• inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ecart de la Noiriat
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Combe de Savoie
  • Commune Saint-Pierre-d'Albigny
  • Lieu-dit la Noiriat, les Curies, les Guttes
  • Cadastre 1730  ; 1891 E3  ; 2018 E3
  • Dénominations
    écart
  • Parties constituantes non étudiées
    croix de chemin

Sur le Livre des numéros suivis (vers 1730), le toponyme la Noiriat n'existe pas : il correspond aux mas des Guttes (au nord) et des Curies (au sud).

A l'époque de la mappe sarde, le hameau est constitué de 14 maisons et 8 granges. Les parties nord-ouest et ouest du hameau ne sont pas encore bâties (seul le front de rue du chemin des Communiers au sud de l'actuelle route départementale est bâti) et il n'y a pas de four commun.

En 1890 le hameau a grossi. il a désormais un four (1890 E3 771) auquel est adossé une fontaine (visibles sur des photographies du tout début du 20e siècle ; détruits en 1967 -renseignement oral- correspond à la parcelle 2018 E3 729) ; une croix de chemin est dessinée en 1890 au carrefour entre les deux partie du hameau (repérée). Parmi les nouvelles constructions se trouvent sept celliers viticoles appartenant à des propriétaires du Coeur des Bauges, de Sainte-Reine, Ecole, Aillon-le-Jeune et Doucy (voir localisation en fin de texte). Plusieurs maisons ont été surélevées à la fin du 19e siècle : c'est sans doute le sens de la date 1890 sur la maison IA73005280.

L'aspect des constructions et de leur décor (frises en bois découpé sur les balcons) les date majoritairement de la fin du 19e siècle, mais les niveaux de cave peuvent être plus anciens et quelques maisons présentent des remplois des 16e ou 17e siècle (2018 E3 741 : fenêtre à encadrement chanfreiné, console de cheminée en remploi dans l'escalier).

Le hameau se présente sous la forme d'un hameau groupé, avec une extension à l'ouest. Une croix de chemin est dessinée en 1890 au carrefour entre les deux, elle a été déplacée au sud de la route ; une croix marque l'autre extrémité du hameau, à l'est (repérées ; croix bleues sur le plan).

Le bâti est groupé en rangs plutôt mono-fonction (rangs A et C : habitations, rang B : granges-étables, rang C : cuvages ; voir plan), dont les façades suivent les chemins. Ils sont ainsi parallèles à la pente pour les rang A et C, perpendiculaires pour le rang C. Les maisons de vigneron du rang A possédaient en général un "tinage" (cuvage) en face (dans le rang D) et une grange-étable un peu plus loin : l'état de section de 1890 permet par exemple d'attribuer à Joseph Saint-Germain, fils de Pierre, la maison 2018 E3 747 (moitié sud), le "tinage" 2018 E3 734 (partie), le bâtiment 2018 E3 754 et la grange-étable 2018 E3 735 (tous ces bâtiments ont changé de périmètre parcellaire ou de fonction entre 1890 et 2018).

Les bâtiments non mitoyens ont souvent le profils de fermes à juxtaposition : l'habitation garde le modèle de la maison de vigneron avec cave et escalier extérieur, mais une grange-étable lui est juxtaposée. La travée de grange occupe toute la hauteur jusqu'au toit (ex. 2018 E3 752, 716, 1410) selon une typologie que l'on rencontre dans le Coeur des Bauges (Bauges-devant).

Les maisons ont entre une (IA73005280, 758 et 761, 759, 716, 754, 1410), deux (2018 E3 1754, 732, 753, 1980) et trois travées (2018 E3 747, qui résulte de la réunion de deux maisons ; 760, 706), avec une cave voûtée à l'étage de soubassement ou rez-de-chaussée (porte en arc plein-cintre : IA73005280, porte en arc maçonné : 2018 E3 747), surmontée de deux niveaux d'habitation et d'un comble à usage de fenil ou séchoir (maïs, noix). Les escaliers d'accès au 1er niveau d'habitation sont extérieurs, le plus souvent en maçonnerie (2018 E3 732) avec garde-corps maçonné et palier voûté sous lequel se trouve la porte de la cave (IA73005280 et tout le rang A, 2018 E3 747, 758, 761). L'accès à la cave se fait parfois par un escalier extérieur (2018 E3 735), souvent couvert en voûte : 2018 E3 751 ; 2018 E3 759 : accès sans doute partagé, pour trois caves). Les deux exemples d'escaliers extérieurs en bois concernent des maisons d'implantation périphériques sans doute un peu plus tardives (2018 E3 716, 1980). Quelques maisons ont un premier niveau accessible de plain-pied (2018 E3 1410 ; 2018 E3 703, 708 et ZR 83, de construction plus récente). Le 2e niveau d'habitation a un balcon, décoré d'une frise en bois découpé.

Le matériau employé est le petit moellon calcaire enduit. Les encadrements sont en pierre de taille (avec des exemples d'encadrements partagés entre porte et fenêtre) ou maçonnés. Les toits sont en ardoise, à longs pans et croupe.

Localisation des sartos sur le plan de 2018, d'après les données du plan de 1890 :

- 1890 E3 649 / 2018 E3 699 : propriétaire de Sainte-Reine

- 1890 E3 755 / 2018 E3 751, bâtiment disparu : propriétaire de Sainte-Reine

- 1890 E3 659 / 2018 E3 708 : propriétaire d'Ecole

- 1890 E3 665 / 2018 E3 727, 728 : propriétaire d'Ecole

- 1890 E3 772 / 2018 E3 730 : propriétaire d'Aillon-le-Jeune

- 1890 E3 776 / 2018 E3 732 : propriétaire d'Aillon-le-Jeune. Cave en sous-sol, porte à encadrement en bois, couloir d'accès voûté.

- 1890 E3 756 / 2018 E3 751 : propriétaire de Doucy.

Le hameau existe à l'époque de la mappe sarde (vers 1730) mais il s'est étendu et est doté d'un four commun et d'une fontaine au siècle suivant (cadastre de 1890). Parmi les nouvelles constructions se trouvent des celliers viticoles appartenant à des propriétaires du Coeur des Bauges. L'aspect des constructions et de leur décor les date majoritairement de la fin du 19e siècle, mais les niveaux de cave peuvent être plus anciens.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle

Le hameau se présente sous la forme d'un hameau groupé, avec une extension à l'ouest, doté de deux croix de chemin. Le bâti est groupé en rangs, en maisons mitoyennes ou isolées, avec des granges-étables périphériques. Les maisons généralement ont une cave voûtée en sous-sol, étage de soubassement ou rez-de-chaussée, surmontée d'un ou deux niveaux d'habitation et d'un comble à usage de fenil ou séchoir, avec escalier extérieur (pierre ou bois)

Le matériau employé est le petit moellon calcaire enduit. Les encadrements sont en pierre de taille ou maçonnés. Les toits sont en ardoise, à longs pans et croupe.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Toits
    ardoise
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe

F-JDT-Villages et Ecarts-Bauges

  • Disposition majoritaire par rapport à la pente perpendiculaire aux courbes de niveau
  • Trame urbaine dominante village en plusieurs noyaux
  • Matériau dominant calcaire
  • Habitat permanent site d'habitat permanent
  • Environnement du village ou écart vigne
  • Intérêt patrimonial moyen
  • Parties constituantes four (détruit) bassin (détruit) croix de chemin (2) celliers
  • Type d'habitat dominant ferme
  • Habitat en rangs rangs mono fonction
  • Statut de la propriété

Documents figurés

  • [Photographies d'archives collectées par l'association Autrefois Saint-Pierre-d'Albigny] / Photographies, tirages argentiques N&B, dim. variables. 2e moitié 19e siècle, 1ère moitié 20e siècle (Collection Association Autrefois Saint-Pierre-d'Albigny).

    Association Autrefois Saint-Pierre-d'Albigny
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2024
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Articulation des dossiers