Le presbytère est représenté sur la mappe sarde levée vers 1730 (n°554) ; il s'agit soit du presbytère précédent, d'emprise similaire, remplacé peu après par un nouveau bâtiment, soit de l'édifice existant, dont la construction se serait achevée en 1738, date portée sur l'imposte de la porte. Le bâtiment actuel semble en tout cas édifié sur un édifice préexistant : la pièce centrale de la cave, côté cour, possède en effet un jour donnant sur la partie de la cave côté jardin (dont les trois pièces sont communicantes entre elles mais pas avec celles côté cour), qui aurait donc été édifiée postérieurement. Le presbytère était accompagné d'une grange (n°553), qui a disparu et a été remplacée par deux petites dépendances de part et d'autre de l'entrée de la cour. Vendu comme bien national (à la famille Roux), le presbytère devient ensuite une maison d'habitation.
- inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hauts de l'Albanais
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Commune
Mûres
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Lieu-dit
Mûres
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Cadastre
1730
553, 554
;
1887
B4
111, 112
;
2017
B4
132
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Dénominationspresbytère
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesremise
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle, 20e siècle
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Dates
- 1738, daté par source
Le presbytère se compose d'une maison d'habitation précédé d'une cour close de murs, avec un portail encadré de deux petites dépendances (remise ouverte au nord, non repérée au sud) le long de la route.
La maison a deux niveaux plus un comble sous toiture. Le 1er niveau, légèrement enterré, est divisé en trois pièces côté cour et trois autres côté pré. La porte principale donne accès à celle située dans l'angle nord-est, qui contient l'escalier tournant à retours, avec jour, en pierre calcaire (puis en bois après le 1er niveau) et garde-corps à balustre en bois. Un passage sous la 3e volée d'escalier conduit à la cave située derrière, ainsi qu'aux deux autres caves côté pré en enfilade, et à celle située à droite, côté cour ; la dernière cave a une porte sur la cour. Le 2e niveau est également divisé en six. La pièce centrale côté pré(ancienne cuisine ?) comprenait une grande cheminée à consoles en doucine en pierre calcaire et contrecoeur en molasse et ouvre sur un balcon-galerie côté pré ; la chambre de l'angle sud-ouest a une cheminée en pierre calcaire grise peinte en blanc à décor sculpté.
le bâtiment est en moellon calcaire (il devait être enduit), avec des encadrements en calcaire à linteau droit (en arc en anse de panier pour le portail et la porte d'entrée). Les toits sont en tuile écaille, à longs pans et croupes, avec épis de faîtage.
En 1730, la cure possédait un grand jardin à l'ouest du bâtiment et un vaste pré au sud. Une fontaine ("source de la Cure") est dessinée dans le jardin sur le cadastre de 1887.
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Murs
- calcaire moellon
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Toitstuile en écaille
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Couvrements
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier en vis avec jour en maçonnerie
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Techniques
- sculpture
- ferronnerie
- menuiserie
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Précision représentations
Décor sculpté sur le portail : consoles à enroulements et gorges, corniche moulurée.
Décor sculpté de la cheminée de la chambre : consoles à enroulements et gorges, feuilles d'acanthes grainées, pointes de diamant en losange, coquille.
Décor de ferronnerie sur l'imposte de la porte : motif rayonnant à volutes.
Décor de menuiserie, vantail de la porte d'entrée divisé en trois registres : registres supérieur et inférieur en rectangle horizontal avec un losange flanque de deux demi-losanges, registre médian occupé par deux rectangles verticaux garnis de losanges ; vantaux des portes palières divisés en trois registres : registres supérieur et inférieur à deux rectangle verticaux avec des tables rectangulaires échancrées ou lobées, registre médian en rectangle horizontal avec un rectangle lobé.
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
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