Les verrières ont été vendues lors du démantèlement du décor du château par Verdolin, son propriétaire : d'abord à l'antiquaire lyonnais Derriaz, puis à Beurdeley, collectionneur et antiquaire parisien, qui conserve les fragments des tympans et vend les lancettes à Adolphe de Rotschild pour la galerie de son hôtel de la rue de Monceau. En 1949, les verrières sont au château des Rothschild à Ferrières. Leur trace se perd, puis le 1er mars 1971, elles sont mises en vente à l'hôtel Drouot (vente Paul Adam di Frasheri) ; en 1974, elles appartiennent à un collectionneur parisien, Jean de Vaivre. Elles ont alors été classées pour éviter leur sortie du territoire. Leur emplacement actuel n'est pas connu avec certitude.
- inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
-
Couderette MartialCouderette MartialCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Boën - Sail-sous-Couzan
-
Commune
Saint-Étienne-le-Molard
-
Lieu-dit
la Bastie d'Urfé
-
Emplacement dans l'édifice
chapelle
-
Lieu de déplacement
Commune : Bourgogne,71,château des Vaivre (?)
-
Dénominationsverrière
-
Dossier dont ce dossier est partie constituante
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 16e siècle
-
Dates
- 1557
-
Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire, propriétaire
La chapelle comporte deux verrières de deux lancettes placées dans les fenêtres de la chapelle et de l'oratoire. Chaque lancette se compose de trois panneaux rectangulaires, celui du milieu étant un peu plus haut.
-
Catégoriesvitrail
-
Structures
- lancette, 2
-
Matériaux
- verre transparent, polychrome, grisaille, jaune d'argent, grisaille sur verre
-
Iconographies
- instrument de musique
- ange
- triangle
- grecque
- chute végétale
- raisin
- triangle
- entrelacs
- monogramme
-
Précision représentations
instrument de musique; ange; triangle; grecque; chute végétale; raisin ; triangle ; entrelacs § La composition est à rapprocher de celles des vitraux civils. Chaque panneau comprend une table rectangulaire portant une inscription encadrée de quatre anges assis jouant d'un instrument de musique. Entre chaque table est placé un motif d'entrelacs avec des chutes de fruits, le monogramme de Claude d'Urfé CIC et son emblème (triangle avec le mot VNI).
-
Inscriptions & marques
- inscription concernant l'iconographie, peint, latin
- date
- inscription concernant le commanditaire
-
Précision inscriptions
Inscriptions en latin tirées des Psaumes, sur des tables rectangulaires situées au centre de chaque panneau : 1ère baie, 1ère lancette : (1) EXALTABO . / TE . DEVS . / MEVS REX . (2) ET . BENEDICAM NO[MIN]I : TVO . IN . SECVLV[M] . ET . / ET IN . SECVLV[M] . SECVLI . (3) PER SINGVLOS / DIES . BENEDICAM / TIBI . ; 2e lancette : (1) ET . LAVDABO . NOME[N]. / TVVM . IN . SECVLV[M] . ET . / IN . SECVLV[M] . SECVLI . (2) MAGNVS . DOMINVS . / ET . LAVDABILIS . / NIMIS . (3) ET . MAGNITVDINI / EIVS . NON . / EST . FINIS . (Ps 145, 1-3). 2e baie, 1ère lancette : (1) LAVDATE . / DOMINVM . / DE CELIS . (2) LAVDATE . / EVM . / IN . EXCELSIS . (3) LAVDATE . / EVM . OMNES . / ANGELI . EIVS . ; 2e lancette : (1) LAVDATE . / EVM . OMNES . / POPVLI (2) QVONIA[M] . CO[N]FIRMATA . / EST . SVPER . NOS . / MISERICORDIA . EIVS (3) ET . VERITAS . / DOMINI . MANET . / IN . ETERNVM . (Ps 117, 2). La date 1557 était écrite sur l'un des tympans. Le monogramme de Claude d'Urfé et de sa femme Jeanne de Balzac fait partie du décor.
-
État de conservation
- oeuvre déposée
- élément
-
Précision état de conservation
Les verrières ont été restaurées vers 1845 par le verrier Mauvernay : plusieurs figures de la verrière de l'oratoire avaient alors été remplacées. L'antiquaire parisien Beurdeley, chez qui les verrières transitèrent, conserva les fragments des tympans et vendit les lancettes. Un fragment remployé dans un tympan (mais provenant certainement d'une lancette, enlevé lors d'une restauration et peut-être acquis par Beurdeley dès avant 1874) portait la date 1557. Il a été copié et inséré dans les verrières lors de leur réinstallation dans l'hôtel de Rothschild. Les photographies prises alors peuventt laisser penser que les panneaux ont été largement remontés et peut-être mêlés à des copies. Les inscriptions auraient également été effacées. L'état actuel des oeuvres n'est pas connu.
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Protectionsclassé MH, 1974/08/03
-
Référence MH
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
-
"La Bastie d'Urfé"/Comte Georges Richard de Soultrait, Félix Thiollier, Saint-Etienne : Félix Thiollier, 1886, pl.56bis. plaque photographique.
-
"La Bastie d'Urfé"/Comte Georges Richard de Soultrait, Félix Thiollier, Saint-Etienne : Félix Thiollier, 1886, pl.55bis. plaque photographique.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
Château de la Bastie d'Urfé
Lieu-dit : la Bastie d'Urfé
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )