Dossier d’œuvre architecture IA74003020 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme de Chez Lavy
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Lieu-dit Chez Lavy
  • Adresse R.D. 5
  • Cadastre 1732 Su 1230 à 1232  ; 1892 A2 132, 164  ; 2015 A2 1583 à 1585, 1634 à 1637

En 1892, Francoz François veuve née Levet Francoline, ménagère à Trévignin est propriétaire des parcelles 132 : bâtiment et fontaine et 164 : bâtiment, hangar, maison. Seule la parcelle 164 demeure à l’identique (en 1732 (mappe sarde), un bâtiment de même emprise se trouvait à son emplacement). La parcelle ancienne 132, un bâtiment d’orientation est-ouest a disparu, remplacé par un autre bâtiment d’orientation nord-sud, qui est toujours lié à la ferme. La fontaine a récemment disparue.

L’habitation est divisée en deux longitudinalement ; le propriétaire habitait sur le devant de la cour, le fermier, côté jardin. Les communs (parcelle ancienne n° 132) étaient trop petits, ils ont été remplacés par un bâtiment plus important (parcelle actuelle n° 1584) vers 1900. Le domaine exploité par un fermier comportait environ 95 ha (baux de 9 ans) (renseignement oral).

La date de 1877 est gravée sur la charpente.

La ferme détenait un poste à lait destiné à la fruitière.

On note la présence d’un agrandissement du bâtiment principal, avant l’enfilade d’étables, au début de l’espace ouvert et couvert (chaîne d’angle de reprise).

Le bâtiment a subi très peu de modifications côté cour intérieure (à l’ouest), à l’inverse la partie logis, côté Est, a considérablement changé avec l’ajout assez récemment d’une loggia qui masque la façade dont les baies ont été remaniées.

Les escaliers desservant les étages (de part et d’autre de la construction principale, se retrouvent en place encore aujourd’hui, tout comme l’important jardin clos situé entre la route et la ferme.

La ferme est toujours en exploitation, constituée en Gaec (Gaec le Semnoz)

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1877, porte la date
    • 1900, daté par tradition orale

La ferme est composée de trois corps de bâtiments distincts dont deux sont reliés par un passage couvert, le troisième est à l’écart plus au nord.

Le bâtiment principal, de plan rectangulaire et très allongé (parcelle 164 actuelle), comprend deux parties distinctes : un logis double au nord, prolongé au sud par des communs.

Le logis principal sur cour (orienté à l’ouest) comporte quatre niveaux : l’étage de soubassement abrite deux caves et un ancien poste à lait (destiné à la fruitière) ; le rez-de-chaussée surélevé, accessible par un escalier en béton qui s’appuie sur une structure maçonnée abritant un petit débarras et qui dessert un palier également en béton donne accès à une cuisine adossée au pêle (chambre d’hiver). L’escalier et le palier devaient être maçonnés à l’origine. A l’intérieur de la cuisine un escalier à quart tournant en bois distribue l’étage carré qui abrite trois chambres, au-devant desquelles se trouve une galerie accessible par une porte-fenêtre centrale. A l’extrémité nord des palier et galerie se trouve une travée abritant les toilettes. Un grenier coiffe le logis.

Dans le prolongement de ce logis situé à l’ouest se succèdent un espace à deux niveaux (un grenier (?) au rez-de-chaussée surélevé desservit par un escalier en bois et une cave en-dessous), puis une succession de communs : une étable, une écurie, une cave puis une nouvelle étable, avec fenil au-dessus.

Le passage couvert abritant un fenil, relie le corps de bâtiment principal qui vient d’être décrit à une structure maçonnée abritant une étable avec fenil au-dessus, situé au même niveau que celui du passage couvert.

Le logis Est est situé côté jardin est adossé longitudinalement à celui situé à l’ouest. Il comprend trois niveaux. Le premier, accessible par un escalier et un palier, ouvre dans la cuisine, le deuxième, vraisemblablement desservit par un escalier intérieur abrite les chambres, et le troisième est réservé au grenier sous toit.

Les bâtiments en moellon de calcaire sont enduits au ciment, hormis l’étable en retrait qui est enduite à la chaux. L’encadrement des baies est en calcaire. Les toitures à longs pans sont recouvertes de tuiles plates mécaniques pour le corps de bâtiment principal, en dalle de fibrociment pour l’autre.

Au-devant de la ferme se trouve un très grand jardin clos de murs (depuis déjà 1732). Une inscription, gravée sur le linteau d’une porte accédant au jardin et ouverte dans le mur de clôture nord, donne l’information suivante : Chez Mainguy (J.-P. Mainguy, de Leschaux, était le fermier depuis 1963 du domaine qui comportait 95 hectares)

En plus de ces deux bâtiments et du jardin, un troisième bâtiment, de plan rectangulaire et très long abrite une succession de deux étables, une grange et une remise, coiffées d’un important fenil accessible par des portes hautes. Il pouvait contenir environ 60 vaches laitières.

Le bâtiment construit en moellon de calcaire est enduit au ciment gris. L’encadrement des baies, hormis celles qui ont été remaniées qui sont en béton, est en pierre de taille calcaire, comme les chaînes d’angle. La toiture à croupes est recouverte de dalles en fibrociment ; désaxée elle engendre un très profond avant-toit fermé au droit de la façade principale.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique, ciment amiante en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    ferme à juxtaposition

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté non applicable
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non applicable
  • Niche à statuette non applicable
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis escalier extérieur avec palier
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée surélevé
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis
  • Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
  • Débord de toiture débords inégaux par extension en façade
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre poste à lait
  • Type de linteau des portes de la grange-étable droit
  • Pont non
  • Implantation dans la pente replat
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 2, Agriculture – Métiers. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne. 303p.

    p. 99
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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