A l'époque de la mappe sarde (vers 1730), on ne trouve que deux bâtiments dans ce secteur appelé mas du Mollard (qui correspond à une lacune du plan consultable en ligne), deux maisons appartenant François et frères, Hiacinte et frères et Michel Carret (n°6181) et à Claude Rivolet et neveux (n° 6207).
On retrouve ces patronymes sur le cadastre de 1890, avec comme origine géographique Ecole (n° 1207 ou la Compôte (n° 1213) pour Carret, dans la partie sud du hameau, et Sainte-Reine pour Rivolet (ou Rivollet) dans la partie nord. On peut ainsi supposer que le hameau est dés l'époque de la mappe constitué de celliers de vigne dits sartos. En 1890 il y a 16 "maisons", qui appartiennent à des habitants de La Compôte (6 cas), Sainte-Reine (4), Jarsy (4) ou Ecole (2). Comme en 1730, plusieurs sont la propriétés de plusieurs membres d'une famille (Marie François Bertin et ses soeurs, de Sainte-Reine, pour le 1890 E4 1190 ; Jean Fressoz et frères à La Compôte pour 1890 E4 1208, et les mêmes en indivision avec Valentin Fressoz pour 1890 E4 1211 ; Alexis et Valentin Carret, sans doute des frères, d'Ecole, pour 1890 E4 1207...). Par la suite on constate une fusion de parcelles ayant permis d'agrandir un sarto (2018 YM 99), mais les autres sartos de deux pièces par niveau ou plus ont déjà cette emprise en 1890.
Sur le cadastre rénové de 1957, la partie nord du hameau est réduite à deux parcelles bâties (dont une fusionne deux parcelles de 1890), prélude à la disparition totale de cet écart constatée en 2018. La partie sud subsiste intégralement. La majeure partie du bâti non rénové subsistant est datable de la 1ère moitié du 19e siècle. L'enquête orale à Sainte-Reine a montré que le cellier 2018 YM 100 appartenait toujours à une famille d'Epernay qui a maintenu son usage jusqu'à une date récente et a rénové le bâti.
Il n'y a ni fontaine ni four à pain (conforme à l'usage temporaire de l'habitat).
Relevé des dates portées : 1878 (sur linteau de porte, 2018 YM 100)