Cette maison a été construite pour Laurent Gaime, signalé comme rentier sur l'état de section du 1er cadastre français en 1890. La tombe érigée au sud-est du hameau de Chez les Gaime indique qu'il est né en 1825 et mort en 1908, était officier d'académie (distinction accordée aux proviseurs, censeurs, professeurs des deux premières classes des lycées et principaux des collèges) et frère de Jean-Baptiste Gaime. Ce dernier est maire de la commune en 1872. Les deux frères sont propriétaires (seuls ou en co-propriété) d'une large part du hameau (voir IA74002654, ferme IA74002655 et four IA74002659). La tradition orale veut que Laurent ait "épousé une Parisienne", en référence à l'architecture de cette maison (plan massé, maçonnerie enduite en blanc et chaînes en bossage, toit brisé en ardoise à grandes lucarnes). Le bâtiment de dépendance a été transformé en restaurant dans le dernier quart du 20e siècle, puis en habitation.
- inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hauts de l'Albanais
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Commune
Héry-sur-Alby
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Lieu-dit
Chez les Gaime
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Cadastre
1890
A2
61
;
2017
A2
1223, 1224, 1561
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesécurie, fenil, remise
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
La maison est implantée à l'est du hameau. Elle comprend une dépendance de plan allongé, qui forme le prolongement de la grande barre d'habitations mitoyenne qui caractérise le site, séparé par un portail à piliers en bossage sur le chemin de desserte, et une habitation de plan massé édifiée un peu à l'écart. L'habitation comprend un étage de soubassement occupé par trois caves (non voûtées), un rez-de-chaussée surélevé divisé en quatre pièces (selon les indications du plan d'origine : l'entrée desservie par un perron et un degré extérieurs, comprenant un vestibule, l'office, l'escalier et un dégagement, la cuisine qui a également un accès extérieur avec perron et degré, la salle à manger et un salon-billard, avec une porte donnant sur un escalier extérieur à double volées divergentes) et un étage de comble pour les chambres. L'escalier tournant est en pierre au 1er niveau, puis en bois. Les murs sont en maçonnerie de moellon calcaire enduite, avec un soubassement et des chaînes d'angle en pierre calcaire (bossage) ; les encadrements sont en molasse (appuis et seuils en calcaire), la corniche en pierre (ou béton ?). Le toit est Les lucarnes ont un fronton cintré.
Le bâtiment de dépendance comprenait des granges-étables (une partie de l'élévation conserve des encadrements en brique à linteaux cintrés) ; il a été dénaturé.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitsardoise, tôle nervurée
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
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Couvrements
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Couvertures
- toit à longs pans brisés croupe brisée
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
- escalier intérieur : escalier tournant à retours en maçonnerie, en charpente
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Autres organes de circulationcarto PLUI
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- coeur
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Précision représentations
L'appui de la fenêtre daté est orné d'un coeur en relief, et le linteau d'un visage stylisé (encadrement en molasse).
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
- © Archives privées
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
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Rez-de-chaussée / 1 dess. encre sur papier (photocopie). s.n, s.d. (4e quart 19e siècle ?) (A. Privées).
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )