Dossier d’œuvre architecture IA73003362 | Réalisé par
Guibaud Caroline (Contributeur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Écart des Jacquignons
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Montcel
  • Lieu-dit les Jacquignons
  • Cadastre 1732  ; 1880 D1, D2  ; 2013 D1, D2

Le hameau existe sur la mappe sarde en 1732, dans une configuration proche de l'actuelle (avec les habitations plutôt au nord du chemin et les bâtiments ruraux au sud), et habité par plusieurs membres de la famille éponyme Jaquignion : Bertin (n°885 et 894, maison et grange, et 883, four), Pierre (n°882 et 898, maison et grange) et Claude (n°879 et 891, maison et grange). Les bâtiments sont largement reconstruits dans la 2e moitié du 19e siècle, parfois en conservant des bases anciennes ou en remployant des encadrements (par exemple à la villa Revard, voir IA73003328, ou sur 2013 D2 1029). Dans le dernier quart du 20e, un lotissement est implanté à l'ouest de la D 211.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle

L'écart des Jaquignons est édifié à l'est de la RD 211, à son carrefour avec un chemin rural joignant l'écart de la Pilleuse puis joignant la route de Saint-Offenge par les Gonnards. C'est un petit écart de trois fermes, à bâti lâche. Il est situé sur un replat.

Les constructions sont des fermes (actuellement maisons, avec la façade principale orientée au sud) et leurs dépendances, en moellon de calcaire enduit, avec des encadrements en calcaire et molasse et des toits à croupes ou demi-croupes. Ce sont essentiellement des fermes à bâtiments distincts (sur le replat, avec un étage carré), plus un bâtiment rural transformé en ferme à juxtaposition à la fin du 19e siècle (avec étage de soubassement).

Le plan cadastral de 1880 montre la présence d'un four à côté de chacune des habitations, dont un a été transformé en basse (à la villa Revard). La famille Jacquignion disposait d'un four à pain en 1730, mais il n'y en a plus aujourd'hui dans l'écart.

L'environnement comprend encore des prés-vergers, à l'ouest de la D 211, un lotissement ayant été implanté à l'ouest (lieu-dit le Château).

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise, tuile plate mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie

F-JDT-Villages et Ecarts-Bauges

  • Disposition majoritaire par rapport à la pente replat
  • Trame urbaine dominante village groupé
  • Matériau dominant calcaire
  • Habitat permanent site d'habitat permanent
  • Environnement du village ou écart verger
  • Intérêt patrimonial moyen

Annexes

  • Les édifices non repérés de l'écart des Jacquignons
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2016
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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