Des bâtiments étudiés, au nombre de trois, seul l’un d’eux était existant en 1890 sur le cadastre napoléonien, à savoir la parcelle 2015 B9 1327 qui avait alors le numéro 687 et était la propriété de Grosjean Sébastien. Cette maison comportait sur son pignon une excroissance arrondie qui laisse à penser qu’un four à pain était présent à cet endroit. Sur le mur pignon opposé, se trouvait une remise ouverte, aujourd’hui emmurée. Aujourd’hui, en plus de cette ancienne ferme située au nord, deux autres corps de bâtiment disjoints, l’un à l’est (deux remises), récent, et l’autre au sud (ferme réalisée en deux temps (logis double (?) à l’ouest, puis grange-étable à l’est)) encadrent une cour centrale ouverte où un bassin-lavoir prend place.
La ferme originelle a son ancienne loge (remise ouverte) fermée au 20e siècle par des moellons de ciment, et l’ensemble du bâtiment a été rehaussé en moellons de calcaire. Elle date vraisemblablement du milieu du 19e siècle.
La seconde ferme est construite en deux parties, au tournant des 19e et 20e siècles, celle à l’ouest est plus ancienne. Elle comprend aujourd’hui deux logis, mais il semblerait qu’une des portes ait été repercée ou agrandie (celle de droite) ; il ne devait donc y en avoir qu’un. Puis la grange-étable à l’est est venue compléter la ferme. Quelques baies ont été remaniées depuis.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )