Dossier d’œuvre architecture IA73004386 | Réalisé par
Guibaud Caroline (Rédacteur, Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Église paroissiale Saint-Ours
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Saint-Ours
  • Lieu-dit Chef-lieu
  • Cadastre 1732 297  ; 1906 B3 156 (encre rouge ; à l'encre noire, rayé : 252) ; 2015 B3 158
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Ours

Après le Concordat, la paroisse de Saint-Ours (comme celle d’Epersy) dépend de celle de Mognard. Les délibérations consulaires du début du 19e siècle font état des tentatives de la commune pour se doter d’une paroisse indépendante. Une délibération du 6 février 1806 (AC) indique que 68 habitants se sont inscrits sur le tableau de prestations volontaires pour assurer le traitement d’un recteur. Si la paroisse de Saint-Ours n’est rétablie qu’en 1828, il semble qu’un curé ait résidé à Saint-Ours en 1819 : une délibération du 23 février 1819 indique que la commune loue pour lui un presbytère avec jardin, et qu’il était en charge de l’instruction ; mais selon une délibération du 20 février 1821, la commune n’a pas de curé… la délibération de 1819 concerne donc peut-être le curé résidant à Mognard. Enfin, le 13 décembre 1828, une délibération annonce l’arrivée d'un recteur dans la commune qui demande l'autorisation de financer des réparations à l'église de Mognard et au clocher de l'église de Saint-Ours, ainsi que le loyer de la cure, convenu avec les frères Chiron (100 livres neuves).

L’ancienne église

Son emplacement, au milieu du cimetière, est donné par la mappe sarde (1732) et repris sur un plan de 1832 destiné à localiser le presbytère acheté par la commune (AD). L’aspect général de cette église est connu par quelques délibérations de la commune avant 1860 et grâce à l’activité du curé de la paroisse, l’abbé Joseph Miguet, qui adresse en septembre 1862 une lettre à la princesse Constance Bonaparte, religieuse au Sacré-Cœur à Chambéry (AD, 2O : 2657), plaidant que son église est « et indigne de la grande nation à laquelle la Savoie vient d’être annexée », et dessine en 1867 un plan schématique de l’édifice, sur lequel il fait figurer de nombreux renseignements, tels que la forme des fenêtres (dont une fenêtre à linteau en accolade dans le chœur). Enfin une visite pastorale du cardinal Alexis Billiet, le 21 mai 1843, complète ces documents.

L’église était orientée et comprenait une nef rectangulaire d’un peu plus de 10 m de long, avec une chapelle dédiée à la Vierge greffée du côté nord (peut-être une fondation de Noël Bouchard, faïencier à la Forêt, voir IA73004395) et une porte dans l’angle sud-est ; la nef n’avait que deux fenêtres, côté sud, une au centre du mur et une dans sa moitié ouest, éclairant une tribune située dans la travée d’entrée ; elle était couverte d’un plafond, avec un toit en chaume (une délibération du 20 mai 1850 (AC) indique le projet non réalisé de le remplacer par de l’ardoise). Le portail occidental était protégé d’un auvent en charpente couvert en tuile de bois (AC et AD, 11FS 569, délibération du 11 décembre 1845 : « réparation du pavillon qui abrite la grande porte de l'église (devis dressé par Nicolas Grellier. Réparations urgentes attendu que les bardeaux dont le pavillon est couvert étaient pourris et en grande partie enlevée, il pleut sur les gros bois » ; il doit être refait avec une couverture en ardoise). Le chœur était de plan carré, à chevet plat, voûté et couvert en tuiles. Une sacristie était accolée au nord et le clocher à l’est ; une porte percée dans le mur épais du clocher permettait de le faire communiquer avec le chœur et d’utiliser son rez-de-chaussée comme sacristie. Le plan précise que les murs du clocher avaient 9,80 m de haut. Ce clocher avait été reconstruit en 1837 grâce au legs d'un immeuble à la fabrique de la commune par Pierre Forest, à charge de construire un clocher à l'église (cet immeuble a été vendu à Pierre Selaverand). Le nouveau clocher est édifié sur les plans de l’architecte Ruphy (délibération du 15 janvier 1837, AC et AD, 11FS : 569 ; les travaux, qui concernaient également des réparations au presbytère, se montaient à 3751,02 £), sur lesquels la commune demande l'ajout d' « une porte de 5 pieds de hauteur sur 2 de largeur à la place d'une des fenêtres pour entrer au clocher », qui est peut-être la porte de communication avec le choeur. Ces travaux sont mis en adjudication le 11 mars 1837, remportée par Jean Robert, entrepreneur à Saint-Ours, pour 3495 £ (devant Jean Leuret, entrepreneur du clocher de Cusy, François Tocannier, et Jean-Marie Buffet, d’Albens), mais non approuvée par l'intendance. Une nouvelle adjudication est fixée au 11 avril ; elle est remportée pour 3502 £, de nouveau par Jean Robert (avec la caution de Pierre Selaverand). Les transports des matériaux ont été faits par corvées des habitants. En juillet, les travaux sont entamés. La réception d'oeuvre est réalisée par l’architecte Ruphy le 26 avril 1839 (AD, 11FS : 569). La visite pastorale précise que la construction du clocher a « ébranlé et lézardé » le mur du chœur. L’édifice avait une superficie de 92 m².

La reconstruction de l’église

Peu après l’Annexion, la commune décide de construire une mairie-école et une église. Les délibérations relayent les considérations habituelles sur l’état de l’église existante, « encore couverte en chaume, toute lézardée, menaçant une ruine prochaine et trop petite pour contenir la population de la commune, étant la plus pauvre non seulement du département mais de tout l'Empire » (délibération du 15 mars 1863, AC). Le budget est évalué en 1861 (délibération du 27 mars, AC) à 14 300 francs environ, le projet n’ayant pas encore été dressé.

Un premier projet est établi en août 1862 (signé le 1er août 1862 par l’architecte Hector Duvernay ; AD, 2O : 2657). Il est alors projeté de reconstruire l’église sur son emplacement. Mais la commune trouve ce projet trop coûteux et en demande un d’un « plan simple d'un genre tout différent, soit d'un genre grec dont la dépense ne s'élève pas à plus de 20 à 24 000 francs ».

Dans le même temps, la commune décide de construire l’église sur un nouvel emplacement : une parcelle située au centre du chef-lieu (partie du n°270 de la mappe), qu’elle partagera avec la mairie-école, et qui appartient aux Hospices de Chambéry par legs de François Charvet (délibération du 31 août 1862, AC). La cession est acceptée l’année suivante par la commission administratrice de l'Hôtel-Dieu de Chambéry (délibération du 1er novembre 1863, AC) ; le géomètre Laubé dresse à cette occasion un plan de localisation de cet emplacement (document reproduit).

Le financement envisagé en 1863 est réparti ainsi : en dépenses, 1000 F pour l'acquisition de l'emplacement (frais d'acte inclus), 25 000 F pour l’église, 15 000 F pour la mairie-école ; en ressources, un emprunt de 11 000 F, 1000 F de fonds disponibles, 7 529 F de souscription volontaire, les matériaux de la vieille église évalués à 1 000 F, une subvention de 20 000 F. Le déficit (521 F) devait être comblé par la suspension du salaire du garde-champêtre pendant quatre ans. D’autres délibérations permettent de constater qu’au fil du chantier les sommes de chaque rubrique évoluent légèrement ; ainsi la souscription finit par s’élever à 8 079 F, avec une centaine de donateurs, en particulier le curé Joseph Antoine Miguet, pour 450 F puis 919 F, et le maire Marie Bouvier pour 918 F (mais aussi Joseph Grillet, 310 F, Antoine Lombard, 325 F, Claude Lombard, 300F, Joseph Bouvier l’aîné, 400 F, J. Justin, 300 F… ; 24 avril 1866 ; AD, 2O : 2657). La subvention accordée par le gouvernement, le 5 mars 1866, est finalement de 8 000 F (idem).

Un second projet est donné par Duvernay le 1er mai 1864 (Devis estimatif, Rapport explicatif et plans (reproduits) : AD, 2O : 2657 et AC, liasse Construction de l’église en 1867, n°2), pour un total de 28 295 F. contrairement aux vœux du conseil municipal, l’église n’adopte pas un style néoclassique, mais néogothique (Duvernay parle dans son rapport de « style ogival du 15e siècle »), très proche de celui du premier projet (en un peu moins ornementé : décor allégé sur le portail d'entrée, rose de la façade occidentale remplacée par une fenêtre et un oculus, suppression de la porte latérale). La bonne résistance du sol, ne demandant que des fondations simples, permet également à l’architecte de faire quelques économies. Le plan de masse qui occupe le centre de la planche de plans datée du 1er mai 1864 montre une implantation différente de celle finalement choisie pour l'église et l'école, et selon laquelle le chevet de l'église aurait été au nord (ce qui est étonnant : il s'agit peut-être d'une erreur de dessin).

Le devis prévoit des fondations en gros moellons de libages disposés par carreaux et boutisses et hourdis en mortier de chaux hydraulique, une élévation scandée de 14 contreforts, avec un massif pour le perron de façade ; l’intérieur est couvert de voûtes en briques creuses posées de champ hourdée en plâtre, les reins remplis de maçonnerie légère jusqu’à un tiers de leur hauteur, le parement d’extrados recouvert d’une chape de mortier lissée à la truelle, avec des arcs doubleaux (également en brique : il s'agit des arcs à l'entrée des chapelles dans les bras du transept) et formerets, des culots aux retombées des arcs et des nervures des voûtes et deux colonnettes dans le chœur. Les éléments en pierres de taille sont prévus en calcaire de Saint-Germain, d’Arith ou de Bellecombe, taillée à la fine marteline avec arêtes ciselées, en pierre de carrières du pays piquée à la pointe et rustiquée pour les soubassements et talus, mais de la molasse extraite sur l’emplacement de l’ancienne église doit être utilisée pour l’imposte de la porte principale, la fenêtre au-dessus de la porte, les fenêtres des chapelles, la rosace en façade, les arcs doubleaux et formerets, les culots ; cette molasse doit être assemblée par crosse et lancys pour les deux contreforts de face, pour les angles au-dessus, les angles de l’abside et du clocher. La charpente en bois de châtaignier supporte une couverture en ardoise de Saint-Julien 3e équerre pour l’église, de Cevins 5e équerre pour le clocher. Enfin le sol doit être en plancher à lambourdes de châtaignier et lames de sapin (« des meilleures forêts d’Annecy ») avec un passage central en asphalte (ou en béton, selon la copie). Des vitraux de grisaille montés sur plomb ferment les fenêtres, et la croix de la flèche en fer forgé est évaluée à 70 kg.

Les plans sont modifiés suite au rapport du conseil des bâtiments civils, et Duvernay produit des plans rectifiés en date du 1er mai 1865 (document reproduit).

Le procès-verbal d’adjudication est passé le 26 mai 1866 en faveur d’Antoine Chalansonex, de La Biolle. Le procès-verbal de réception provisoire est signé le 1er juin 1868 (AC, liasse Construction de l’église en 1867, n°2), et le procès-verbal de réception définitive est signé le 10 juin (en même temps que la mairie-école). Le décompte des travaux exécutés (pour 29 538,88 F), daté du 3 février 1870, donne quelques précisions supplémentaires sur la construction : la couverture de l’église est en ardoises de Maurienne (et celle du clocher en ardoises de Cevins, comme prévu), un beffroi en bois de chêne est aménagé pour les cloches, les portes principale et latérale sont en noyer, deux chapiteaux en molasse sont posés sur les colonnettes à l’entrée du chœur, enfin une croix en fer forgé surmonté la flèche du clocher et une autre en pierre blanche le fronton de la façade. Lors de l’adjudication des travaux de l'école, le 20 décembre 1866, dans le but d'obtenir le marché, Chalansonnex fait à la commune la proposition de substituer gratuitement de la pierre dure à la molasse prévue au devis pour diverses parties de l’église (jambages, couverte, et seuil de la porte latérale de l’église et de la porte extérieure du clocher, tous les angles du clocher et du beffroi, le premier cordon du clocher, les jambages, arcs et seuils des fenêtres du beffroi), de poser des barreaux en fer forgé à la fenêtre de la sacristie et de racheter les matériaux de l’ancienne église, dont la démolition reste à sa charge, pour 2 000 F ; la commune accepte (AD, 2O : 2657 et AC, délibération du 20 décembre 1866).

A la suite de la réception de la nouvelle église, la commune autorise la démolition de l'ancienne par l'entrepreneur Chalansonnex.

Travaux de réfection ou d’entretien

Des travaux de suivi de toiture sont réalisés quelques années plus tard, en août 1874, par Guérin Gelloz, charpentier demeurant à Saint-Offenge-Dessous (AC, liasse Construction de l’église en 1867, n°2), mais un nouveau devis de travaux est donné par l’architecte Lubini le 13 mai 1886, pour changement des ardoises et réfection de l’étanchéité (ferblanterie) (2057,26 F) ; ces travaux sont réalisés par Charles Masson, maçon à Saint-Ours, adjudicataire le 8 août 1886, pour 1464,81 F (décompte du 27 décembre 1886 ; AD, 2O : 2658). Charles Masson intervient de nouveau en 1892 pour réparer les dégâts causés à l’église par l’orage du 17 juillet qui a renversé une partie de la flèche de l’église, brisé la croix, endommagé le toit et brisé des vitraux (délibération du 7 août 1892, AC).

La molasse utilisée pour les maçonneries extérieures non enduites (contreforts, encadrements) montre des signes d’érosion au début du 20e siècle. En 1902, deux contreforts sont réparés par Joseph Fort, maçon à Cusy, qui doit « enlever toute la molasse pourrie d’une épaisseur variant de 0,05 à 0,10 m, sceller des clous dans la molasse saine, réunir ces clous à l’aide de fil de fer cuit, cimenter et crépir de manière à donner aux contreforts leur première forme ». Ces travaux sont plus chers que prévu, la commune décide donc « d’attendre quelque temps afin de voir les effets que pourra produire le gelée sur les réparations faites » avant de « continuer sur les cinq autres [contreforts] et aux ouvertures, portes et fenêtres, en molasse », pour une dépense de 1 000 F (12 octobre 1902, AD, 2O : 2658 et AC, délibération). Les parties en molasse des contreforts sont actuellement enduites, sans doute pour les protéger des intempéries.

Description

L'église est un bâtiment régulier de style néogothique, avec un plan en croix latine comprenant une nef de trois travées barlongues, un transept débordant avec une croisée de plan carré flanquée d'une chapelle de chaque côté et un choeur d'une travée terminé par une abside à trois pans. Le choeur est encadré par la sacristie au sud et la tour du clocher au nord (contre laquelle a été adossée une chaufferie au 20e siècle). Le portail principal est en façade ouest, complété par une porte dans la deuxième travée de nef côté sud. Des portes font communiquer le choeur avec la sacristie et le clocher, ce dernier ayant également une porte extérieure ; ces trois portes ont un linteau droit monolithe sur coussinets. Chaque travée de nef est éclairée par un niveau de fenêtres à une lancette en arc brisé, ainsi que l'abside (une fenêtre par pan) et la sacristie ; les bras du transept sont percés d'une fenêtre à deux lancettes en arc brisé et occulus. Sur la façade occidentale sont alignées trois baies : le portail, une fenêtre géminée en arc brisé, un oculus dans le pignon. Le portail, à linteau droit sur coussinets, est protégé par une voussure à deux rouleaux bordés de tores avec archivolte également bordée d'un tore, reposant sur des pilastres cannelés avec entablement et un petit décor formé d'un écusson (vide) surmonté de deux disques en relief ; le tympan, en dalles de molasse, est percé d'un trilobe encadré de deux disques en creux. Le clocher est percé de fenêtres géminées à linteau droit au second niveau et d'une fenêtre à une lancette en arc brisé sur chaque face au troisième et dernier niveau. Des contreforts droits scandent les travées de nef, et des contreforts angulaires les pans de l'abside et les angles de la façade et du transept.

L'édifice est en maçonnerie crépie, sauf le soubassement, en gros moellon jointé au ciment, et les parties en pierre de taille laissée nue, en calcaire (têtes et glacis des contreforts angulaires (dont le reste est en molasse enduite), contreforts de la nef, jambages et linteau du portail occidental ; angles, bandeaux et fenêtres du clocher ; à l'intérieur, bases des colonnettes) ou en molasse (contreforts angulaires, tympan et voussure du portail occidental, encadrement des fenêtres et de l’oculus du pignon occidental ; à l'intérieur, nervures des voûtes, arcs doubleaux et formerets, culots, colonnettes, pilastres et chapiteaux, bandeau dans la nef). Le portail est précédé d'un perron avec degré. Les toitures, à longs pans sur la nef et le transept, avec croupe polygonale sur le chevet, et flèche carrée à égout retroussé sur le clocher, sont en ardoise. Une croix en pierre (bras de section carrée, croisée lobée, extrémités trilobées) est posée au sommet du pignon occidental et une croix en fer forgé au sommet du clocher (bras formés d'un fer carré, boule à la base, pointes aux extrémités, coq en tôle fiché au sommet du bras supérieur et paratonnerre).

L'intérieur est voûté d'ogives dont les nervures et les arcs retombent sur des culots (ornés dans la nef d'une croix grecque dans un cercle), sauf à l'entrée du choeur qui est marquée par deux colonnes engagées sur un pilastre, avec chapiteaux à feuilles d'eau et crossettes. Un bandeau court à hauteur d'appui dans la nef. Les murs et les voûtains sont peints en trois tons (rose, blanc et brique). Le sol est en plancher avec une allée centrale carrelée.

Église construite sur les plans et devis de l'architecte chambérien Hector Duvernay datés du 1er mai 1864, par Antoine Chalansonex, entrepreneur de bâtiments demeurant à La Biolle (Savoie) : procès-verbal d’adjudication le 26 mai 1866, procès-verbal de réception définitive le 10 juin 1868.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1854, daté par source
  • Auteur(s)

Eglise néogothique en croix latine, en maçonnerie enduite avec parties en pierre de taille (calcaire ou molasse), toits à longs pans, croupe ronde sur le chevet et flèche carrée sur le clocher. L'intérieur est voûté d'ogives.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
    • flèche carrée
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • croix, coq, ornement architectural, pilastre, colonne
  • Précision représentations

    L'église est volontairement sobre (pour des raisons d'économie), les éléments de décor d'architecture sont rares : portail (trilobe, écussons, disques), croix sur la façade occidentale (en pierre) et sur le clocher (en ferronnerie), colonnes à l'entrée du choeur, culots dans la nef ; voir précisions dans le texte de synthèse.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • AD Savoie. Série 11FS : 569. Fonds sarde, affaires communales : Saint-Ours.- Pièces diverses (1818-1860).

    AD Savoie : 11FS : 569
  • AD Savoie. Série 2O : 2657. Saint-Ours. Projet de construction d'une maison de commune (1862-1869). Projet de reconstruction de l'église (1866-1873). Carton.

    AD Savoie : 2O 2657
  • AD Savoie. Série 2O : 2658. Saint-Ours. Culte - Fabrique (1871, 1875-1886). Projet de reconstruction du presbytère (1882-1885). Projet de réparations à la maison d'école (1884-1887). Carton.

    AD Savoie : 2O 2658
  • AC Saint-Ours. Délibérations du conseil municipal (feuilles volantes ; An IX-1860).

    AC Saint-Ours
  • AC Saint-Ours. Registre des délibérations du conseil municipal de la commune de saint-Ours, 22 octobre 1860 - 19 mai 1866. 1 registre, 46 feuillets.

    AC Saint-Ours
  • AC Saint-Ours. Registre des délibérations du conseil municipal de la commune de saint-Ours, 14 août 1866 - 17 novembre 1882. 1 registre.

    AC Saint-Ours
  • AC Saint-Ours. Registre des délibérations du conseil municipal de la commune de saint-Ours, 15 février 1883 - 25 mars 1897. 1 registre, 144 feuillets.

    AC Saint-Ours
  • AC Saint-Ours. Liasse construction de l’église en 1867 (n°2). Liasse de documents, plans.

    AC Saint-Ours : Non classé

Documents figurés

  • Plan topographique de l’ancien presbytère de la commune de St-Ours, qu’elle se propose d’acquérir / Nicolas François Simond, géomètre. 1 dess. : encre noire, lavis polychrome sur papier fort. Echelle en toise de Savoie. 28,5 x 40 cm. 3 juillet 1832 (AD Savoie. 11FS 569).

    Signature : Je soussigné géomètre approuvé certifie qu’à la réquisition de Mr le Syndic de St-Ours, j’ai levé le présent plan topographique de l’ancien presbytère de la paroisse de St-Ours ainsi que du jardin et rustiques qui en dépendent. Albens le 3 juillet 1832 signé : N. F. Simond

    AD Savoie : 11FS 569
  • Plan par relation à la mappe de Saint-Ours et au local – Section du chef-lieu. Indications au plan ci-contre [plan de localisation de l’emplacement prévu pour construire l’église et l’école] / J.-C. Laubé, géomètre. 1 dess. : encre noire et rouge, lavis bleu, rose et rouge sur papier fort. Ech. 1:2372. 29,6x42 cm (AD Savoie. 2O 2657).

    Signature : le géomètre expert domicilié à Cusy J.C. Laubé, le 31 octobre 1863.

    AD Savoie : 2O 2657
  • Commune de St Ours. Projet ce construction d’une église sur l’emplacement d’une ancienne. Façade latérale. Façade principale. Coupe longitudinale. Abside. Plan général. Coupe transversale / Hector Duverney, architecte. 1 dess. : encre noire, lavis rose et rouge sur papier calque (jauni). Ech. 1:100. 62x93 cm. 1er août 1862 (AD Savoie. 2O 2657).

    Signature : Chambéry 1er août 1862 H Duverney.

    AD Savoie : 2O : 2657
  • Commune de St Ours canton d’Albens. Projet de reconstruction de l’église. Façade principale. Coupe longitudinale. Détail d’une ferme. Plan d’ensemble. Plan général. Coupe transversale / Hector Duverney, architecte. 1 dess. : encre noire et bleue, lavis rouge et rose sur calque toilé. Ech. 1:100 sauf plan d’ensemble, 1:2372. 54,5 x 65 cm. 1er mai 1864 (AD Savoie. 2O 2657).

    Nota : les traits bleus indiquent les modifications apportées au plan conformément au rapport du conseil des bâtiments civils.

    Signature : Chambéry 1er mai 1864, H. Duverney.

    [un exemplaire est conservé dans les archives communales ; non reproduit]

    AD Savoie : 2O 2657
  • Commune de St Ours. Projet de reconstruction de l’église. Plans rectifiés. [1] Coupe longitudinale. Plan général. [2] Façade principale Coupe transversale / Hector Duverney, architecte. 2 dess. : encre noire, lavis rose sur calque (jauni). Sans échelle. [1] 57,5 x 46 cm ; [2] 63,5 x 40 cm. 1er mai 1865 (AD Savoie. 2O 2657).

    Signature : Chambéry 1er mai 1865 H. Duverney.

    AD Savoie : 2O 2657
  • Plan de l'ancienne église de Saint-Ours. D'après le dessin du curé Miguet du 25 juin 1867 / 1 dess. : encre dur papier. Ech. graphique. 29,7 x 21 cm (A Privées J.-L. Payet-David).

    Collection particulière
  • 2794. St-OURS (Savoie) – L’Eglise COLL. L. GRIMAL. CHAMBÉRY / Louis Grimal (éditeur). 1 impr. photoméc. (carte postale) : N&B. 1er quart 20e siècle (AP Podevin).

    AP Podevin
  • SAINT OURS (Savoie). – L’Église Brun, phot.-édit., Aix-les-Bains / Brun (photographe, éditeur). 1 impr. photoméc. (carte postale) : N&B. 1er quart 20e siècle (AP Podevin).

    AP Podevin
  • CIM [verso] ST-OURS (Savoie) 6 – L’Eglise COMBIER IMP. MACON (S. – et - L.) « CIM » PHOTOGRAPHIE VÉRITABLE Reproduction Interdite / CIM [Combier imprimeur à Mâcon] (éditeur, imprimeur). 1 impr. photoméc. (carte postale) : milieu 20e siècle (AP Podevin).

    AP Podevin
  • CIM. [Verso] ST-OURS (Savoie) 231 – Quartier de l’église COMBIER IMP. MACON (S.-et-L.) « CIM » Photographie Véritable – Reproduction Interdite / CIM [Combier imprimeur à Mâcon] (éditeur, imprimeur). 1 impr. photoméc. (carte postale). 3e quart 20e siècle (AP Payet-David).

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2018
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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