Dès 1975, le projet du 1% consiste à proposer aux élèves un élément de formation à la fois sur le plan de l’art plastique et aussi de l’art culinaire. Les architectes proposent d’édifier un foyer en plein air, constitué d’une cheminée monumentale permettant la cuisson de pièces de rôtisseries importantes. Cette construction constitue tout à la fois une enseigne et un exemple de l’intégration des arts plastiques et de l’art culinaire. La commission nationale des travaux de décoration des édifices publics, dans sa séance du 13 octobre 1976, examine la proposition de Maxime Descombin. Elle avait déjà examiné le 26 février 1976 l’offre de Jacques Bouget, non retenue, et demandé aux architectes de présenter un autre projet. Celui de M. Descombin consiste dans une sculpture comportant deux éléments en acier, disposés de manière à recevoir à leur base un foyer permettant la cuisson. Maxime Descombin explique « qu’au travers de cette sculpture intitulée Grangousier il s’est efforcé d’exprimer la truculence de l’œuvre de Rabelais et qu’il a veillé, par ailleurs, à lui donner un aspect massif et robuste afin qu’elle s’impose avec évidence dans l’espace paysager ». Le projet remporte l’avis favorable de la commission. Le crédit s’élève à 134.848 F, le devis à 100.000 F. (AN 19880466/114). En 1996, l'identité de l'auteur était perdue, seule la mention "md" mal orthographiée (on lit mcl) renvoyait de manière obscure aux initiales de Maxime Descombin. Inutilisé, dégradé, le lieu est envahi par la végétation depuis cette date.