Dossier d’œuvre architecture IA69000694 | Réalisé par
Ducouret Bernard
Ducouret Bernard

Chercheur au service régional de l'Inventaire Rhône-Alpes jusqu'en 2006.

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  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Chapelle souterraine dite caveau de saint Pothin
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Urgences
  • Commune Lyon 5e
  • Adresse 1 rue de l' Antiquaille
  • Cadastre 1831 O 431  ; 1999 AL 22
  • Dénominations
    chapelle
  • Précision dénomination
    chapelle souterraine
  • Vocables
    Saint-Pothin
  • Appellations
    dite caveau de saint Pothin

HISTORIQUE

Sous le cloître actuel, un local, actuellement nommé caveau de saint Pothin, a été creusé dans le jardin de la demeure du 16e siècle (pour Pierre Sala ou pour les Buatier), probablement pour servir de grotte de jardin. Une colonne renforce l'espace principal sans doute dès l'origine. Avant les transformations du 19e siècle, elle se composait d'une salle principale, dont le centre était renforcé par une colonne, et de trois réduits, l'un à l'est, le deuxième au nord et le troisième à l'ouest. Le premier est une sorte de grande niche, les deux autres sont plus vastes. Celui du nord est détruit mais son plan est connu. L'accès primitif, au sud, ne présente que quelques marches à cause de la pente du terrain. Quelques éléments complémentaires, aujourd'hui disparus, sont connus grâce au manuscrit de la sœur Boton et à une brève description de Charonier en 1666 (p. 26-27). Lorsque les visitandines prirent possession de la maison, l'accès était fermé par "une porte de fer fort grosse" et les réduits par "des portes de fer grillées faites en lozanges". La narratrice dit avoir vu encore en place en 1659, année où elle est entrée au couvent, celle du petit réduit. Sur la colonne centrale étaient scellés des anneaux de fer (Fondation, p. 26-27). Lorsque les religieuses s'installent dans la maison, elles font de ce lieu leur cimetière.

En 1604, l'historien Claude de Rubys situe à l'Antiquaille l'emplacement du palais impérial romain, où aurait été le prétoire. De cette proposition, il est vite déduit que c'est là qu'ont été jugés, en l'an 177, saint Pothin et les 47 martyrs qui marquent le début de la chrétienté dans la ville. La destinée tragique de ce groupe est connue par une lettre écrite par les chrétiens de Lyon aux églises d'Asie mineure, et transcrite à la fin du 3e siècle par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique. En 1639, les religieuses de la Visitation dédient leur nouvelle église à Notre-Dame et aux saints martyrs lyonnais (FABIA, p. 246-247). L´identification de l'ancienne grotte en prison des martyrs se fait sans doute assez rapidement, le premier à la décrire comme telle étant Charonier en 1666 (p. 26-27) : "on y voit encore aujourd´huy trois cachots avec des portes de fer, où l´on tenoit enfermez les Saints qui furent martyrisez, pendant la persecution suscitée sous l´Empereur Marc-Aurèle : Au milieu de ces Prisons est un pilier de pierre où l´on croit que les Saints Martyrs furent atachez, durant le temps de leur captivité. Les Religieuses ont une veneration toute particulière pour ce lieu, qui leur sert de sepulture". Cette vénération devait être toutefois relative, ou non partagée par toutes, car dans les années qui suivent, "quelques officières de la Maison, trop bonnes ménagères, firent de ces précieuses portes des meubles pour la maison" (Fondation, p. 60). Le manuscrit de la Fondation montre comment par la suite certaines religieuses identifient le plus petit des réduits au cachot de saint Pothin, comment la sœur de Thélis qui a une dévotion particulière pour ce lieu essaie de persuader les autres de sa conviction. Elle réussit pleinement en 1689 où, durant l'octave de la Toussaint, la mère de Riants, dont la réputation de mystique s'impose déjà largement à l'extérieur de l'établissement, fait un songe. Elle se voit descendre dans le caveau, "et je vis tout le devant de la muraille du cachot de saint Pothin revêtu de fin or, et au dessus du cachot un trône d'un éclat et d'une beauté admirable, et ce saint évêque assis dessus". Il prononce cette phrase décisive : "Ma fille, je suis en ce lieu d'une présence particulière pour assister de ma protection tous ceux qui m'invoqueront" (Fondation, p. 124-128 ; FABIA, p. 266-269). A partir de ce moment, l'ancienne grotte devient un sanctuaire reconnu.

Aussitôt après le songe, la mère de Riants entreprend de mettre en valeur le local, quelque peu à l'abandon à cause de "l'horreur qu'on avait des sépultures" (Circulaires, t. 1, 30 janvier 1692). Elle s'occupe d'abord du cachot de saint Pothin. Elle en fait encadrer l'entrée d'un décor architectural qui doit servir de socle à un buste du saint campé de deux grands anges, c'est-à-dire placé à l'endroit même où celui-ci lui est apparu. Le buste, commandé "à un très excellent sculpteur", est en "pierre blanche", et présente Pothin "revêtu pontificalement avec la mitre en teste" (Fondation, p. 130). Elle fait placer "un flambeau de chaque côté [du monument], avec une lampe au-devant" (Fondation, 1ère version, p. 712). L'architecture et les sculptures sont prêtes un peu avant la fête de saint Pothin du 2 juin 1690 - "dans le temps où nous nous préparions à solenniser la fête de notre grand saint Pothin" -, époque où Mgr de Montmorin, alors évêque de Die (futur évêque de Vienne), fait la bénédiction du buste (Circulaires, t. 1, 23 novembre 1690). La lettre circulaire du 23 novembre 1690 laisse entendre que, pour cette cérémonie, le groupe sculpté n'est pas encore en place mais juché "sur une Architecture de même que celle que nous avons fait faire dans le petit cachot". Autrement dit, il est présenté sur un socle provisoire à l'imitation du définitif, probablement dans l'église où le public est admis, alors que le caveau lui est à l'intérieur de la clôture. C'est d'ailleurs pour palier à l'inaccessibilité du monument, que les religieuses font élever dans le chœur liturgique, la même année, un autel au saint évêque, comportant également un buste (Fondation, p. 136-137). Les sculptures ont été détruites sous la Révolution, mais la structure les portant subsista jusqu'en 1881, et figure sur une lithographie publiée dans l'ouvrage d'Achard-James en 1834. Deux piédroits, ornés de pilastres sur le devant, soutiennent la table de pierre sur laquelle reposait le groupe sculpté. Le profil de la table dessine un entablement réduit. C'est sans doute là qu'était gravée la date du martyr du saint. Un bassin en pierre est inséré entre les piédroits et fait saillie à l'extérieur. Ce dernier est toujours en place et a probablement été installé en même temps que le monument. En 1695, Jeanne-Marie Boton explique les raisons de sa présence : la mère de Riants "eût l´inspiration de prier saint Potin de donner la vertu des saintes Reliques à l´eau qu´on feroit reposer dans son Cachot ; grâce qu´il luy accorda en telle sorte que du depuis (sic) l´on donna continuellement de cette eau salutaire qui guérissoit toutes les maladies et qui faisoit de grands miracles et qui continüe" (Fondation, p. 133).

La vénérable religieuse a poursuivi les travaux en faisant "mettre des tombes et cadeter [daller] notre sépulture qui semble à présent une chapelle" (Circulaires, t. 1, 30 janvier 1692). Le manuscrit de Fondation (p. 130) précise que c'est bien l'ensemble du sol qui a été dallé avec "de grandes pierres de taille". Quant aux "tombes", Achard-James (p. 35) précise en 1834 qu'il n'y a aucune trace de tombeau dans la salle principale, mais qu'il existe un caveau contenant des ossements sous le vestibule d'accès. En 1853, lors des travaux de construction d'une cave, on découvrit des ossements en "grande quantité" sous le réduit septentrional (COMTE. La prison, p. 48). La mère de Riants achève son oeuvre par l'embellissement de l'allée d'accès : "elle fit faire de belles marches de degrez pour entrer dans la grande Prison, avec une très-belle porte qu´elle fit peindre, fit blanchir toutes les avenües ornées avec de belles sentences et tableaux ; le tout fort propre ; et qui ressemble plus à une chapelle qu´à un lieu de sépulture". A l'intérieur, une lampe "est allumée souvent devant [le monument du] saint Cachot" (Fondation, p. 130).

Le 19 avril 1805, la visite du caveau par le pape Pie VII impressionne fortement (FABIA, p. 264-281). Le 30 avril 1842, le conseil d'administration décide d'y faire installer un autel en pierre "de la forme la plus simple" (Délibérations Antiquaille, 30 avril 1842). Cet autel peint, sans doute en faux marbre, en remplace un autre en bois, probablement installé peu après la venue du pape (COMTE. La prison, p. 48). Ce changement du caveau en chapelle confronte les Hospices civils au problème de l'affluence des fidèles en ce lieu le jour de la fête de saint Pothin. En 1853, lors du projet de restauration du portail, de la cour de l'église et du cloître par Perret de la Menue, le réaménagement du sous-sol est envisagé (Délibérations HCL, 1er juin 1853). L'architecte prévoit, dans le tiers oriental "de la cour du cloître, une cave voûtée pour les services de la Pharmacie et de la Cuisine". Des galeries souterraines la lieraient directement à ces deux services. Pour faciliter l'accès au caveau, qui attire principalement un public extérieur à l'institution, un escalier est projeté dans l'angle sud-est de la cour de l'église, débouchant dans un palier situé sous la galerie du cloître. Là une porte en pierre de taille, avec incrustation de brique à l'imitation de l'architecture gallo-romaine, ouvrirait sur un passage suivi d'un vestibule rectangulaire construit à l'emplacement du réduit occidental. La réalisation finale est différente. Cette entrée est abandonnée. La cave est creusée dans le quart nord-ouest du cloître, conduisant à la destruction du réduit septentrional. Pour la desservir, un escalier est ménagé dans l'angle du préau, là où débouche le vieil aqueduc. Ces changements paraissent avoir été guidés d'une part par un souci d'économie, de l'autre par le désir de faire également servir la cave pour l'accueil des fidèles le jour de la fête de saint Pothin, une porte ouvrant directement sur l'autel du caveau (COLLY, p. 130). En 1881, lors de la reconstruction partielle du cloître, un arc de pierre autour de la niche et des poteaux en fonte viennent renforcer le caveau (HCL, Services techniques).

A l'approche du dix-septième centenaire de la mort de saint Pothin, le chanoine Claude Comte est chargé par l'archevêché de célébrer dignement cet anniversaire. Il entreprend quelques transformations : pose d'une plaque en marbre avec le nom des 48 martyrs et de sept lampes, nouvel autel par le sculpteur Fabisch, changement des grilles fermant le cachot et protégeant la colonne. Désirant renouer avec la coutume des premiers chrétiens d´accrocher des lampes auprès des tombeaux dans les cimetières souterrains, il commande plusieurs lampes de sanctuaires de 1877 à 1878. Elles sont au nombre de 48, autant que de martyrs, en 1884 et le mobilier de la partie caveau a été renouvelé (COMTE, La lampe, p. XVII-XVIII). Le chanoine Comte fonde ensuite l'Association insigne des Quarante-Huit en l'honneur des martyrs lyonnais, érigée canoniquement le 8 décembre 1886. Son but est "d'entretenir et de promouvoir le culte de nos premiers témoins, spécialement dans nos cryptes et Lieux saints Lyonnais". Le centre de l'Association est la crypte de l'Antiquaille. Elle est composée de quarante-huit membres, autant que de martyrs, et chacun d'entre eux reçoit, le jour de son admission, le nom d'un saint martyr et se place sous son patronage. Celui de saint Pothin est réservé à l'archevêque de Lyon. L'âge, le sexe, la profession ou la position sociale des membres doit être en correspondance avec les saints représentés. Par exemple, le membre qui aura saint Alexandre comme patron sera comme lui médecin (A HCL. Statuts...). C'est l'Association qui va présider, jusqu'à la dernière guerre, aux travaux d'embellissement et d'entretien du lieu.

La cave voisine, creusée en 1853-1854 et dont les portes s'ouvraient sur le caveau uniquement pour la fête de saint Pothin, paraît peu à peu avoir été annexée en permanence au service du caveau. De 1886 à 1893, le chanoine Comte, la fait entièrement décorer sous la direction de Sainte-Marie-Perrin (cf. dossiers objets mobiliers).

Ancienne grotte de jardin, connue ensuite sous le nom de caveau ou prison de saint Pothin, aménagée au 16e siècle pour agrémenter la demeure de Pierre Sala ou celle des Buatier. En 1604, l'historien Claude de Rubys situe à l'Antiquaille l'emplacement du palais impérial romain, où aurait été le prétoire. De cette proposition, il est vite déduit que c'est là qu'ont été jugés saint Pothin et les 47 martyrs qui marquent le début de la chrétienté dans la ville car, en 1639, les religieuses de la Visitation dédient leur nouvelle chapelle à Notre-Dame et aux martyrs lyonnais. La grotte est utilisée comme cimetière par les visitandines. Puis peu à peu se forge la tradition selon laquelle c'est ici que les martyrs auraient été emprisonnés et que saint Pothin serait mort. En 1689, la supérieure Suzanne-Marie de Riants-Villerey, à la suite d'un songe où elle voit saint Pothin s'adresser à elle dans ce lieu, restaure l'endroit et y élève un monument au saint évêque. Les sculptures en sont détruites à la Révolution. Le 19 avril 1805, la visite du caveau par le pape Pie VII impressionne fortement. En 1854, le creusement, par Perret de La Menue, d'une cave, qui s'ouvre sur le caveau le jour de la fête de saint Pothin pour faire face à l'affluence, détruit la petite excavation nord. Un arc de renfort est construit autour de la niche tandis que deux colonnes en fonte renforcent le couvrement du caveau lors de la reconstruction partielle du cloître en 1881. A partir de 1877, le caveau est réaménagé pour le chanoine Comte, secrétaire de l'archevêché, qui fonde ensuite, en 1886, l'Association insigne des Quarante-Huit. A travers elle, le chanoine fait réaliser, de 1886 à 1893, la décoration de la cave, alors totalement rattachée au lieu saint et devenue chapelle, sous la direction de Sainte-Marie Perrin.

Abri troglodytique sous le cloître, composé primitivement d'une salle principale, dont le centre est renforcé par une colonne, et de deux réduits, l'un à l'ouest, l'autre au nord. Une niche est percée dans le côté est. Le réduit nord a fait place à une pièce en sous-sol de plan massé, composée de 2 vaisseaux de 2 travées voûtées d'arêtes. L'accès primitif au sud ne présente que quelques marches à cause de la pente du terrain. L'accès principal actuel, au nord, créé avec la pièce et magnifié lors de la transformation de celle-ci en chapelle, est constitué d'un escalier en équerre protégé par un portique.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    2 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • roche en couvrement
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier en équerre
    • en maçonnerie
  • État de conservation
    mauvais état
  • Techniques
    • fonderie
    • mosaïque
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • A HCL. [S.c.] (boîte : Association des 48 martyrs de Lyon 1877-1949). Statuts et réglement de l'Association insigne des Quarante-Huit, 8 décembre 1887

  • A HCL. Délibérations de l'hospice de l'Antiquaille, 1803-1845

  • A HCL. Délibérations du conseil général d'administration des Hospices civils de Lyon, à partir de 1845

  • AP Visitation Vaugneray : J 21. Fondation du deuxième Monastère de la Visitation Ste-Marie de Lyon appellé l'Antiquaille (...) / par Jeanne-Marie Boton, 1695, ms, copie (original conservé dans le même fonds sous la cote J 20)

  • AP Visitation Vaugneray. Circulaires du 2ème monastère de Lyon, 2 vol., 1633-1718 et 1715-1789, lettres originales imprimées et copies

  • Ville de Lyon, Service des Balmes. Etude géologique pour le projet de construction de nouveaux bâtiments, 1960-1961

  • CHARONIER, Gaspard-Joseph. Relation des Cérémonies Observées de la Canonization de S. François de Sales, Evesque et Prince de Genève, Dans le second Monastère des Religieuses de la Visitation Sainte-Marie de l´Anticaille, à Lyon. Avec une exacte Description du Magnifique Appareil, dressé par les Religieuses du mesme Conventdans leur Eglise, pour la Célébrité de la Feste et Octave de leur S. Père : Et des Feux de Joye qu´Elles allumèrent, pour rendre la Cérémonie plus Eclatante : Le 9. Jour du mois de May 1666. Lyon : Mathieu Libéral, 1666. [12]-32 p. ; 23 cm. Ouvrage signé G.I.C., i.e. Gaspard Joseph Charonier. Précédé de la lettre ciculaire de Gabrielle-Eléonor de Bouligneux)

Bibliographie

  • ACHARD-JAMES, Jean-Marie. Histoire de l'hospice de l'Antiquaille de Lyon. Lyon : Louis Perrin impr., Maire libraire, 1834

    p. 21-23
  • COMTE, Claude. La lampe de saint Pothin au caveau de l'Antiquaille. Lyon : Vitte et Perrussel, 1884. 30 p. ; 22 cm

    p. XVII-XVIII
  • COMTE, Claude. La prison de l'Antiquaille. Saint-Pothin et ses compagnons à l'occasion du dix-septième centenaire de leur martyre. Lyon : impr. Mougin-Rusans, 1877. XI-52 p. ; 21 cm

  • CROZE, Auguste, COLLY, Marcel, CARLE, M., et al. Histoire de l'hôpital de l'Antiquaille de Lyon. Lyon : Audin et cie, 1937

    p. 6-8, 130
  • DELORE, E. L'Antiquaille jusqu'à la Révolution. Lyon : Audin et cie, 1923. 16 p. ; 28 cm

    p. 7
  • FABIA, Philippe. Pierre Sala, sa vie, son oeuvre avec la légende et l'histoire de l'Antiquaille. Lyon : impr. Audin et cie, 1934. 336 p. : ill. ; 24 cm

    p. 264-281

Documents figurés

  • Plan général de l'hospice de l'Antiquaille de Lyon / Levé et dressé par Raphaël Flachéron architecte, lith. par H. Brunet et cie. Ca 1 : 725e [50 m = 6,9 cm]. Janvier 1834. 1 est. : lithographie ; 38 x 49,5 cm. Dans : Histoire de l'hospice de l'Antiquaille de Lyon / Jean-Marie Achard-James, Lyon

  • Hospices civils de Lyon. Antiquaille. Projet [non réalisé] pour établir un passage couvert sous la galerie et le sol de la cour du cloître, conduisant de la cour d'entrée dans la crypte de St Pothin. [2 feuilles : 1. plan ; 2. plan de l'accès projeté et élévation de la nouvelle porte] / [Perret de La Menue]. [1853]. 2 photocop. (réduites). N.B. Les originaux sont perdus (HCL, Services techniques)

  • Antiquaille. Crypte de St-Pothin [plan, coupe et élévation partiels pour le soutien de deux piliers lors de la reconstruction du cloître]. 1 : 50. [1881]. 1 dess. (encre sur calque) ; 35 x 23,7 cm (HCL, Services techniques)

  • Antiquaille [ensemble de 16 feuilles pour la reconstruction des ailes est et sud du cloître] / Paul Pascalon. 1881. 16 photocop. (réduites). N.B. Les originaux sont perdus (HCL, Services techniques). [1] Façade sur la ville. [2] Ouvertures des caves, façade sur la ville. [3] Détail (...) d'une croisée du rez-de-chaussée de la façade sur la ville. [4] Toiture du pavillon central. [5] Elévation de la façade A [aile orientale, façade sur le cloître]. [6] [Aile orientale, coupe transversale]. [7] Coupes [de l'étage de soubassement de l'aile est]. [8] Mur des façades [de l'aile orientale] sur la cour d'entrée [cloître] (fondations). [9] Plan et élévation de la pile n° 6 [pile sud-est du cloître]. [10] Plan de la pile d'angle (6), cour d'entrée [pile sud-est du cloître]. Plan et élévation du dosseret double (27). Elévation de l'ouverture d'entrée des caves, dans le pavillon central. [11] Plan et élévation des jambages 11, 12 et 59 [angle nord-est du cloître]. [12] Elévation de la façade A' [aile sud, façade sur le cloître et coupe du caveau de saint Pothin]. [13] [Aile sud]. Façade sur la cour de la Cuisine. [14] [Aile sud]. Coupe transversale. [15] [Aile sud, projet d'escalier]. Coupe sur AB. Coupe sur CD. [16] Boiserie du réfectoire. Face du côté de la cour d'entrée.

  • Prison de saint Pothin / Richard del., Schroeder sc. [1829]. 1est. (gravure) ; 9,4 x 14,6 cm. Extrait de : "Histoire de Lyon, depuis sa fondation jusqu'à nos jours" / P. Clerjon, t. 2, 1829

    entre p. 48 et 49
  • [Crypte de saint Pothin] / Grobon del. et Rey lith. 1 est. : lithographie ; 8,6 x 12,6 cm. Dans : "Histoire de l'hospice de l'Antiquaille de Lyon" / Jean-Marie Achard-James, Lyon, 1834

    entre p. 22 et 23
  • Antiquaille. Caveau de Saint-Pothin [colonne, autel et cachot] / S. Farges. [ca 1910-1920]. 1 photogr. pos. (épreuve sur papier) ; 11,3 x 16,3 cm (Musée HCL : AF IV-13)

  • Antiquaille. Mosaïque du caveau de Saint-Pothin [chapelle souterraine, vue générale vers l'entrée principale] / [S. Farges]. [ca 1910-1920]. 1 photogr. pos. (épreuve sur papier) ; 11,3 x 16,3 cm (Musée HCL : AF IV-13)

  • Antiquaille. Mosaïque du caveau de Saint-Pothin [chapelle souterraine, vue de l'angle où se trouve l'autel] / [S. Farges]. [ca 1910-1920]. 1 photogr. pos. (épreuve sur papier) ; 11,3 x 16,3 cm (Musée HCL : AF IV-13)

  • Antiquaille. Mosaïque du caveau de Saint-Pothin [chapelle souterraine, vue vers l'entrée du caveau] / [S. Farges]. [ca 1910-1920]. 1 photogr. pos. (épreuve sur papier) ; 12,5 x 17,5 cm (Musée HCL : AF IV-13)

  • Antiquaille. Entrée du caveau de Saint-Pothin [chapelle souterraine] / [abbé Joseph Amphoux]. [ca 1920-1935]. 1 photogr. pos. (épreuve sur papier) ; 11,3 x 16,3 cm (Musée HCL : AF IV-5)

  • Antiquaille. Cour du cloître. A gauche et au 1er plan entrée du caveau de Saint-Pothin [chapelle souterraine], au fond, derrière la balustrade, salle du Conseil / [abbé Joseph Amphoux]. [ca 1920-1935]. 1 photogr. pos. (épreuve sur papier) ; 11,3 x 16,3 cm (Musée HCL : AF IV-5)

  • [Caveau de saint Pothin] / Abbé Amphoux. [ca 1920-1940]. 1 photogr. nég. (verre) ; 13 x 18 cm (Musée HCL)

  • [Chapelle souterraine de saint Pothin, vue générale] / Abbé Amphoux. [ca 1920-1940]. 1 photogr. nég. (verre) ; 13 x 18 cm (Musée HCL)

Annexes

  • Inscriptions
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon
Ducouret Bernard
Ducouret Bernard

Chercheur au service régional de l'Inventaire Rhône-Alpes jusqu'en 2006.

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