La statue de Diane chasseresse est commandée en 1864, au fondeur Victor Thiébaut, pour la somme de 5 000 francs (dossier F 21 : 184 aux Archives Nationales).
Elle est fondue à partir d'une statue antique : la Diane de Versailles, appelée aussi Artémis à la biche conservée aujourd'hui au musée du Louvre. Cette dernière est une copie antique d'une autre Artémis à la biche, datée du IVe siècle avant J.-C. La Diane de Versailles a été copiée de nombreuses fois depuis son arrivée en France au XVIe siècle (elle est donnée par le pape Paul IV à Henri II, la statue est restaurée au début du XVIIe siècle par Barthélemy Prieur qui rajoute le cerf)). Quelques exemples de copies : les frères Keller, Diane à la biche, bronze fondu en 1684, Fontainebleau ; Guillaume Coustou, Diane à la biche, marbre de 1712, jardin des Tuileries ; Ducel Jean Jacques, Diane à la biche, fondue en fer en 1870, Morez.
En 1865, le duc Victor de Persigny (fondateur de La Diana), usant de son importante influence, demande au directeur général des Beaux-Arts le transfert gratuit de la statue à Montbrison (Joseph Barou, La Gazette 28 juin 2002). Il souhaite la placer au sommet de la nouvelle façade du bâtiment de la bibliothèque de La Diana en cours de construction, mais il abandonne le projet et donne la statue à la ville. En 1866, la municipalité place la Diane chasseresse dans le jardin d'Allard. En 1873, comme le piédestal est en mauvais état, un nouveau soubassement est installé.
2015 : stagiaire Master 2 Lyon III CEROR (4 mois), mise en forme de dossiers sur la ville de Montbrison [responsable : Caroline Guibaud]
2016 : vacataire INHA cellule vitrail (3 mois), mise en ligne sur patrimoine.rhonealpes.fr des dossiers de l'opération Vitrail ancien [suivi : Caroline Guibaud]