Dossier d’œuvre architecture IA42003622 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Cité ouvrière des employés de l'usine de jouets GéGé
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison - Montbrison
  • Commune Montbrison
  • Lieu-dit Moingt, le Bourg
  • Adresse impasse de la Fonfort
  • Cadastre 1986 AH 46, 153 à 157, 160, 218, 219, 221, 223, 269
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Appellations
    des employés de l'usine de jouets GéGé
  • Destinations
    logements

La cité ouvrière est construite en deux fois, la première phase comprend les bâtiments n° 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, et 9 et date des années 1950. La seconde phase, des années 1970 concerne les bâtiments 7, 10, 11, et 12. Aujourd'hui, l'usine étant désaffectée, les bâtiments ont été vendus à Habitation Moderne et Familiale en tant que logements à loyers modérés.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle

Les bâtiments n° 1, 2, 3, 4, 5, et 6 sont semblables. Une double porte centrale en bois, protégée par un auvent en béton, et accessible par un escalier extérieur droit et cimenté de 5 degrés avec deux appuis-main en métal latéraux, ouvre sur un couloir abritant une montée d´escalier. L´escalier en ciment est tournant à retour et dessert deux appartements à chaque niveau, soit un total de quatre appartements par bâtiment. La cage d´escalier est éclairée par une série double de vitres superposées avec cadres métalliques. Le bâtiment comprend trois niveaux : un étage de soubassement abritant quatre garages fermés par une double porte en bois et accessibles depuis la façade arrière, et quatre caves. Le rez-de-chaussée surélevé et l´étage carré abritent les logements de 60 m² chacun ; un balcon en béton, couverts et filants dessert chacun des logements. Plusieurs souches de cheminées indiquent le nombre relativement important de cheminées dans chacun des appartements. Le bâtiment n° 9 est très proche des précédents, à la différence près que celui-ci n´a pas de balcon avec portes fenêtres sur sa façade arrière mais des fenêtres simples. Les bâtiments n° 7, 10, 11, et 12 sont semblables. Les logements possèdent, sur leur côté gauche des appartements de 86 m² (un T3 par niveau), et sur leur côté droit, des appartements de 30 m² (deux T1 par niveau) ; de fait la porte d´accès aux bâtiments est décentrée à gauche, couverte par un auvent en bois et tuiles plates, et de plain-pied. Deux autres portes sur la façade principale ouvrent chacune sur deux caves. La montée d´escalier est éclairée par deux petites fenêtres carrées et superposées. L´escalier en ciment est tournant à retour et dessert deux appartements à chaque niveau, soit un total de quatre appartements par bâtiment. Les constructions comportent trois niveaux : un étage de soubassement abritant quatre garages fermés par une double porte en bois et accessibles depuis la façade arrière. Deux étages carrés comportant chacun, un balcon en béton et garde-corps en barreaux de bois, couverts et filants sur la façade arrière. Plusieurs souches de cheminées, moins nombreuses que les bâtiments précédents, indiquent un type de chauffage au gaz. Le dernier bâtiment, le n° 8 est différent car vraisemblablement à destination des contremaîtres, ou de personnes plus élevés statutairement. En effet, cette construction, plus petite en longueur et en largeur, ne comporte que deux logements à entrée et jardinet indépendants. Les appartements, mitoyens sont symétriques selon un axe vertical. Un muret encadre une petite courette accessible par un portail en bois ; à l´étage de soubassement, face au portail, une double porte donne accès au garage. Un escalier extérieur, droit et appuyé contre la façade, en béton et avec garde-corps également en béton, conduit à la porte palière du logement situé au rez-de-chaussée surélevé ; la porte palière est protégé au-dessus par un auvent, et latéralement, sur un seul côté, par une cloison en biais (protections en béton également). La cuisine et la salle à manger doivent être au deuxième niveau, et les chambres au dernier. Il n´y a pas de balcons sur la façade arrière du bâtiment, seulement un jardinet ceinturé d´arbustes. Plusieurs souches de cheminée indiquent la présence de cheminées. Les bâtiments sont en béton, avec un toit à croupes et couvert de tuiles plates mécaniques. D´importants espaces verts encadrent les différents bâtiments de cette cité ouvrière.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    béton en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
    • shed
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit
    • escalier hors-oeuvre : escalier droit
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Intéressant ensemble de bâtiments d'une cité ouvrière des années 1950.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2013
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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