L'implantation du bâti du village de Saint-Ours a peu changé depuis la mappe sarde (1732), avec un bâti lâche, étalé en plusieurs noyaux : au nord, le mas de Chez Mermoz, traversé par un ruisseau, et composé de plusieurs fermes et granges imbriquées, avec un four à pain dans un bâtiment isolé (n° 491) ; au centre, le village autour de l'église dans le cimetière et du presbytère, et qui se résume à deux grosses propriétés rassemblant maison, grange et four autour de vastes cours : la ferme des Hospices de Chambéry (n° 288, 298, 301, plus la grange 277 au sud-ouest de l'église), et la ferme de François Truchet (n°282, 285 et 287, plus la grange 304 au nord de l'église) ; au sud, le mas de Chez Vetton, deux fermes de moindre importance.
Ce village peu dense, formé de grandes fermes à bâtiments dissociés autour de cours et de quelques fermes plus petites et mitoyennes, s'étoffe un peu au 19e siècle : au début du 20e, on a toujours des grandes fermes à bâtiments dissociés mais le modèle bascule vers la ferme à juxtaposition. L'état de section ne recense qu'un four, mais d'autres sont édifiés au début du 20e siècle (four IA73004420, ferme IA73004421). Au début du 21e siècle, il reste deux fermes en activité, l'une au nord et l'autre édifiée aux marges occidentales du village (non repérées).
L'entrée et la sortie du village étaient marquées par des croix de chemin en bois, qui ont disparu (voir Présentation de la commune, IA73004384, croix détruites). Le bassin communal, aménagé en 1890, a quant à lui subsisté (IA73004418).
Dans le 3e quart du 19e siècle, le chef-lieu bénéficie de la reconstruction avec déplacement de l'église (voir IA73004386), en 1866-1868, et de la construction d'une école (IA73004387) en 1867-1869. Cependant, la fruitière (IA73004402) créée en 1895 n'est pas construite au chef-lieu, mais plus au centre de la commune, comme la nouvelle mairie-école (IA73004388), déplacée juste avant la Première Guerre. Déjà, en 1892, c'est à Bassa qu'est installé le bureau de Poste : dans le courant du 20e siècle, ce hameau qui bénéficie du passage de la D 911 (route des Bauges) supplante le chef-lieu ; les commerces s'y concentrent, la mairie, puis la nouvelle fruitière, s'y déplacent finalement.
Veuve Antoine Varambier & Joseph Meunier à Lyon, maison d'habillement et d'équipement pour sapeurs pompiers, pompes à incendies, 45 rue Centrale à Lyon. Actifs début 20e siècle.