La date 1834 est portée sur le linteau de la porte de l'étable, cependant sur la façade postérieure une chaîne d'angle entre celle-ci et l'habitation indique que l'habitation est de construction antérieure. La date 1884 est inscrite sur un débord d'entrait (ferme de charpente au-dessus de l'habitation), indiquant une réfection de la charpente et peut-être des parties hautes (le changement de matériau, du moellon calcaire au pisé, peut être lié à une surélévation mais peut aussi avoir existé dès l'origine). La partie sud-ouest du bâtiment a sans doute été reconstruite et allongée entre la fin du 19e siècle et le début du 20e. Le toit, à l'origine en chaume, a été refait en tuile ou ardoise vers 1914 (oral). La date 1941 peinte au revers du vantail de la grange peut être mise en relation avec la réfection du plafond de l'étable en béton et des encadrements de la grange et de la remise en parpaing de mâchefer. Le monte-foin en pignon a été aménagé au 20e siècle (auparavant, le foin était rentré par la grange.
L'état de section du 1er cadastre français, en 1890, indique que le bâtiment appartient à Jean-Baptiste Gaime, dit Germain, cultivateur à Chez les Gaime. Il peut s'agir du propriétaire de la ferme IA74002655, bien que sur l'état de section il soit qualifié de "fils de Jean-Marie" et non de "dit Germain". Le propriétaire ne résidait donc pas sur place.
Au milieu du 20e siècle, la ferme comptait 4 à 5 vaches (oral), avec un verger de pommes derrière le bâtiment et une vigne à proximité.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )