Dossier d’œuvre architecture IA74002654 | Réalisé par
Guibaud Caroline (Rédacteur, Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ecart de Chez les Gaime
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Héry-sur-Alby
  • Lieu-dit Chez les Gaime
  • Cadastre 1732 Nom du mas : les Gayme ; 1890 A2  ; 2017 A2

L'écart est déjà existant sur la mappe sarde (vers 1730), avec comme nom de mas "Les Gayme", du nom des propriétaires des maisons du lieu ; il comprend deux bâtiments au nord (dont deux fermes mitoyennes à l'emplacement de la grande barre d'habitations), et deux fours à pain au sud (l'un appartenant à Etienne Gaime, l'autre à Etienne et Henry Gaime [A VERIFIER]). L'actuel bâtiment principal du site présente plusieurs encadrements chanfreinés (des jours de cave, la porte haute de IA74002656), ce qui laisse supposer une occupation plus ancienne du site, remontant au moins au 16e siècle puisque les annales du curé de Cusy y mentionnent la naissance de Pernette Gaimoz en 1585 (renseignement oral).

Dans le courant du 18e siècle et au début du 19e, les deux fermes mitoyennes au nord sont remaniées, agrandies et transformées en une bande d'habitations mitoyennes (dates portées 1795, 1818, 1830 ; voir IA74002655, IA74002656, IA74002657 et IA74002658), alors que des fermes sont édifiées au nord et au sud (dates portées 1820 et 1828 ; voir IA74002660). Enfin, un four à pain est bâti à l'ouest (IA74002659), et une maison de maître avec dépendance (IA74002661) construite à l'est à la fin du 19e siècle.

Au moment de l'établissement du 1er cadastre français, en 1890, quatre propriétaires qui portent encore le patronyme Gaime se partagent les bâtiments du hameau, en particulier la "maison-mère", ou grande bande d'habitations mitoyennes située au nord : le rentier Laurent possède la maison de maître édifiée à l'écart à l'est (n° 61), ainsi qu'une partie de la "maison-mère" et de son agrandissement (maisons n°68 et 72, partie de la maison n°67 : deux chambres au 1er étage et grenier ; bâtiment rural n°80 ; il était également porté comme propriétaire de deux chambres au 1er étage et grenier de la maison n°81, barré au profit de Jean-Baptiste), et enfin le nouveau four à pain (n°85) ; Jean-Baptiste détient, en co-propriété avec lui, les maisons n° 67 et 81 ; Joseph et Joseph-César possèdent encore une part de la "maison-mère", respectivement les maisons 71 et 69, mais aussi les deux fermes édifiées au sud, respectivement les n°63 et 64, ainsi que le four n°65 avec leurs "consorts en indivision". Seul le n°71 a un propriétaire qui ne porte plus le patronyme initial (François Exertier). Laurent et Jean-Baptiste ont fait édifier leur tombeau (IA74002662) au sud du village au début du 20e siècle.

Le four situé au centre du village (1890 A2 65), d'usage sans doute partagé (en 1890, propriété indivise de Joseph Gaime, Joseph César Gaime et consorts), a disparu vers 1970. La fontaine était une propriété commune du hameau (état de section du 1er cadastre français en 1890, A2 66), l'actuel bassin est datable de la fin du 19e siècle ou du début du 20e.

Au sud du hameau était implanté une croix de mission, en bois avec une inscription sur une plaque en marbre, détruite vers 1965-1970 (oral).

  • Période(s)
    • Principale : limite 18e siècle 19e siècle
    • Secondaire : 19e siècle

La physionomie du hameau est marquée par la grande bande d'habitations qui barre la perspective au nord. Ces maisons sont de modèle similaire, avec une distribution qui se répète dans les autres fermes de l'écart (IA74002660) : escalier extérieur mixte en maçonnerie et charpente, cuisine côté sud avec grande cheminée dont la hotte est supportée par une poutre qui fait la largeur de la pièce, salle côté nord avec aménagements de placards de menuiserie, porte en molasse entre les deux ; variante avec escalier en bois, cuisine au rez-de-chaussée).

Les bâtiments sont en maçonnerie de petit moellon calcaire enduite, avec des partie hautes ou parfois des murs de refends en pisé. Les encadrements sont en calcaire, parfois en molasse.

Une source captée au sud-ouest du hameau alimente une fontaine située au milieu des bâtiments : bassin en béton, à deux bacs, borne le long d'un grand côté (tuyau en bronze) ; rebords pour planches à laver dans le grand bac. En eau.

Les parcelles laniérées visibles au nord-ouest sur le cadastre de 2017 étaient d'anciennes, sur Crêt-Gaime (en 1890, la vigne était seulement sur le haut du coteau).

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Couvrements
  • Autres organes de circulation
    carto PLUI

F-JDT-Villages et Ecarts-Bauges

  • Disposition majoritaire par rapport à la pente perpendiculaire aux courbes de niveau
  • Trame urbaine dominante village groupé
  • Matériau dominant calcaire
  • Habitat permanent site d'habitat permanent
  • Environnement du village ou écart prairie
  • Intérêt patrimonial fort

Exemple d'écart patronymique : Les Gayme sur la mappe sarde ; encore habité par Laurent, Jean-Baptiste, Joseph et Joseph-César Gaime en 1890, avec des bâtiments partagés par niveaux (1890 A2 67 et 81) ou en indivision (four 1890 A2 65), et une fontaine appartenant au hameau.

Annexes

  • Edifices non repérés de l'écart de Chez les Gaime
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2019
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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