Les trois verrières figurées du chœur sont consacrées à la vie du Christ. La baie n°1 présente les scènes de l'Adoration des mages ; Jésus parmi les docteurs ; Les Noces de Cana, et la Résurrection de Lazare (de bas en haut). La baie axiale présente la Cène ; deux rencontres de saintes femmes sur le chemin de la croix, et la Crucifixion. Enfin, la baie n°2 présente la Mise au tombeau, la Résurrection ; l'Apparition aux pèlerins d'Emmaüs et l'Ascension.
Les trois verrières figurées du transept nord sont dédiées à la vie de la Vierge Marie (chapelle de la Vierge). La baie n°7 présente la Naissance de la Vierge ; l’Education de la Vierge par sainte Anne ; la Présentation de la Vierge au Temple, et le Mariage de la Vierge. La baie n°5 présente l’Annonciation ; la Rencontre à la Porte Dorée de la Vierge et sainte Elisabeth (Visitation) ; la Nativité, et l'Annonce aux Bergers. La baie n°3 présente la Fuite en Egypte ; Marie priant avec les disciples le jour de Pentecôte ; la Mort de la Vierge, et l'Assomption de la Vierge.
Les trois verrières figurées du transept sud (chapelle du Sacré-Cœur) sont quant à elles consacrées à trois vies de saints. La baie n°4 est dédiée à la vie de saint Martin, et présente saint Martin à cheval (rencontre d'un pauvre à Amiens) ; la messe de saint Martin ; la mort de saint Martin, et l'Apothéose de saint Martin. La baie n°6 est dédiée à saint Joseph, et présente la Sainte Famille à Nazareth ; la mort de saint Joseph ; saint Joseph emporté dans la gloire (?), et le culte de saint Joseph. Enfin, la baie n°8 est dédiée à saint Louis, et présente le sacre de saint Louis ; saint Louis soignant un pauvre ; saint Louis portant des reliques, et saint Louis soignant un lépreux. La représentation de saint Louis est certainement liée au commanditaire, le baron Arthur Louis Henri Richard d'Aubigny.
La façade occidentale présente trois baies. Le saint représenté sur la baie n°17 n'est pas identifié. La première scène le montre avec deux personnages armés d'une épée ; la seconde présente le couronnement d'un évêque ; la troisième présente ce même évêque avec des sœurs, dont une est nimbée. Ce saint a été identifié comme saint Léopardin par Daniel Moulinet, mais le récit de sa vie ne pourrait correspondre qu'avec la première scène. La baie n°18 est quant à elle dédiée à sainte Clotilde, représentée couronnée, vêtue d'un voile, d'une robe rose et d'un manteau vert. Les scènes la représentent offrant des pains à des mendiants, assistant au baptême de Clovis, et à la construction d'un édifice. Le choix de la représentation de sainte Clotilde est certainement lié à l'épouse du commanditaire, Marie Clotilde Armande Prat. Ces deux lancettes sont surmontées d'une rose, qui représente les quatre Evangélistes (saint Mathieu, saint Jean, saint Luc et saint Marc) et le Tétramorphe (l’homme de saint Mathieu, l’aigle de saint Jean et le lion de saint Marc). Les panneaux 1 et 6 (sur lequel devait être représenté le bœuf de saint Luc) sont manquants.
Peintre-verrier parisien. Né le 22 ou 25 octobre 1827 à Mirande (Gers), et décédé le 4 mai 1894 à Paris (16e). veuf de Marie Deix (1823-1890), qu'il avait épousée en 1857.
Il était probablement compagnon, avec pour surnom "Gascon le Résolu".
Adresses connues (domicile et atelier) : 39 rue d’Alleray, Paris 15e (1866) ; 25 rue de la Fontaine (vers 1875) ; 104 rue Kléber (1891) ; 14 rue du Mesnil, Paris 16e (1894).
Son atelier a notamment créé des vitraux :
- pour l'église paroissiale Saint-Hilaire de Castelmoron-sur-Lot (Lot-et-Garonne), vers 1852.
- pour la chapelle du Manoir de Lafaurie à Villebramar (Lot-et-Garonne), 1868 (daté).
- pour l'église Saint-Denis de Largny-sur-Automne (Aisne), après 1875.
- pour l'église de la Nativité de la Vierge à Coyolles (Aisne), vers 1875-1877.
- pour l'église Saint-Barnabé de Saint-Aubin-le-Monial (Allier), 1879 (daté).
- pour l'église paroissiale Saint-Martin de Saint-Léopardin-d'Augy (Allier) : ensemble des 20 verrières, 1882 (daté).
- pour la prieurale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Souvigny (Allier) : baies 5 (?), 2, 4 et 6 (notamment les représentations de saint Vincent et saint Odilon, 1883, daté).