Dossier d’œuvre architecture IA74003058 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme n°1 de Barraux
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Lieu-dit Barraux
  • Adresse allée de Barraux
  • Cadastre 1730 Su 32 Incertitude. ; 1892 C11 1069  ; 2015 C11 1690, 1691 en 2020, la parcelle 1691 est divisée : numéros 2239 à 2242.

La ferme étudiée est de type dissocié : le logis et les communs sont établis dans deux bâtiments distincts. Le logis, sous le numéro de parcelle 1690 existait vraisemblablement sur la mappe sarde sous le numéro 32 (la superposition comparative des cadastres n’est pas certaine), plusieurs ouvertures anciennes pourraient être en place et le fruit des murs est un indice supplémentaire. Quoi qu’il en soit, elle existe de manière certaine en 1892 (n° 1069, maison et bâtiment (grange-étable disjointe)), c’est une ferme occupée par les fermiers du domaine de Portier De Bellair.

Plusieurs baies sont du milieu du 19e siècle et d’autres (avec IPN et/ou encadrement cimenté) sont du 20e siècle.

La grange-étable est quant à elle très fortement remaniée (rénovation de l’édifice en maison d’habitation). Deux étables encadraient une grange centrale, celle de gauche abritait une dizaine de vaches, celle de droite abritait 2 bœufs.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 21e siècle

La ferme est de type dissocié, le logis est distinct des communs. Le logis est un bâtiment de plan presque carré comportant trois niveaux ; sa façade principale est orientée au sud. L’entrée principale du logis s’effectue par une porte latérale gauche (encadrement chanfreiné) de plain-pied ; elle distribue plusieurs pièces à vivre et un escalier dans-œuvre permet d’accéder à l’étage carré occupé par les chambres ouvertes sur les façades latérales gauches et avant (ouest et sud). Le comble est occupé par un grenier. Au nord, une pente aujourd’hui bétonnée longe la façade arrière pour permettre d’accéder à une porte située à l’étage (piédroits chanfreinés avec congés), située sur le côté ouest du mur gouttereau nord, et permettant d’accéder à un grenier. Sous ce montoir, une pièce à vivre a été aujourd’hui aménagée, accessible par un arc aménagé dans le contrefort du montoir, côté sud ; elle devait abriter un espace avec une toute autre fonction.

Les ouvertures des chambres côté sud, ont leur encadrement à cavet et congé ; une porte-fenêtre, au même niveau a été récemment percée avec adjonction d’un balcon (consoles et garde-corps en fer forgé).

La construction en moellon de calcaire est enduite à la chaux à pierre vue. Les pignons sont fermés par un bardage bois vertical. Les murs ont un fruit relativement prononcé et visible depuis la façade sud. L’encadrement des baies est en calcaire ; de nombreuses baies ont une modénature du 16e siècle (cavet, congé, chanfrein), certaines paraissent en place, d’autres non, sont-elles des remplois ? La toiture à longs pans et demi-croupes est couverte en ardoise.

La grange-étable associée au logis (parcelle 1691) est rectiligne, avec une alternance ancienne de trois modules : une grange encadrée de deux étables. Aujourd’hui toute la partie gauche (ouest) a été transformée : le rez-de-chaussée sert de garage et dépôt, le comble a quant à lui été aménagé en appartement avec la création au sud d’une importante terrasse en bois, accessible par un escalier droit en béton et perpendiculaire à la façade. La partie de droite a conservé ses portes doubles pour la grange et l’étable et son avant-toit fermé. Contre le mur pignon est, l’ancienne remise a été fermée par des murs en parpaing de béton aggloméré. La toiture à longs pans est couverte en dalle de fibrociment. Les murs en moellon de calcaires sont enduits à la chaux à pierre vue.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise, ciment amiante en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté non
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non applicable
  • Niche à statuette non applicable
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis plain-pied
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis
  • Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
  • Débord de toiture débords inégaux par extension en façade
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable droit
  • Pont non applicable
  • Implantation dans la pente replat
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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