cimetière.
Des travaux d’assainissement sont menés en 1904-1905 : il s’agit de creuser une tranchée devant les murs est, sud et ouest pour créer un drain dans le sous-sol en molasse. Ce travail est réalisé par François Bertrand, maçon domicilié à Saint-Ours (AC, Liasse assainissement du cimetière 1905).
En 1961, les murs du cimetière font l’objet d’une réfection complète, sur un plan établi le 8 octobre 1959 par Albert Serraz, architecte à Montmélian, avec adjudication le 8 décembre 1960 à Eugène Bouvier, maçon à Saint-Ours, pour la somme de 14 032 NF (avec 953 NF de travaux supplémentaires). Le cartouche du plan précise que le mur s’est écroulé et que ses pierres sont réutilisées pour la reconstruction (AD, 2O : 2662).
Le cimetière est agrandi vers le nord dans le 4e quart du 20e siècle.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )