En 1890, le toponyme des Jolis Coeurs désigne le hameau actuellement cadastré comme la Fin du Péchet (le plus au sud). L'actuel écart des Jolis Coeurs est désigné comme les Neples (partie nord et centre), alors que sur le cadastre de 2018 ce lieu-dit ne comprend que le côté ouest de la rue Alfred Stein. A l'époque de la mappe sarde (vers 1730), la Fin du Péchet est désigné comme mas du Grand Vignoble (7 maisons, dont une appartient à un propriétaire de Leschaux, et 3 masures) et les Jolis Coeurs désigne l'écart actuel : il comprend 4 maisons, dont deux appartiennent à des propriétaires du Noyer ; on peut remarquer que toute la partie orientale de cet écart, divisée en 1890 en une douzaine de parcelles, est alors un bâtiment unique (n°6454) appartenant à Sébastiène Gontier (qui n'est pas désignée comme propriétaire foraine mais dont le nom renvoie à des familles implantées à Doucy-en-Bauges). Ce rang comptait 11 sartos en front de rue en 1890, il n'en reste que 7 en 2018, la partie centrale du rang ayant été détruite ; certains sartos ont été réunis en une seule parcelle (2018 YI 259).
En 1890, sur les 34 "maisons" de l'Etat de section, seules 5 appartiennent à des Saint-Pierrains (et une à un Lyonnais), les autres sont la propriété d'habitants du Coeur des Bauges : essentiellement Sainte-Reine (11) et Ecole (9), ou Jarsy (4), Le Noyer (2), La Compôte (1) et Le Châtelard (1). Il s'agit donc de celliers dits "sartos". Le bâti date essentiellement du 19e siècle (deux dates portées : 1817 gravé sur le linteau de la porte de 2018 YI 322) et 1878 (peint sur le linteau de 2018 YI 236).
Il n'y a ni fontaine ni four à pain (conforme à l'usage temporaire de l'habitat).
Relevé des dates portées : 1817 ; 1878.