Le monde en trois fresques

(1985, rénovée 2009)

De Max Laigneau (Meylan)

artiste peintre

« Max Laigneau a passé près de 900 heures à peindre dans le hall du nouveau lycée de Seyssinet-Pariset, une fresque géante de 150 m2. Très peu de mur pour illustrer fraîchement la création du monde et ses éléments, mer, ciel et terre. Un travail à l’aérographe et pinceaux qui a enthousiasmé élèves et professeurs. C’est le big-bang originel : la terre bouillonne, l’eau jaillit, les vagues se détachent et les vagues partent percer le ciel. À ce décor en mouvement, il ne manque plus que l’homme ».

« Nous avons été engendrés dans l’explosion astrale au cœur des étoiles et dans l’immensité des espaces intersidéraux. La nature est la famille de l’homme… il était une fois… le néant, l’immensité vide, silencieuse et glacée. C’était l’univers en ces temps reculés, et pourtant du froid va jaillir le feu, du vide va naître la vie. Il suffit pour cela d’un metteur en scène génial et sur le grand théâtre du monde jamais imaginé la pièce peut commencer : drame ou comédie, mais toujours féérie. Le rideau se lève : pour remplacer les trois coups traditionnels nous assistons à la déflagration la plus phénoménale : le big-bang originel. De ce bouillonnement va naître la terre, perle libre dans son anneau gazeux. Tels les membres d’un corps de ballet, les continents se mettent en place. Puis après le chaos, l’eau, la pulsation inéluctable des vagues, sources de légendes, divinités terribles et mystérieuses. C’est d’elles que va venir, puis s’imposer la végétation. Sur ce sol encore peu sûr les grands arbres partent à la conquête du ciel. Le décor est à présent planté pour qu’apparaisse celui qui va tenter de dominer l’histoire : l’homme ». Dominique COTTIN.